Chapitre 9
TW : Sexe
Je me réveillai tandis que de fins rayons de soleil filtraient à travers le volet. Je me tournai, attrapai mon téléphone et vis qu’il était dix heures passé. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas levée si tard. J’étais plutôt du genre à avoir les yeux grands ouverts dès huit heures du matin. J’avais si bien dormi. Malgré les événements de la veille, je me sentais bien, j’étais sereine.
Antonin n’était plus allongé à côté de moi dans le lit et j’entendais bouger de l’autre côté du mur. Je me levai et enfilai un sweat qui traînait dans la chambre. Il m’allait encore plus grand que le tee-shirt mes mains ne dépassaient même pas des manches. Il sentait son parfum, j’en profitai un instant avant de me rappeler qu’il pouvait venir à n’importe quel moment et que ça serait très gênant qu’il me trouve en train de respirer ses vêtements.
Je sortis de la chambre et le trouvai en train de faire la vaisselle. C’est vrai que nous n’avions rien rangé hier soir. Je m’en voulais un peu de le laisser tout faire alors qu’il m’hébergeait déjà.
— Salut, lui lançais-je en m’appuyant contre le mur à l’entrée de la cuisine.
Il se tourna vers moi d’abord surpris de me voir debout et sûrement un peu plus de me voir avec l’un de ses pulls. Je le vis détailler chaque parcelle de mon corps s’arrêtant un long moment sur mes jambes laissées nues. Il finit par me lancer un immense sourire alors que ses yeux d’un magnifique vert se plantaient dans les miens.
— Bientôt je vais te faire payer la location de mes affaires, s’amusa-t-il.
— J’espère que ça ne sera pas trop cher, rentrais-je dans son jeu.
Il s’essuya les mains sur un torchon avant de s’approcher de moi. Je le regardai venir près de moi, je soulevais tout juste la tête pour ne pas perdre son visage des yeux. La lueur qui s’alluma dans ses yeux me fit frémir. Tout mon corps réagissait à sa proximité. Il pencha sa tête vers moi, s’arrêtant à quelques centimètres de moi. Je sentais son souffle contre ma peau alors que ses yeux ne cessaient de faire des aller-retour entre les miens et ma bouche. Je me mordis la lèvre inférieure alors que j’avais l'irrésistible envie qu’il m’embrasse.
— Dit moi non si tu veux que j’arrête, me murmura-t-il sans plus quitter mes lèvres des yeux.
Il attendit plusieurs secondes qui ressemblèrent à des minutes, et voyant que je ne bougeait pas, que je ne disais rien, il colla enfin ses lèvres contre les miennes. Elles étaient si douces, je passais mes mains derrière sa tête comme lorsque nous avions dansé alors que les siennes s’enroulaient dans mon dos. Une explosion de joie se répandit dans tout mon corps. Elle se manifestait par mon envie d’être encore plus proche de lui. Je voulais sentir chaque parcelle de sa peau contre la mienne.
Il s’écarta un instant, reprenant son souffle et s’assurant que j’étais toujours d’accord. Ce fut finalement moi qui revint vers lui. J’avais encore envie de sa bouche. Il me rendit mon baiser encore plus passionnément que la première fois. J’entrouvris légèrement mes lèvres et nos langues se mêlèrent aussitôt. Il était tout aussi demandant que moi.
Je sentis ses mains descendre le long de mes hanches jusque sur mes fesses. Il me souleva et j’accrochai mes jambes autour de sa taille sans jamais lâcher sa bouche. Mes doigts s’égarèrent dans ses cheveux jouant entre ses mèches.
Il nous ramena dans la chambre où il s’effondra au-dessus de moi sur le lit. Ses mains étaient de plus en plus pressantes sur mon corps, l’une d’elle était passée sous mon tee-shirt et caressait délicatement mon ventre électrisant tout mon corps.
— Tu peux m’arrêter quand tu veux, me murmura-t-il au creux de l’oreille avant d’embrasser mon cou.
S’il savait que je n’avais aucune envie qu’il arrête. Je voulais qu’il continue. Comme pour lui prouver, j’enlevais le sweat que je portais et qui me gênait tant dans mes mouvements. Libérée de cette couche, je glissais à mon tour ma main sous son tee-shirt et caressa du bout des doigts les lignes de ses abdos. Il ne lui en fallut pas plus pour se relever et l’enlever. Il ne portait plus que le short avec lequel il avait dormi cette nuit et qui cachait avec bien de mal l’excitation qui montait en lui. Il releva légèrement mon haut profitant de ma peau nue pour l’embrasser, il remonta ainsi lentement le long de mon ventre, enlevant mon tee-shirt un peu plus à chaque nouveau baiser. Il finit par découvrir un sein qu’il s’empressa d’embrasser, pour ensuite passer au second dont il suça le téton.
