La colère d’Eglea

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Continent Ouest, 2e point période 49

Une partie des colons étaient parvenus à s’installer sur Phanaraïde. Les robots de colonisation se sont mis à installer les bâtiments et maisons pour la plupart faites en métal sous forme de petits dômes. Eva, Ralph et James se sont réunis dans l’un de ces bâtiments autour d’une projection holographique de la carte du monde. « Voilà où nous sommes, désigna-t-il en désignant un point sur l’hologramme. De l’autre côté, se trouvent les royaumes de Dalorde et Eglea. Il nous faudra passer à côté pour atteindre Genon.

— N’y avait-il pas d’autres vaisseaux sensés se poser avec nous ? demanda Ralph.

— Si ! Mais ils étaient en autopilotage. Tous ceux qui sont à l’intérieur.

— Et que fait-on une que l’on les aura trouvé ? demanda Eva d’un air blasé. Nous avions dit que nous ne pourrions nourrir tout le monde.

— C’est pour cette raison qu’il nous faut contacter Eglea, explique James. Ils sauront nous donner les directives.

— Mais c’est un peuple qui n’est pas plus avancé que Dalorde et Eglea. Je ne vois pas ce qu’ils pourraient faire, dit Eva.

— Sois sans crainte Eva ! J’ai des contact là-bas qui pourront nous venir en aide. Pour le moment, nous devons trouver des ressources. Regardez ! dit-il en désignant une forêt sur la carte. Sous cette forêt, se trouve de l’acier draconique, un minerais très recherché que nous pourrions vendre à un prix très élevé.

— Ce fameux acier utilisé pour tuer les dragons ? remarqua Ralph.

— C’est cela, mais nous n’allons pas nous en servir pour chasser du dragon, mais pour en faire un profit. Ralph ! Tu t’occuperas de l’extraction de ce minerais. »

Saeran, 2e point période 49

Le terrain est rempli d’herbe et d’arbres sous ce soleil resplendissant. Plusieurs arc en ciel partent de ce sol. Une musique de harpe se fait entendre au loin. Emilya est en train de brosser une licorne qui hennit. La princesse de Dalorde porte une jupe courte et un haut léger. A côté d’elle se trouve Sillas qui la regarde en souriant. « Tu ne devrais pas trop te fatiguer à t’occuper de ces chevaux, lui dit-il. Tu devrais dormir un peu.

— Oui ! Tu as raison mon frère, sauf que ça n’est pas un cheval, mais une licorne.

— Tiens ! c’est vrai, remarque-t-il en riant.

— Bah oui ! rigole-t-elle aussi.

Ils passent leur temps à rire pendant un moment.

— Emilya ! dit une voix lointaine

Emilya chercha autour d’elle qui l’a appelé, mais ne trouve personne autour d’eux.

— Emilya ? Lui demanda Sillas. Tu as entendu quelque chose ?

— Quoi ? Tu n’as pas entendu ? J’ai entendu quelqu’un m’appeler.

— Emilya ! Rappela la voix d’une tonalité plus forte.

— Non ! Je n’ai rien entendu.

— Emilya ! rappela la voix d’une tonalité plus forte.

Le décor autour d’Emilya, s’effondra brusquement tel un glaçon qui serait en train de fondre. Son grand frère et la licorne disparurent également.

— Emilya !

Emilya rouvrit les yeux et se vit allongée dans un hamac, l’esprit encore engourdit. Le soleil était en train de se coucher au loin. Emilya vit devant elle Eliana en train de l’appeler pour la réveiller.

— Mouiiii ? Qu’est-ce qui se passe ? se réveilla-t-elle.

— Emilya ! la rappela-t-elle. Pardonne-moi de te réveiller ! Je ne retrouve plus ton frère. D’habitude il revient toujours me voir pour préparer le repas.

Emilya se leva en se frottant les yeux. Eliana était plus petite qu’elle et avait des cheveux plus lisse qu’elle.

— Maintenant que tu le dis, c’est vrai que c’est la première fois qu’il me laisse dormir aussi longtemps. D’habitude, il vient toujours me réveiller en me disant que ce n’est pas l’heure de dormir.

Eliana affichait un regarde inquiet.

— Emilya ! Je sais que Sillas était parti s’entraîner avec toi. Tu es la dernière à l’avoir vue. Sais-tu où il serait parti ?

Emilya afficha un regarde de lucidité. Elle fut désormais complètement réveiller.

— Ca me revient. Il était parti avec son cheval en direction de la forêt derrière le château. Il était parti chasser.

— Merci Emilya. Je vais aller le chercher, dit-elle avant de partir.

