Chapitre 13
— Dangereux ? Voyons Mr.Pillard, soyez sérieux. Vous parlez de deux jeune homme de première année. Ils ne contrôlent probablement pas très bien leur pouvoirs mais comme tous leur camarade.
Mr.Pillard deviens enragé, se met à murmurer des choses. Je crois percevoir une prière.
— Mais c’est la prophétie ! Il faut les renvoyer Mme.Scars. S’il vous plaît, supplie le professeur.
Je sens le regard de Drake dans mon dos alors que je tourne la tête vers Nate comme si il comprends mieux que moi cette histoire de prophétie. La directrice nous demande alors de quitter son bureau pour tenter de calmer le professeur de théorie et pratique des pouvoirs. Drake, Nate et moi nous levons de nos chaises et quittent alors son bureau. Une fois sorti du bureau, Drake et moi avançons vers le foyer alors que Nate part de l’autre côté.
— Où va tu ? Demande alors Drake à Nate.
— J’ai quelque chose à faire, réponds ce dernier sans prendre la peine de se retourner.
Drake lève les yeux au ciel et nous continuons notre chemin vers le foyer des Bleus. Aucun d’entre nous n’ose discuter de ce qu’il vient de se passer.
Soudain, Drake entame la conversation.
— C’est quoi cette histoire de prophétie ?
— Je n’en sait rien, dit-je, l’esprit ailleurs.
— Tu n’as pas envie d’en savoir plus ? Demande Drake, un pointe d’excitation dans la voix.
— En savoir plus ? Même si je le voulais, comment on ferai ? On ne sait rien à part de fait qu’il y a une prophétie.
— Qui vous concerne sûrement, toi et ton frère.
— Moi et Nate, dans une prophétie, ça m’étonnerai. Je pense juste que Mr.Pillard est fatigué. Tu as vus sa tête, il a l’air épuisé.
— Réfléchis deux minutes. Cette prophétie peux expliquer le comportement étrange des professeurs envers Nate et toi.
Nous nous arrêtons alors, par hasard, devant la bibliothèque.
— S’il-te-plaît, au moins savoir de quelle prophétie le professeur parle.
— D’accord, finis-je par murmurer, avec résignation
Nous nous installons sur une grande table entre deux énormes bibliothèque. Nous commençons alors à chercher tous les livres parlant de légendes, de prophétie, concernant des êtres magiques ou humains. Nous passons alors plus de deux heures à feuilleter de vieux ouvrages et découvrons plein de légendes en tout genre. « Légende de la licorne », « Prophétie du jeune garçon à deux tête » et d’autre plus connu comme « Le monstre du Loch Ness » ou « Le triangle des Bermudes ». Vers seize heures, nous décidons de rentrer au foyer, sans avoir avancé sur cette prophétie.
— Ce n’est pas possible, souffle Drake. Ça fais un mois que l’on cherche, on a fais tout les livres de la bibliothèque et on a toujours aucune idée de quelle prophétie parle Mr.Pillard.
Alors que je prépare mes affaires pour rentrer chez moi pour les vacances de la Toussaint, Drake se jette sur mon lit et commence à me sortir tout un tas de légende qu’il a appris lors de nos nombreuses escapades à la bibliothèque.
— Écoute Drake, ce soir, on rentre tous chez nous. Je vais oublier cette histoire de prophétie le temps de deux petites semaines de vacances et tu dois faire de même, je pense.
— Un mystère t’entoure, toi et ton frère, et tu vas « oublier », tu te moques de moi. Mon père travaille à la bibliothèque municipale. Je continuerai de chercher.
Ce mois a été intense. Les professeurs nous ont donnés beaucoup de devoirs pour ne pas en avoir pendant les vacances. De même pour les évaluations. Mr.Pillard a accepté de nous reprendre en cours mais il est toujours aussi distant et effrayé dès qu’il doit s’approcher de Nate ou moi.
Je boucle ma valise, soulagée. J’ai hâte de retrouver ma famille, il me manque tellement. Je descends les grands escaliers blancs, sors du foyer des Bleus, Drake sur mes talons et nous nous dirigeons vers les bus magiques. Les bus sont presque les mêmes que ceux qui sont venus nous chercher au mois d’août sauf que ceux-ci ne contiennent que quatre étage et non cinq. Sur chaque bus est indiqué un numéro et un à sept. Je m’approche de la soute, y glisse ma valise et celle de Drake et montons dans le bus un. Les étages du bus sont peint en fonction de notre couleur. Nous montons alors un escalier et arrivons à l’étage des Bleus. Un groupe de fille est déjà assis sur les sièges face à la vitre. Je reconnais alors Pauline et l’une de ces amies, Perle, qui s’approche vers nous.
— Alors, prêts pour les vacances ? Nous demande t-elle.
Je rougis et finis par dire.
— J’ai hâte de revoir ma famille.
Nous nous sommes rapproché de Pauline depuis quelque temps. Elle aussi essaie de comprendre pourquoi les professeurs se comportent étrangement avec moi mais elle n’est pas au courant pour l’histoire de la prophétie.
— Et vous n’avez toujours pas découvert pourquoi les professeurs se comportent étrangement en votre présence ? chuchote elle soudainement.
— Non, réponds Drake.
Elle se rapproche de nous et murmure.
— Vous comptiez me parler quand de la prophétie ? Je sais que vous êtes au courant car Mr.Pillard vous l’a dit.
Un frisson me parcours alors l’ensemble du corps et je reste sans voix. Depuis quand est-elle au courant ? Et de quoi est-elle au courant particulièrement ?
J’allais lui demander ce qu’elle sait lorsque Gabriel nous rejoint et nous coupe dans notre conversation.
— Mettez vous tous à vos places, ceinture attaché et merci de ne pas vous lever ou chahuter. Le dernier sera à Beauvais dans deux heures.
Puis Gabriel s’installe sur le siège en face de nous, nous empêchant alors de discuter avec Pauline qui se trouve devant lui.
— Comment est-elle au courant ? Tu lui as dit ?
— Mais tu es fou, jamais, rétorqué-je. Je me demande ce qu’elle sait sur cette histoire.
Nous passons le reste du trajet silencieux, par crainte que Gabriel nous entende. Je me plonge dans un livre sur les dragons que j’ai emprunté à la bibliothèque pour m’occuper pendant les vacances. Au bout de trente minutes de route, je lève la tête pour regarder par la fenêtre et aperçoit ma maison au loin. Je fais alors un signe à Drake qui as mis son casque avec du rock’n’roll à fond et lui désigne ma maison. Le bus s’arrête. Gabriel se lève pour nous aider à prendre nos valises. En passant le grand portail, j’aperçois papa et maman sur le pas de la porte. Je leur saute alors dans les bras et me met à sourire.
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