5 février 1665, maison de Fendora

Une minute de lecture

Le moment où je me lassai de la médecine fini par arriver, au grand damne de Fendora. En effet, celle-ci comptait énormément sur mon aide. Lorsqu'elle me demanda ce que je voulais faire, je m'emportai :

  • Tu sais très bien que je m'ennuie, à cueillir et piler des plantes à longueur de temps !
  • Mais, plaida Fen, tu sais aussi bien que moi que nous pouvons sauver des vies ! Je ne te comprends plus, ma fille...
  • Excuses-moi Fen... je m'emporte... répondis-je tête baissée.
  • Dis-moi donc ce que tu comptes faire de tes journées, va. Je suis comme ta mère, c'est normal que je m'inquiète pour toi, Noémie.

Je ne pus que sourire à cette phrase, me rappelant mon arrivée chez la guérisseuse.

  • Eh bien, hésitai-je, vois-tu, je voudrais retrouver mon frère...
  • Comment cela ?
  • En devenant soldat !

Fendora sursauta à cette déclaration inattendue. Sa réaction, après tout, était normale.

  • Jamais tu n'oseras. Me répondit-elle sèchement.
  • Et pourquoi cela ?! Tu n'as donc pas foi en moi ? m'insurgeais-je en retour, tu penses que je n'en suis pas capable ? Que je serai démasquée ? Comment peux-tu ne pas me faire confiance ?

A peine ai-je eu la bouche fermée que Fendora se leva et sortit de la pièce. Elle se réfugia dans son officine, préparer des potions. Ne sachant que faire, je décidais d'aller dehors.

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