— Attend Eliana !

Eliana se retourna.

— Je viens avec toi. Ça m’inquiète aussi cette histoire.

— Emilya ! Eliana ! Appela une voix derrière elles.

Elles se retournèrent toutes les deux et aperçurent Andreas les appeler.

— Enfin je vous trouve. Il faut que vous veniez. »

Continent Ouest, 2e point période 49

Les colons étaient arrivés à proximité de la forêt. Des tentes y avaient été installée. Ralph à la tête de ces hommes fit charger les camions des équipements nécessaires pour pouvoir s’occuper du forage. Les camions commencèrent à rouler dans la forêt entre ces arbres dont la hauteur dépassait le triple de ceux d’où ils venaient. Plusieurs animaux étaient sur leur chemin : des lapins à deux pates plus hautes que celle de ceux sur terre, ces faons avec une tête semblable à celle d’un lézard, mais recouvert de poils. Tous furent obligés de battre en retraite.

Ralph était installé dans l’un des camions à côté du conducteur. « C’est bon ! Nous y sommes. Arrêtez-vous là !

Ils s’arrêtèrent, ainsi que les trois camions derrière eux, puis sortir de leurs véhicules des tronçonneuses dont ils se servirent sur les arbres. Les arbres étaient tellement épais qu’ils furent obligés de s’y mettre à trois sur le même.

— Ils sont vachement coriaces. Jamais vu un truc aussi gros, fit l’un des hommes qui portait un jean et un T-shirt.

— Tu ne croyais tout de même pas que ce soit la même chose que sur Terre quand même Jacques, répondit Ralf en riant.

Après une bonne demi-heure, ils parvinrent à faire tomber le premier arbre qui fit de gros ravages sur les plantes en tombant. Ils en firent de même sur les autres arbres voisins. Une fois que le sol fut suffisamment déblayé, ils pouvaient enfin sortir leurs foreuses pour commencer à creuser.

— Allez-courage ! Pensez aux sous que l’on va pouvoir se faire !

— Ralph ! Attention !

Une flèche passa à quelques centimètres de la tête de Ralf et se planta dans le sol. Tous levèrent les yeux et aperçurent des hommes en femmes positionnés sur les branches des arbres. Ils portaient tous des armures légères et les tenaient en joue avec leur arc tendu. À leur côté, se tenaient des créatures à corps de cheval, mais entièrement recouverts de plumes et des ailes et une tête d’oiseau.

— Restez calmes ! Ils ne parlent surement pas notre langue, commenta Ralph.

— Vous êtes sur une ville forestière avancée appartenant à Eglea.

En regardant un peu, mieux, ils virent sur les arbres des maisons construites.

— Ils parlent comme nous, remarqua Jacques.

— Vous perturbez la vie des habitants, ainsi que celui de la faune et flore locale. Nous vous serons gré de repartir d’où vous venez.

— Très bien ! Très bien ! fit Ralph en faisant mine de repartir tout en faisant signe derrière lui »

Aussitôt qu’il eu fait signe, plusieurs dizaine de militaires sortir des camions et abattirent les indigènes qui les tendaient en joue, mais d’autres de leur congénères à dos sur ces créatures volantes ripostèrent en leur alignant des flèchent entre les deux yeux ou dans la gorge. Jacques fut abattu en tentant de s’enfuir d’une flèche dans le crâne. Ralph, lui parvint à s’abriter derrière l’un des camions. Progressivement, les militaires furent tous tués. Ralph tenta de prendre le volant d’un des camion, mais reçu une flèche dans la jambe qui le fit tomber en rouant dans un petit précipice. Allongé à terre, il constatât la blessure qui lui avait été faite à la jambe. « Vous auriez me fait de rebrousser chemin. », fit une voix au-dessus de lui. Ralph releva la tête et vit juste au-dessus de lui l’un des guerrier à cheval sur l’une de ces créatures volantes, son arc bandé sur son visage qu’il décocha aussitôt.

Saeran, 2e point période 49

Dans l’un des mausolées , le corps de Sillas fut allongé sur une table situé sur ce sol de marbres. Des pièces ont été positionnées sur ces yeux. Autour de lui se tenaient Emilya et Eliana en pleurs. Andreas, ainsi que d’autres gardes y étaient également présents. « Je n’arrive pas à y croire, fit Emilya sous le choc. Comment cela a-t-il pu arriver ?

— Quelqu’un l’a assassiné. On a trouvé ceci sur lui, expliqua Andreas en lui donnant un bout de tissus.

Emilya pris le bout de tissu en séchant ses larmes.

