CHAPITRE II - Le mensonge de la servante
* Maison parentale * Capitale d'Aphe-rycah *
— Il faut intervenir ! cria Brak'
— Non ! Je vais aller prévenir Ivoriaah. Tu pourrais rester ici et agir si tu le souhaites mais moi je file faire mon rapport !
Brak' tenta bien de la retenir mais De'phence était forte et était déja au coin de la rue. Lui ne se sentait pas capable de rester sans rien faire. Il s'avança vers la porte et frappa deux coups.
— Oui ? qui est-ce ? demanda une voix grave derrière la porte.
— C'est Brak', je rapporte des affaires appartenant à Ivoire. Improvisa le jeune.
— Ah ! déposes donc ça sur le pas de la porte nous le récupérerons quand tu sera parti ! ordonna le père d'Ivoire.
— Non, je tiens à entrer !
Des pas lourd se firent entendre au travers de la porte qui s'ouvrit. Le père apparut dans l'encadrement et lança un regard noir à Brak'.
— Et en quel honneur ?
— Je vous ai vus... soupira Brak'.
La mère d'Ivoire rit d'un rire sombre, presque terrifiant puis apparut en bousculant son mari. Elle tendit la patte et fit signe à Brak' d'entrer.
— Allez ! viens ! l'invita la mère.
— Il ne ... commença le père.
— Si il peut ! allez entre !
Brak' ne se fit pas prier et entra dans le manoir, la décoration était somptueuse, l'influence de la reine avait bien aidé à obtenir tous ces biens pour meubler ce sublime endroit. Alors que ses pensées étaient écartelées entre la décoration et la situation de la mère d'Ivoire, celle-ci s'approcha de lui et posa sa patte sur son épaule.
— Maintenant dis moi, où sont ces affaires ? et qu'as tu vu ?
Le père d'Ivoire ferma la porte derrière Brak' qui sentit que quelque chose n'allait pas. Il allait se dégager pour reculer et sortir mais il fut retenu...
* Palais de la reine * capitale d'Aphe'rycah *
De'phence se précipita pour rejoindre la reine dans ses bains privés. Elle hurlait dans tous les sens.
— LAISSEZ PASSER ! MISSION POUR LA REINE !!
Les gardes s'écartaient pour la laisser passer mais personne ne lui ouvrit les portes. Elle n'avait pas ce privilège et les gardes ne voulaient pas être les portiers de la servante royale. Alors quelle celle-ci entra dans les bains, la reine en sortait justement.
— Te voila déja ? à peine une heure que nous nous sommes parlées !
— Cela m'a suffit pour comprendre ! Je t' assure que nous devons parler rapidement !
— Ah bon ? Mais qu'y a t-il de si grave ?
De'phence reprit son souffle et commença à expliquer ce qu'elle avait vu. La reine Ivoriaah passa de surprises en surprises, dabord Brak' souffrait ensuite sa mère était battue par son père... Son visage devint rouge et elle se mit à hurler.
— GARDES !
— Quoi ... ? demanda De'phence.
— Tu n'aurait pas du mentir à ta reine ! et tu te prétends ma meilleure amie ?
— Mais ...
— PAS DE MAIS ! GARDES ! GARDES !
Les gardes entrèrent et restèrent une seconde immobiles dans l'attente d'un ordre précis de leur reine.
— saisissez-vous d'elle et emmenez là à la potence !
— Pour quel objet Majesté ? demanda l'un des gardes.
— Mensonge à la reine, propos indignes de son rang !
— Très bien Majesté. Quand voulez-vous que l'on l'éxécute ? demanda le second garde.
— Tout de suite enfin !
De'phence ne comprenait rien à ce qui se passait. Sa meilleure amie venait de la condamner à mort ... Elle se débattait de toutes ses forces pour échapper à l'emprise des gardes mais ceux-ci étaient bien trop forts pour elle. Dix minutes plus tard la potence était décorée de son corps et les gardes se congratulaient de la réussite de l'éxécution.
— Merci messieurs. Vous serez décorés de la médaille du parfait soldat royal dès demain ! annonça Ivoriaah III.
— C'est un grand honneur Maj... commença le premier.
— J'aimerai que vous alliez arrêter un second individu s'il vous plait.
— Lequel ? demandèrent d'une même voix les gardes.
— vous le trouverez chez mes parents, il s'apelle Brak'. Je suis sûr qu'il est la raison du stress de ma mère. Capturez-le et pendez le ! ordonna la reine.
* sur le chemin de la maison parentale * capitale d'Aphe'rycah *
— Tu ne trouves pas qu'elle a un peu peté les plombs la reine ? demanda le premier garde.
— Si un peu... Mais après tout, nous ne sommes pas payés pour penser cela.
— Nous ne sommes pas payés du tout tu veux dire !
— Bien sûr que si ... tu reçois une pension de service chaque mois. grogna le second.
La mémoire du premier lui revint. Son collègue disait vrai, il recevait bien sa paie chaque mois. Il ne formula aucun remord et continua en silence le chemin sans confirmer les propos de son collègue. La maison des parents était en vue et la porte était ouverte.
* Maison parentale * Capitale d'Aphe-rycah *
— ça ne présage rien de bon !
— Et comment ! Personne ne laisserait la porte ouverte à cette heure ! répondit le second garde.
Les deux gardes entrèrent dans la maison. Ils trouvèrent rapidement la raison de la porte restée ouverte : deux corps gisaient sur le sol : le père de la reine et un jeune individu qui devait être le dénommé Brak'. Les gardes prirent contact avec le quartier général de la garde pour faire venir un spécialiste en résolution d'affaires criminelles... Le grand Thésée Shooffleur.
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