Beignet du firmament
Et il engouffra dans sa bouche la petite pâte mœlleuse. Ce fut pour lui une explosion de saveur digne d’une révolution pour sa langue. Un coulis de chocolat vint arroser sa bouche comme on arrose d’eau une fleur, le glaçage ajoutait ce doux côté sucré comparable à la rosée du matin se posant délicatement sur cette même fleur.
Petit nuage ouaté qui te caresse le palais et qui se fait broyer sous tes dents, il est un précieux morceau du firmament que tu as volé. Vilain voleur de coton !
Continue de le croquer à pleines dents,
doucement,
langoureusement
et une fois que tu auras fini de le déguster, je viendrai goûter sur tes lèvres la douceur de ce nuage.
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