— Une tête de mort ?

— C’est l’emblème d’Aspon, commenta Eliana après s’être mouchée.

— Ce serait dont deux qui auraient commandité ce meurtre ? demanda-t-elle d’un air surpris et triste en même temps.

— Je ne sais pas, dit Eliana. Je ne sais pas. Je ne comprends pas en quoi la mort de Sillas leur profiterait.

— Cela est un crime de lèse-majesté, commenta Andreas. La sentence est la mort.

— Encore faut-il savoir qui a commis ce meurtre, réplica Eliana.

— Cela va être difficile à trouver. Nous n’avons plus personne pour diriger Dalorde maintenant, soupira Emilya.

Tout monde tournait le regard vers la sœur du roi.

— Hé ho ! Ne me regardez pas comme ça ! Je n’ai pas du tout l’étoffe d’une reine. Je passe mes journées à dormir.

— Emilya ! lui fit Eliana en la regardant. Sillas et moi n’étions pas encore mariés.

— Eliana a raison, ajouta Andreas. Vous étiez la seule famille du roi.

— Mais je ne veux pas être reine. Laissez moi en dehors de ça ! réagit Emilya contrariée avant de partir du mausolée.

Nistolar, 2e point période 49

Les habitations de Nistolar, la capitale d’Aspon étaient toute faites de pierres noires, tout comme le château situé en plein milieu de la ville. Le long des murs, plusieurs cadavres y étaient cloués au niveau des mains et des pieds. Marcus, l’un des généraux du roi se dirigea en direction du château. Son armure noire allait de paire avec le décor. Bien que mi-longs, ses cheveux noirs ne bougeaient pas sous l’effet du vent. Il monta les marches de l’entrée du château en se faisant accueillir par deux gardes aux armures noires. « Je viens voir le roi Filip. » Les gardes s’écartèrent pour le laisser passer. Il entra sous cette voute gothique, marcha sur ces dalles noires et alla jusqu’à devant son suzerain assis sur son trône.

Filip était un roi qui avait passé la majeure partie de son temps à guerroyer. Son visage était couvert de cicatrices. Il avait perdu son œil gauche lors d’une bataille. « Mon roi ! J’ai pu capturer plusieurs habitants d’Eglea et de Dalorde en vue de ces sacrifices. Cela n’aura pas été sans difficultés avec l’intervention de Theodric qui nous donne du fil à retordre.

— Il travaille pour le compte de l’ennemi que nous combattons, lui expliqua-t-il en se grattant ses longs cheveux gris. Il est temps d’appeler l’entité pour laquelle nous travaillons.

— pensez-vous que…, s’exclama-t-il d’un air surpris.

— Oui ! Sans aucun doute ! Nous avons suffisamment sacrifié d’habitants, parmi ceux d’Eglea et de Dalorde. Je vous laisse vous en charger.

— Oui Majesté ! »

Marcus quitta la salle du trône et emprunta l’un des escaliers menant au sous-sol. Une fois en bas, il avança sous cette faible lumière maintenue par des bougies accrochées au mur. Il avança devant un autel situé au centre d’un pentagramme inversé tracé de sang. Le silence de se rompait que par le flamboiement des bougies. « Entité de l’autre monde ! Entendez mon appel ! Entité des mondes parallèles ! Faites place devant moi ! » hurla-t-il.

Le général d’Aspon récita des paroles d’une langue inconnue. Un vent violent se produisit semblable à une tempête, mais cela ne semblait pas affecter le grimoire posé sur l’autel. Une brume apparût tout autour de lui. Marcus ne parvenait plus à distinguer ce qui se tenait autour de lui. « J’ai entendu votre appel » dit une voix féminine derrière cette brume. Cette dernière se dissipa partiellement devant lui laissant voir la présence qu’il était en train d’appeler. Marcus afficha un air surpris. Il s’attendait à une présence plus effrayante que cela, lui qui travaillait régulièrement avec des entités démoniaques. Ses jambes étaient d’une finesse sous cette jupe qui descendait jusqu’à ses genoux. Elle portait les mêmes vêtements que n’importe quelle villageoise ayant des conditions de vie noble. Son apparence était la même que celle d’une femme, à ceci près qu’elle était transparente. Ses cheveux lisses et noirs lui arrivaient jusqu’aux épaules. Une aura rouge enveloppait son corps et formait deux sortes de cônes rougeâtres et transparents au-dessus de sa tête. « Soyez la bienvenue ! Ezna Algarat !

Marcus ne parvint subitement plus à respirer. Il sentit une pression tout autour de sa gorge. La jeune femme qui se tenait devant lui était en train de tendre la main comme si elel était en train de serrer quelque chose.

