Tissage au gré des cendres
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Ce monde sombre en cendres
Et les gens croulent sous leurs espoirs écroulés
Tandis qu'en leur crâne
Sommeillent des univers oniriques
À l'accès grand ouvert
Qu'ils ne veulent découvrir
Car règnent ici, hélas,
Erreurs et remords
Engendrés par une vie en son essence déjà las
Celui qui pense d'une idée les enterre.
Qu'importe leur réalisme
Ils ne sont qu'illusions.
En son esprit seuls subsistent
Des fragments de fractales infinis
Qu'il assemble, parfois même au gré des cendres.
Guérisseurs de cathédrales
Ou voyageurs comme Carter vers Kadath,
Simulacres ou âmes assiégées et âpres,
Jusqu'à vous, psychés libres et éthérées
Peut-être est-il temps
De tisser l'étoffe dont nous sommes faits.
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