18. Par procuration - Liang

13 minutes de lecture

Take my picture now, shake it 'til you see it

And when your fantasies become your legacy

Promise me a place in your house of memories

Prends ma photo maintenant, secoue-la jusqu’à ce que tu la voies

Et quand tes fantasmes deviennent ton héritage

Promets-moi une place dans ta maison des souvenirs

Panic ! At The Disco — House of Memories

Mercredi 9 juin 2021

Je dépose Axel devant un parc, à côté de chez lui.

— Désolé pour la balade, s’excuse-t-il.

— T’inquiète pas, c’est pas important. Prends soin de lui.

Je le regarde s’éloigner pour rejoindre Tristan. Je savais qu’ils étaient proches, mais je n’avais pas réalisé à quel point. Trop bien installé sur mon petit nuage, je n’ai pas voulu voir. Avant de disparaitre, il se retourne et me fait un signe de la main.

Plus tôt dans la journée, quand je me suis retrouvé seul dans la chambre d’Axel, je n’ai pas pu résister. L’occasion d’en apprendre plus sur lui était trop belle. Je suis trop lâche pour lui parler, mais toujours très fort pour fouiner. Lorsque j’ai commencé à toucher les objets, c’est l’aura charismatique de Tristan qui m’a sauté au visage. Le doudou, le lit, les fringues… Tristan était partout.

Mes mains se serrent sur le volant. Je dois mettre ma jalousie et mon ego de côté, surtout en ce moment. Le plus important c’est que Tristan aille bien. J’envoie un message à Mei pour la rassurer.

— Déjà rentré ? me demande ma grand-mère.

— Ouais, j’ai rangé les clés et les papiers de la voiture dans la tortue en céramique.

— Tout va bien ?

Je force un petit sourire, elle me connait trop bien.

— Oui et toi ? Ton tournoi de Poker ?

Par chance, elle ne pose pas d’autres questions et me raconte sa journée.

Je prends une douche bien chaude, mais je n’arrive pas à me détendre. Les images tournent en boucle. Je n’arrête pas de penser à Axel et Tristan, l’un contre l’autre. Je suis vraiment idiot.

En sortant de la salle de bain, je trouve Xin et le chat installés sur mon lit. Je vais m’allonger avec eux.

— Que fait une théière devant un ascenseur ? me demande ma sœur.

— Hum… Elle attend pour mon thé ?

— Comment tu sais ? T’es trop fort ! T’es le premier à avoir trouvé !

J’adore lire l’admiration dans les yeux de mes sœurs, ça me fait me sentir important. Elle me saute dessus en riant et prend quand même la peine de m’expliquer.

— Monter comme descendre et mon thé qu’on boit ! Elle est bonne, hein ?

— Très bonne !

— Il est pas là Axel ?

— Si, je l’ai caché sous le lit.

Elle bondit sur le sol, mais avant de vérifier, elle fronce les sourcils et me défie du regard.

— C’est une blague ?

— Oui…

Elle se met quand même à plat ventre sur le parquet et examine.

— Oh trop dommage, je veux trop qu’il m’apprenne à grimper aux arbres ! Il est trop fort !

— Ça fait beaucoup de trop…

— Quoi ?

— Rien, la taquinè-je. Je lui dirai.

— Et aussi, il est marrant ! Tu crois qu’il connait la blague de la théière ? Tu lui racontes pas hein, je veux lui dire moi-même !

Le chat miaule, saute du lit et court vers la porte qui vient de s’ouvrir. Mei fait son entrée dans ma chambre, suivi de Valentin qui tient le chat dans ses bras. Xin la pointe du doigt.

— T’as pas toqué, l’accuse-t-elle !

J’éclate de rire en voyant l’air consterné de Mei.

— Euh, oui effectivement… mais je dois parler à Liang, c’est urgent. Xin, tu peux nous laisser ?

— Mais j’étais là avant !