— Ne prononcez jamais plus mon nom ! Me suis-je bien fait comprendre ?

Sous l’effet de l’étouffement, Marcus acquiesça d’un signe de tête. Elle laissa son bras tomber et Marcus repris son souffle.

— Appelez-moi entité de l’autre monde ! cela me va très bien.

Marcus acquiesça à nouveau.

— Bien ! J’ai bien reçu vos offrandes. Le sang de ces innocents étaient délicieux. Que me vaut votre appel ?

— Nous avons besoin de votre aide pour défaire notre ennemi. Votre présence serait un atout sur le champ de bataille.

— Je ne peux rien faire en l’état actuel des choses… À moins que…

Marcus la regarda d’un air intrigué.

— Un hôte ! Il me faut un hôte.

— Comment puis-je faire pour vous l’amener ?

— Vous n’aurez pas besoin de me l’amener. Amenez-moi seulement son ADN.

— Son ADN ?

— J’oubliais que les humains de se monde n’en connaissent pas la signification. Amenez-moi quelque chose de lui : son sang, une mèche de cheveux, un de ses vêtements… Peu m’importe.

— Il sera fait comme vous le souhaitez. »

La brume se dissipa en même temps que cette présence à l’apparence de jeune femme et Marcus alla faire son rapport à son roi.

Continent Ouest, 2e point période 49

« Quoi ? Hurla James furieux ? Ralph est les hommes qui étaient avec lui sont morts ?

— Oui ! Confirma le militaire qui venait d’annoncer la nouvelle. La forêt est peuplée par des indigènes. Ils nous ont tous sauté dessus.

Ils étaient réunis dans leur base devant l’hologramme qui représentait la carte du monde. Divers militaires y étaient postés tout autour.

— Il fallait s’y attendre, fit Eva d’un air contrarié. Nous ne sommes pas chez nous.

— Quelles sont vos recommandations ? demanda le militaire. Si nous relançons un autre assaut, nous allons à une mort certaine.

— Sortez Excalibur ! Nous allons pouvoir mettre en pratique l’utilisation de ce lance missile.

— Excalibur ? interjecta Eva choquée. Cette arme nucléaire ? James ! Vous n’y pensez pas…

— Ils ont tué nos hommes, qui plus est, nous avons besoin de ce métal.

— Ces gens sont chez eux. On ne peut pas s’introduire comme bon nous semble. Vous allez détruire toute vie qui s’y trouve. »

La trappe située à l’arrière de Léviathan s’ouvrit. Un énorme appareil monté sur des roues se déplaçait sur la trappe jusqu’à atteindre la terre ferme. En haut cette machine était monté un lance-missile armé, ainsi qu’un poste de contrôle. Aux commandes de l’appareil, deux hommes en tenues de militaire avaient devant eux un clavier, un manche pour guider l’appareil et un petit écran pour viser l’endroit sur lequel lancer la bombe. Sur l’écran, apparut la forêt dans laquelle s’est produite l’incident, avec un viseur qui y apparut dessus. James entra par la porte située derrière eux. « Tout est en en place ? demanda-t-il.

— Oui…, répondit l’un d’eux d’un ton hésitant. Dites ! En êtes-vous sûr qu’il faille en arriver là ? »

James trancha en soulevant un clapet situé devant l’écran pour dévoiler un gros bouton rouge qu’il pressa.

Au cœur de cette forêt, plusieurs de ces arbres pouvaient faire jusqu’à dix mètres de haut. Plusieurs maisons y sont construites sur les branches de ces arbres. Autour de ces maisons, sont construits des sols constitués de planches en bois sur lequel se déplacent les habitants de cette forêt sous cette ambiance sonore des chants des oiseaux. Ces derniers chassent divers insectes à l’aide de leur long bec et se font chasser par ces félins ayant l’apparence de gros chat gris possédant des griffes démesurées.

Les habitants perçoivent une bruit venant de l’horizon qui se fait de plus en plus fort. Il s’accompagne d’une lumière qui devient de plus en plus grande jusqu’à aveugler tous les habitants. L’impact du missile provoque une violente explosion qui enflamme toute la forêt et emporte tout ce qui s’y trouve dans les airs : morceaux d’arbres, des maisons, des corps démembres des habitants et des animaux. L’incendie se propage à une vitesse fulgurante sur le reste de la forêt en y propageant tous les débris. Le forêt s’est instantanément transformée en brasier de feu géant.

