Prologue
Ciel dégagé. Le radieux soleil de midi brille sur un joli petit quartier lambda.
On s’en fiche.
Une jeune femme arrive en voiture chez elle, se gare, sort de la voiture, et se dirige vers la porte de sa maison.
On s’en fiche.
Elle appuie sur la poignée. C’est fermé à clé. Elle râle, fouille dans son sac à main … Elle a pas la clé. Elle se remet à grogner, et sonne.
Après un petit moment, un homme – son mec – vient lui ouvrir en s’excusant. Elle l’engueule sur sa manie de toujours tout fermer à clé, mais en fait là on s’en contrefiche.
On retrouve le mec dans le salon, retournant s’asseoir dans son fauteuil pour continuer à jouer sur son téléphone. En arrière-plan, sa femme déballe des sacs de courses dans la cuisine.
Mais c’est pas intéressant.
La fille l’appelle pour lui faire essayer des fringues qu’elle lui a acheté. Le gars lui demande d’attendre qu’il finisse sa partie. La fille en est un peu irritée, et recommence à l’engueuler sur ses manies et sa façon de la traiter comme sa bonniche ou sa mère.
Là-dessus, le mec lui demande de se calmer, met son jeu en pause, et lui annonce qu’il se rend aux toilettes et qu’après il est à elle. Les engueulades repartent de plus belle, mais la jeune femme reçoit un appel d’une copine, à qui elle clame qu’elle tombe bien, et lui déballe alors tout ce qui vient de se passer.
Le gars, visiblement saoulé, expire un grand coup et monte aux toilettes à l’étage.
LÀ, ça devient intéressant.
Car c’est LÀ que va se dérouler l’histoire.
Le gars ouvre la porte des toilettes, et sourit en voyant l’écriteau qu’il a lui-même posé dessus la semaine passée :
« CHIOTTES »
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