— S’il te plait, demande Mei, c’est important.

— Pff encore à faire des secrets… vous m’énervez… Je vous dirai plus rien !

— Des menaces en l’air, ricanè-je. Tu aimes trop parler !

Elle me tire la langue et râle pour la forme, mais se dirige vers la porte.

— De toute façon, si vous parlez de trucs sexuels, ça m’intéresse pas, c’est trop dégoutant ! dit-elle juste avant de sortir.

— C’est fou comme vous vous ressemblez, dis-je à Mei. Mais il semblerait que tu aies changé d’avis sur le dernier point… Vous avez bien révisé aujourd’hui ?

— Mais on révise vraiment ! proteste-t-elle.

Je ricane et Valentin éclate franchement de rire. Mei lui jette un regard noir.

— J’ai rien dit ! proteste-t-il.

— Tête d’œuf ! Tu ris, c’est pire ! En plus, on révisait, bougonne-t-elle. Bon… et Tristan ? Comment il va ?

— Je ne l’ai pas vu. Comme je t’ai dit dans le message, j’ai juste déposé Axel.

Elle passe son doigt sous son nez, contrariée.

— T’inquiète pas. Tu sais, Axel n’a peut être pas l’air, mais il est doué pour prendre soin des gens. Ça va aller.

Elle relève la tête pour m’observer et je redoute le flot de questions. Est-ce qu’elle a compris ?

— Oui, tu as raison, après tout, c’est Tristan et Axel.

Je dois probablement froncer les sourcils, du coup, elle se sent obligée de m’expliquer.

— Tu sais : Tristan-Axel ! Ils sont super amis depuis toujours. Ils sont sortis ensemble l’année dernière, ils étaient trop mignons. Ils se sont séparés, mais je pense qu’ils couchent encore ensemble. Enfin, je sais pas trop… et je ne veux pas savoir ! Mais ce qui est certain c’est qu’ils sont faits pour être ensemble. Faut juste qu’ils grandissent un peu pour s’en rendre compte. Surtout Axel, c’est un vrai gamin, il ne prend jamais rien au sérieux !

Finalement, je crois que j’aurais préféré les questions, parce que sa tirade finit de m’achever. Une fois seul, je m’étends sur mon lit, les bras en croix et fixe le plafond.

Je maudis Tristan, lui, son charisme incroyable, ainsi que son corps trop parfait. Je déraille… la maturité, moi aussi je devrais y songer… je deviens très con. Vivement que cette journée se termine, elle n’a tellement rien à voir avec celle que j’avais imaginée. Moi qui me voyais faire ma déclaration à Axel…

***

Xin agite sa fourchette devant mes yeux.

— Liang !

— Oui ?

— Tu m’écoutes pas ! râle-t-elle.

— Désolé, j’avais la tête ailleurs.

Elle met sa fourchette devant son visage, ferme un œil et m’observe entre les dents.

— Hum… je vois ! conclut-elle.

Puis elle se lève de table, et m’entoure de ses petits bras.

— D’accord. C’est pas grave ! Je te pardonne ! Mais la prochaine fois, tu devras m’écouter deux fois plus ! Et aussi jouer avec moi aux legos.

— Ça marche !

Xin me fait un grand sourire, puis embrasse ma main. De l’autre côté de la table, ma grand-mère nous observe, attendrie.

Après le diner, alors que je suis dans la cuisine en train de remplir le lave-vaisselle, Nainai vient me rejoindre.

— Tu es sûr que tout va bien xiǎo hóu zi* ?

À chaque fois qu’elle m’appelle comme ça, j’ai l’impression de redevenir enfant. J’affiche un sourire que j’espère rassurant.

— Oui, ne t’inquiète pas, je suis juste un peu fatigué.

Elle me fait signe de me baisser, puis dépose un baiser sur mon front.