Je ne pus retenir le gémissement qui s’échappa de ma bouche sous ce doux traitement. Ce petit cri sembla lui plaire puisqu’il intensifia ses caresses créant un véritable brasier dans tout mon corps. Je voulais plus, j’avais envie de plus. Je finis par retirer moi même mon tee-shirt, me retrouvant à égalité avec lui. J’attrapai son menton d’une main le ramenant à hauteur de mon visage et l’embrassa fougueusement tandis que mon autre main descendait le long de son corps jusqu’à finir au niveau de son bas ventre. Je commençais par exercer de légères pressions par-dessus son short. Je sentis bien vite l’effet que ça avait sur lui alors que ses baisers se faisaient plus pressants.
Alors que je passais ma main dans son short, entourant son membre de mes doigts, je sentis ses mains descendre sur mes fesses et les malaxer gentiment jusqu’à ce qu’une s’égare sur mon intimité. Nous restâmes ainsi un moment à faire monter la pression chez l’autre.
Tout mon corps était en feu, ses doigts allumaient un brasier en moi qui ne demandait qu’à brûler plus encore. Antonin s’arrêta pourtant d’un coup retirant ses mains de moi.
— Mélanie, j’ai envie de toi, m’annonça-t-il d’une voix rauque emplie de désir. Je veux te faire l’amour. Est-ce que je peux ?
J’étais si étonnée par cette demande. Jamais on me l’avait demandé et pourtant je trouvais ça hyper excitant. Je ne pensais pas qu’une telle question pourrait me paraître si sexy et pourtant il avait réussi à exacerber encore plus le plaisir que je ressentais sans même me toucher.
— Tu peux oui, lui répondis-je dans un murmure.
Il replongea aussitôt sur mes lèvres alors que ses mains enlevaient le dernier rempart que je portais. Il en profita pour les laisser traîner à l’intérieur de mes cuisses, m’arrachant un nouveau gémissement.
Je l’aidai à enlever son short puis à mettre le préservatif qu’il avait attrapé dans sa table de nuit. Nous étions tous les deux tellement excités que ce moment de pause ne fit que monter un peu plus la pression entre nous.
Je me laissai retomber sur le dos alors qu’il s’allongeait délicatement au-dessus de moi. Je le sentis venir entre mes cuisses et lentement, tout en douceur, comme s’il avait peur de me casser, il me pénétra.
Je ne cachais pas le plaisir que je ressentis durant toute son entrée en moi. C’était tellement bon. Arrivé au fond, il attendit un moment dans cette position que je m’habitue à lui. Nous en profitâmes pour nous embrasser délicatement. Un moment de tendresse avant l’ébat qui s’annonçait devant nous.
En effet, dès qu’il commença ses mouvements de va-et-vient, mon corps ne se mit plus à répondre de rien sauf du plaisir que je ressentais et que j’exprimais par gémissements incontrôlés. Je soulevai mon bassin, lui permettant une meilleure entrée en moi tandis que j’enfonçais mes ongles dans son dos.
C’était tellement bon et j’en voulais encore plus. J’enroulai de nouveau mes jambes autour de sa taille, le bloquant au plus profond de moi et prenant appuie sur mon bras je nous fis basculer sur le côté, me retrouvant assise à califourchon sur lui.
Je vis la surprise dans ses yeux de ce retournement de situation. Une surprise qui laissa bien vite place à un sourire charmeur et empreint de désir. Il ne m’en fallut pas plus pour commencer à me soulever au-dessus de lui pour mieux redescendre. Je répétais ce mouvement plusieurs fois dans une lenteur calculée. Je voulais le rendre fou et j’étais en train d’y arriver au vu de son visage tiré par le plaisir.
Lorsqu’il ne tint plus, il m'agrippa par les fesses et instaura son propre rythme, me soulevant de plus en plus vite et s’enfonçant de plus en plus en moi à chaque fois. Il était en train de me tuer de plaisir.
Lorsqu’il se rendit compte que je fatiguais de cette position. Il me souleva et me posa à quatre pattes devant lui.
— Comme ça aussi tu aimes ? me demanda-t-il alors que je le sentais jouer à l’entrée de mon intimité.
Pour toute réponse, je me cambrai sur le lit lui offrant une magnifique vue sur mes fesses. Il attrapa mes hanches et repris ses coups de reins. Il accéléra encore et encore alors que je sentais ses hanches frapper contre mes fesses à chaque va-et-vient. J’étais au bord de l’extase, je voulais qu’il me finisse.
— Encore, l’implorais-je sans me contrôler.
Il accéléra une dernière fois le rythme et enfin mon corps fut libéré de tout son plaisir, je gémis une dernière fois alors que tous mes muscles étaient pris de spasmes et se mettaient à trembler. Il n’en fallut pas plus à Antonin pour que je le sente finir lui aussi dans un râle de plaisir tout aussi bruyant que le mien.
Nous nous écroulâmes l’un à côté de l’autre sur le lit, aussi fatigué et comblé l’un que l’autre. Il allait nous en falloir du temps pour nous remettre de cette matinée.
Annotations
Versions