Eliace, 2e point période 49

Zynera et Daelya y affichent toutes les deux des pleine lune au-dessus des ces habitation de pierres. Certain de ces habitants pour la plupart vêtus de manière sobre sont accompagnés de créatures avec un corps de cheval recouvert de plumes, des pates griffues, une tête d’oiseau et un long bec. Au centre de cette ville, se tient le château d’Eliace constitué de pierres grises. A l’intérieur de ce château, se tient un plafond orné de lustres et de quelques fenêtres qui y projettent la lumière. William Starilan se déplace entre ces murs gris. Ses cheveux noirs et légèrement bouclés descendent jusqu’à ses épaules. Il emprunte un large couloir dans lequel sont plantes des palmiers, fougères géantes et des champignon faisant la taille d’un arbre. Le général d’Eglea se contente toujours de porter une cote de maille sous ses vêtements noirs. Il considère qu’il est important d’avoir une bonne mobilité lors d’un combat. Il emprunte un escalier en colimaçon pour arriver à un autre couloir large au bout duquel se trouve la salle du trône. « Sir William ! » leur saluent les gardes à l’entrée. Au bout, sur le trône ornée de plantes se trouve une femme vêtue d’une robe rouge. Ses cheveux noirs et raides descendant jusqu’à son cou sont ornés d’une couronne décorée par quelques fleur. La reine Elisa était réputée pour son sens de la justice, mais se montrait implacable lorsqu’il s’agissait de châtier. « Vous m’avez appelé ma reine, lui dit-il en posant le genoux.

— Relevez-vous William ! Je vous ai fais venir car l’heure est grave. Aspon menace continuellement notre peuple. De plus, je viens d’apprendre que le roi Sillas est mort.

— Que lui est-il arrivé ? demanda William choqué.

— Il a été retrouvé mort en pleine forêt, expliqua-t-elle en se levant. Il avait la gorge entaillée.

— Il s’agit donc d’un meurtre. A-t-on retrouvé les meurtriers ?

— Un tissu qui disposait de l’emblème de Aspon a été représenté sur son corps.

— Le roi Filip aurait donc commandité ces meurtres ? Mais dans quel but ?

Ils commencèrent tous les deux à marcher.

— Lui et Eliana n’étaient pas mariés. La seule prétendante au trône serait sa sœur Emilya, lui expliqua la reine.

— Espérons qu’elles parviennent à devenir une bonne reine.

— Je ne sais pas, Emilya a toujours été réputée comme fénéante. On m’a rapporté qu’elle passait ses journées à dormir.

Une jeune femme aux cheveux blonds et ondulés courrait jusqu’à eux. Elle présentait un visage doux lui donnant l’allure d’une enfant.

— Reine Elisa ! William ! Cria-t-elle d’un ton de panique.

William et Eisa s’arrêtèrent de marcher.

— Qu’y a-t-il Alice ? Qu’est-ce qui te met dans cet état ?

— C’est horrible ! s’exprima-t-elle d’un air terrorisé en posant ses mains sur ses vêtements de toile blancs. Je viens de ressentir… Nos alliés à l’Ouest. C’est comme si des milliers de vie venaient de s’éteindre instantanément.

— Es-tu sure ce que tu as ressenti ? lui demanda William.

— Mes sens ne m’ont jamais trompé. Tu le sais William, depuis le temps que tu me connais.

— Nous sommes déjà en conflit contre Aspon. Nous ne pouvons pas nous lancer dans une guerre sans nous préparer un minimum, déclara la reine.

— Que suggérez-vous donc ? demanda le général.

— Prenez des hommes avec vous ! Et rendez-vous à Caillard ! Nous devons négocier une alliance avec eux. Nous ne pouvons pas faire à ce conflit de manière aussi direct. Je vais de mon côté, appeler des renforts. »

La reine les quitta et se rendit dans l’une des salles. Elle marcha sur ces dalles blanches entre ces murs de pierres blanches jusqu’à arriver devant un autel sur lequel était disposé plusieurs fleurs en guise d’offrandes. « Osidan ! Grand dragon divin ! Entendez mon appel ! Des ennemis menacent notre royaume. Je vous supplie de nous venir en aide, implora-t-elle en se mettant à genoux.

Le visage d’un dragon à la peau blanche apparut devant elle. Elisa savait qu’il n’était physiquement pas présent. Il s’agissait juste d’une projection de son esprit.

— J’ai entendu votre appel. Un complot est en train de se mettre en place.

— Je suppose que cela est lié à la mort du roi de Dalorde.

— Ils vont s’en prendre aux autres dirigeants. Je vais envoyer l’un de mes dragons empêcher ces meurtres puis il viendra jusqu’à vous. »

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