Afin d’éviter de me morfondre seul dans ma chambre, je regarde une série policière avec Mei et notre grand-mère. Le spectacle se passe aussi bien dans la salle que sur l’écran. Notre petit jeu est d’élaborer des théories et d’être le premier à trouver le tueur. Mei est forte en déduction, mais pas lorsqu’il s’agit de comprendre l’humain et est souvent incapable d’expliquer le mobile. La spécialiste des comportements humains c’est notre grand-mère et sa longue expérience de la vie.

Ce soir, je ne suis pas vraiment concentré sur l’intrigue, mais les écouter débattre m’amuse. Je décroche totalement en voyant un message d’Axel sur mon téléphone.

Axel : coucou

Liang : Ça va ?

Axel : oui, Tristan vient de s’endormir, ça va aller

Liang : et toi ?

Axel : ça va aussi

Axel : c’est gentil de demander

Axel : ♥

Je meurs d’envie de répondre à son baiser, mais je me retiens.

Axel : tu as regardé le caillou ?

Liang : non pas encore

Axel : OK tu me diras. Y’en a d’autres que j’ai envie de te prêter.

Liang : merci

Axel : on se voit bientôt

Axel : bisous

Liang : bisous

Loupé pour le bisou…

Plus je fréquente Axel, plus je l’apprécie, parce qu’il est juste adorable. Je me suis souvent demandé pourquoi il se contentait de papillonner d’un garçon à l’autre sans jamais se poser. Ça ne lui ressemble pas, il est tout plein d’amour. Maintenant, je comprends pourquoi. Son cœur est déjà pris.

Une fois l’épisode terminé, je rejoins ma chambre. Je me couche et éteins la lumière afin de mettre fin à cette journée.

Mais bien entendu, mon cerveau en a décidé autrement et refuse de me laisser tranquille. Tristan est partout dans ma tête. Il est à ma place. Celle dont je rêvais. Je ne peux pas m’empêcher de penser à eux deux, enlacés dans le petit lit d’Axel. Je ne peux même pas me dire que je me fais des films, parce que je les ai vus. Je vais finir par le détester, c’est idiot, il n’y est pour rien.

Je rallume la lumière, mes yeux me piquent. Je me relève et m’installe à l’ordinateur, espérant me changer les idées, je lance un jeu, puis le referme. Je n’ai gout à rien, tout me soule.

J’attrape mon pantalon et fouille les poches pour retrouver la pierre, puis la range dans le tiroir de ma table de nuit, à côté du fameux foulard. Mes doigts s’attardent sur le tissu, avant que mon cerveau me dise stop, je l’attire contre moi.

Je tends l’oreille, la maison est silencieuse, je ne devrais pas être dérangé. Je me relève tout de même pour verrouiller ma porte, puis m’installe confortablement sous la couette avec le foulard. Je ferme les yeux, prends de grandes inspirations et je me laisse glisser dans le passé.

Deux mains extrêmement pâles jouent avec le foulard. Cette fois encore, je ne vois que le visage de Damasio, la bouche entrouverte. Sa langue aguichante qui vient caresser ses lèvres. Son regard fasciné.

L’inconnu attrape le foulard, il l’entortille sur lui-même. Il attache les poignets de Damasio ensemble et les remonte au-dessus de sa tête. Il est tout offert à son partenaire. Et celui-ci joue avec lui, le faisant languir afin de faire grimper le désir.

Les doigts blancs caressent la joue de sa proie, puis son torse

— Tu me veux ? demande une voix rauque.

Damasio répond d’une même voix, gémissante, suppliante : « Oui ». Il ne pense plus à rien, il s’abandonne, tout n’est plus que plaisir.

J’aimerais être à sa place. Le fantasme d’être offert, mais surtout celui de lâcher prise. Pouvoir être libéré de mon corps, de mes désirs… de mon cœur.

* xiǎo hóu zi (小猴子) : lapinou en mandarin, surnom affectueux donné aux enfants.

