L'art du crescendo
Quand enfin elle revient à table, elle s’assoit, essoufflée de ses danses endiablées qu’elle semble avoir terminées dehors. Elle tousse en riant et confie que le cigare « c’est pas fait pour elle » elle le sait maintenant. Elle boit cul sec un petit verre de vin blanc, les joues toute rouges et dit : "le célibat ça craint… Max, es-tu célibataire toi aussi?… Parce qu’on pourrait peut être se soutenir moralement tous les deux, tu vois ce que je veux dire ?". Elle rit alors, amusée par son propre culot. Juliette est très spontanée une fois de plus et elle a le chic pour aller sur l’exact terrain espéré.
Elle lui fait un clin d’oeil et cette fois voit enfin chez Max un sourire de complicité. Elle ose alors sans perdre une seconde caresser son mollet sous la table, de son fin pied déchaussé.
Juliette venait de manquer cruellement à Max : il lui fait comprendre qu’il n’est pas si timide que ça, en lui attrapant la cheville pour la caresser lentement jusqu’au genou. Il bloque ensuite son pied entre ses jambes, tout en soutenant son regard, imperturbable. Juliette est surprise : elle sursaute et est très réceptive à cette impulsivité. Elle accepte volontiers d’être à sa merci. Son sourire traduit une satisfaction pleine et une réjouissance anticipée de la suite… Après avoir dépassé la surprise déroutante, elle a envie de s’amuser avec Max.
Max, c’est parti ! Round 1.
Les invités ont bu et personne ne fait attention au rapprochement de Max et Juliette, pourtant bien en train de s’opérer. Le nouveau partenaire de jeu a trouvé une idée : il prend discrètement une grande plume de décoration sur la nappe et fait semblant de faire tomber quelque chose pour passer sous la table. Personne ne l’a vu.
Il prend alors tout le temps d’admirer les longues jambes de Juliette juste devant lui. Elle a d’évidence enlevé ses bas après avoir dansé et ses jambes sont donc nues. Il commence à les embrasser, laissant traîner ses lèvres le long de ses tibias, autour des genoux, tout en la caressant. Sa peau est douce comme du velours et sent délicatement bon.
Juliette est complètement figée sur place, à la merci de Max, vulnérable.
Lui continue sa route en remontant sa robe en haut de ses cuisses: il voit parfaitement les mythiques porte-jarretelles que Juliette a gardés et joue avec les rubans sur le côté des cuisses, du bout de ses doigts. Ensuite il utilise la plume et commence à caresser ses cuisses lentement, remontant jusqu’à son sous-vêtement noir pour la chatouiller, érotiquement. Géniale idée: Juliette adore et ne rien laisser transparaitre à la surface de la table lui demande beaucoup de concentration.
Mais elle lui fait signe de remonter à la surface, de deux petites tapes successives sur son épaule : c’est l’heure des discours et Max en a un à donner…
Il monte sur le podium et sort de sa poche un bout de papier. Juliette met ses mains devant sa bouche pour cacher son rire.
Problème: l’espiègle Juliette a remplacé le discours sur papier de Max par un post-it. Bon sang comment elle a fait ? Ça dit :
" Toi et moi on va finir ensemble je te le dis.
Voyons d’abord ce que tu donnes en roue libre…
Bonne chance pour ton discours ! "
J u l i e t t e
Max croit halluciner, il sourit et doit improviser un discours: … il se lance…
"la vie peut être pleine de surprises, il faut parfois savoir renoncer au contrôle et accepter la nouveauté. Le mariage est sûrement la meilleure façon de faire le grand saut, même s’il n’y a aucune garantie de réussite! Et j’ajouterais qu’il faut savoir suivre la plume perdue de Cupidon pour trouver sa cible !" Max envoie alors un clin d’oeil à Juliette sur ces mots. Elle trouve qu'il est plutôt doué et s’en sort pas trop mal: cette présence d’esprit la séduit beaucoup.
…
Après le discours, il regarde Juliette et lui fait signe qu’il se vengera. Juliette jubile.
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