***

Samedi 12 juin 2021

Axel m’a proposé de l’accompagner à une fête, j’ai poliment décliné. Je préfère rester chez moi. Prendre de la distance… jouer avec le foulard.

Pourquoi est-ce que je me sens coupable ? Ce n’est pas si grave. C’est juste un fantasme masturbatoire. Un plaisir que je vis par procuration. Beaucoup moins risqué et surtout moins douloureux que de tomber amoureux.

La réalité, c’est qu’effectivement, ça calme mes hormones, mais pas mes sentiments. Je n’arrive pas à me débarrasser de cette nostalgie qui me colle à la peau. J’aimerais juste que tout redevienne comme avant. Passer du temps avec Axel, rire de manière insouciante. Mais c’est impossible, je ne peux plus faire semblant.

Alors je me concentre sur l’inconnu. Je veux en savoir plus, découvrir ce qu’il est. Comprendre pourquoi est ce qu’il échappe aux souvenirs. De quoi ou de qui se cache-t-il ?

Le scénario est toujours le même. Chaque nuit, j’attends que toute la maison soit endormie, je verrouille la porte de ma chambre, puis je m’installe sous la couette, dans le noir. Toucher le foulard me ramène encore et encore sur le canapé du local de l’asso. J’essaye de voir l’homme à la peau blanche. Je prétends que je mène une enquête, mais je me mens à moi-même. Tout ça n’est que prétexte, car chacune des visions se termine toujours de la même manière : je gémis de plaisir avec Damasio. Puis je me roule en boule et m’endors frustré et honteux.

***

Lundi 14 juin 2021

— Est-ce que tu peux aller chercher Xin à l’école ? me demande ma grand-mère.

— Oui pas de souci.

— Merci !

Face au miroir de l’entrée, elle se passe la main dans les cheveux pour se recoiffer. Puis elle attrape son grand chapeau mauve.

— Attends, demandè-je, on est lundi ! Elle ne rentre pas avec Ciara et Lucas ?

— Non, pas aujourd’hui.

Je retrouve pourtant Ciara devant la grille de l’école juste au moment où les enfants sortent. On fait le chemin du retour ensemble. On papote alors que Xin et Lucas courent devant.

— Liang, me demande-t-elle, tout va bien en ce moment ?

— Ça va, et toi ?

— T’es sûr ? insiste-t-elle. Tu sais que tu peux me parler…

Je ricane.

— Ok je comprends mieux ! C’est un guet-apens.

— Merde, lâche-t-elle. J’avais prévenu ta grand-mère ! Je suis pas douée pour ce genre de trucs, j’ai aucune subtilité.

— Je confirme, dis-je amusé.

— Enfin, bien entendu tu peux me parler, j’étais sincère ! Elle s’inquiète…

Je laisse échapper un petit soupir.

— Oui, je sais, je lui ai pourtant dit que ça n’était pas grave…

Ciara me jette un regard insistant.

— … C’est juste une peine de cœur…

— Oh merde… avec Axel ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

— Pas grand-chose. Alors que j’étais enfin décidé à lui parler, j’ai découvert qu’il en aimait un autre.

— Quel bawbag* ! Je suis désolae pour toi.

Je hausse les épaules.

— Je vais m’en remettre, faut juste que ça passe.

— J’en doute pas, mais je sais que ça fait mal. T’as le droit d’être triste. Je suis là si tu veux parler ou ne pas parler, ça me va aussi !

— Merci.

Plus tard dans la soirée, je rejoins ma grand-mère dans la cuisine et l’aide à éplucher les légumes.

— Nainai, je sais que tu t’inquiètes, mais c’était pas la peine d’envoyer Ciara en mission ! Ça va.

Elle secoue la tête, déçue que son plan ait échoué.

— Mais c’était gentil, ajoutè-je, pour me rattraper.

Je dépose un baiser sur sa joue

— Tu sais mon grand, tu mènes ta vie comme tu l’entends. Si tu es bien à la maison, ça ne me pose pas de souci. On s’en fout de ce que pensent les gens. Ça semblait te convenir avant. Je sais que le retour à la fac a été difficile, mais je crois qu’il t’a aussi fait du bien. Tu as rencontré des amis…

— Oui, c’est vrai. Comme tu dis souvent, y’a du positif et du négatif dans chaque chose.

Elle acquiesce.

— Mais depuis une semaine, tu as l’air préoccupé.

Je m’en veux qu’elle se fasse du souci comme ça.

— Désolée Nainai, je vais me reprendre en main.

— Non, je ne te fais aucun reproche ! J’aimerais juste pouvoir t’aider, mais je ne comprends pas ce qui t’arrive. Est-ce qu’il s’est passé quelque chose ?

Sentir sa détresse, son amour pour moi, me fait monter les larmes aux yeux.

— C’est juste une peine de cœur, bafouillè-je. Ça va aller.

Elle fronce les sourcils, puis secoue la tête.

— Cette fille est idiote !

— C’est un garçon et il n’a rien fait de mal.

— Un garçon ? Liang, tu es… gay ?

— Non, bisexuel… En fait… j’aime les deux.

— Oh ! s’exclame-t-elle enthousiaste, comme Tristan ! Et bien, ça ne change rien. Je suis désolée, ce garçon est idiot !

Elle m’entoure de ses bras pour me câliner, mais je n’arrive pas à profiter du moment. Même ma grand-mère me parle de Tristan. Il est partout et je n’ai aucune envie d’être comparé à lui.

Je sais que c’est quelqu’un de bien. Il est important pour ma sœur. Ambre et lui ont été ses premiers vrais amis. Mais actuellement, j’aimerais pouvoir ne plus penser à lui, l’effacer.

Je me demande si l’inconnu peut faire ça, me faire oublier Tristan… et Axel. Non… non, non. Même si actuellement ça fait mal, je ne veux pas oublier Axel. Son sourire, sa voix, sa gentillesse, ses blagues, la manière qu’il a d’attraper ma main… Je ne veux pas qu’il disparaisse de ma vie.

Cette nuit encore, je me retrouve seul avec mes fantasmes et les souvenirs d’un autre. En reconnaissant ces mains blanches, je frissonne déjà de plaisir. Elles caressent un visage, mais ce n’est pas Damasio. Une femme est étendue sur un lit. Une petite chambre, une lumière tamisée, un fond de musique rock. Elle porte de fines dreadlocks vertes. Elle sourit, elle est jolie.

Elle retire son haut et dévoile sa poitrine, il pose ses mains blanches sur sa peau noire. Le moment est si beau qu’on dirait un tableau.

Lorsqu’il attrape entre ses lèvres l’un de ses tétons, elle se cambre et son souffle s’accélère.

— Attache-moi ! le supplie-t-elle.

Il rit alors qu’elle lui tend un foulard, que je reconnais aussitôt.

— Attache-moi…

Un nom est murmuré, mais aussitôt il pose un doigt sur ses lèvres comme pour l’effacer, si bien que je ne le comprends pas.

Je sens le désir prendre possession de son corps. Plus rien d’autre n’existe. Comme Damasio, elle s’abandonne entièrement à son amant.

Après qu’elle a joui, ils se serrent l’un contre l’autre et échangent quelques paroles. J’essaye de saisir les mots, mais tout s’efface comme un rêve qui s’évapore au réveil.

J’aurais au moins aimé connaitre son nom. Retrouver celui que tout le monde a oublié.

Après tout, nous sommes deux voleurs de souvenirs. Il efface toutes traces de lui et moi je prends les moments des autres pour me créer une vie.

Lequel des deux est le plus monstrueux ?

* Bawbag : insulte écossais qui désigne le scrotum, qu’on pourrait traduire par sac à couilles. Souvent utilisé à la légère entre amis.

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