Chapitre 17

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Mme.Scars monte sur une pierre, situé à côté d’elle.

— Excusez moi, pourrais-je avoir le silence.

Les élèves se tournent tous vers la directrice, de même que le groupe d’enseignant. Un silence pesant s’installe.

— Comme vous le savez probablement, un smash s’est introduis dans l’école. Le smash a été détruit et ne ferai plus de mal à personne. Cependant, il faut que je vous annonce que plusieurs élèves ont été blessés. C’est pourquoi je suspend les cours de la journée. Si certain souhaitent rentrer chez eux, qu’il aille voir leurs référents et signale leur départ. Le bâtiment de contrôle des pouvoirs est fermé jusqu’à nouvelle ordre. Pour ceux qui se sentiraient stressé ou mal par ce qui vient de se passer, sachez que l’infirmière et la psychologue pourrons vous recevoir sans problème.

Mme.Scars descend de son rocher, tapote le bras de l’infirmière et se dirige vers Drake, Pauline et moi.

— Naël, j’ai une nouvelle difficile à t’annoncer.

Je porte alors toute mon attention sur l’infirmière qui prend le relai de la directrice.

— Ton frère, Nate, était dans la salle dans lequel est apparu le smash. Il est gravement touché. Il l’ont transporté à l’hôpital mais ce n’est pas sûre qu’il survive. Il était avec des deuxième et troisième année. On en sait pas plus pour l’instant mais saches que si tu veux discuter, je suis là. Et la psychologue aussi.

Les deux femmes et mes deux amis me fixent tristement, en s’attendant probablement à ce que je m’écroule ou me mette à pleurer, mais rien. Juste le vide intérieur et extérieur. Nous rentrons dans l’école pour la première fois depuis une heure. Je vais m’asseoir sur le banc le plus proche et me met à réfléchir. Le seul moment où je sors de ma rêverie est quand j’entends hurler mon nom. Je laisse la tête et aperçoit mes parents, complètement paniqué.

— Oh mon Dieu Naël, tu vas bien. Merci d’avoir veillé sur lui, dit elle en s’adressant à Drake et Pauline. Tout le monde t’attends, on va voir ton frère à l’hôpital. On été tellement inquiet.

Maman et Papa prennent mes affaires où je retrouve Genna, Luz et Adam, que maman a été cherché à l’école précipitamment. L’ambiance est pesante et inabituel. Luz et Adam n’arrête pas de pleurer, Papa roule beaucoup trop vite, Maman demande au Ciel d’épargner son fils et Genna et moi restons muet tout le long du trajet.

En arrivant à l’hôpital, nous sommes accueilli par un infirmier en tenue verte, l’air fatigué mais chaleureux. Ils indiquent à Papa et Maman la chambre de Nate mais les mineurs ne sont pas autorisés. Nous attendons presque trois heures avant d’avoir des nouvelles. Nous voilà alors tout les quatre, dans une garderie rempli d’enfant aux pouvoirs magiques. Je montre à Genna, Luz et Adam ce que j’ai appris à faire de mes pouvoirs quand Papa et Maman reviennent nous voir, après une heure. Nous nous levons tous d’un seul coup et Luz et Adam courent jusqu’à eux.

— Comment il va ?

— Il est brûlé sur le bras et le torse, mais il va s’en sortir. Grâce à vos uniformes, il n’est pas mort.

— Quel est le rapport avec l’uniforme ? demande Genna.

— Un sort est jeté à leur uniforme pour limiter les blessures si il vient a y en avoir. C’est ce qui a sauvé la vie de Nate.

— Quand est-ce qu’on pourra le voir, Maman ? demande Adam, la voix triste.

— Il le transfère bientôt dans un autre service. Vous pourrez allez le voir à ce moment-là. En attendant, il est tard. Essayez de dormir un peu.

Nous nous allongeons alors sur des lits de campement mis à disposition. Maman et Papa bordent les petits et ils sombrent tous dans un sommeil agité, sauf moi.

Pendant que tous le monde dort, j’observe les allées et venues des médecins, des infirmières… J’aperçois qu’un médecin rentre dans la salle et regarde les membres de ma famille, tour à tour. Voyant que je ne dors pas, il me demande de me lever et de le suivre. Nous franchissons la porte et commençons à discuter.

— Je suis le docteur Prum. Je m’occupe de Nate. Tu es son frère ?

— Oui. J’étais aussi à l’école quand ça s’est produit. Comment il va ?

— Il vient d’être transféré. Tu peux aller le voir, si tu veux, et je préviendrais tes parents quand ils seront réveillées. On y va ?

Je hoche la tête et nous entamons un long couloirs. Au bout d’un moment, il me désigne une porte. Je hoche alors la tête pour le remercier et rentre dans la chambre. Nate à un gros bandage autour du torse et un autre au niveau du bras. Il ne dort pas. Je m’approche alors de lui mais je reste debout, à l’observer.

— Où sont papa et maman ? demande Nate, sur un ton méchant.

— Ils dorment. Le médecin a dit que je pouvais venir. Il c’est passé quoi là-bas ?

— Ça ne te regarde pas ! répond-il, sèchement.

— Nate, arrête tes bêtises deux minutes. On est frères. Dit moi ce qu’il c’est passé.

Je sens la colère monter en moi. Plus je discute avec lui, plus une colère noire monte. Elle est prête à exploser.

— Bon, tu m’énerves, dit moi ce qu’il c’est passé, hurlais-je.

Machinalement, je forme un cercle avec mes mains et un portail apparaît. Mais il est différent des autres. D’habitude, j’aperçois un objet ou quelque chose qui me signale que cette endroit existe, mais là, le portail est tout noir. Plus ma colère monte, et plus le portail deviens puissant. Il commence à aspirer les objets alentours dans son trou sans fin.
Attiré par le vacarme, j’entends le personnel soignant tambouriner à la porte, mais sans réussir à l’ouvrir. Alors que ces poings claquant contre la porte font encore monter ma colère, une grosse fissure se dessine sur le mur de la chambre. Elle se prolonge jusqu’au sol et commence à s’élargir. Pendant ce temps, Nate, toujours allongé dans le lit, commence a paniquer et à hurler à l’aide. Le portail a tout aspiré autour de lui. Murs, meuble, matériel médical… Alors qu’il ne reste que Nate, son lit et moi dans ce qu’il reste de l’hôpital, le lit de Nate s’approche dangereusement du portail. Je commence alors à repenser à la prophétie. Je suis en train de détruire la Terre, la prophétie est réelle. Le lit se situe a quelque centimètre du portail lorsque je reviens à moi. Je tente de refermer le portail. Mes bras me font mal et les cris de Nate sont de plus en plus fort.

Soudain, le lit de Nate sombre dans ce trou sans fin. Paniqué, je tend mon bras pour tenter de le retenir mais je tombe à mon tour dans mon propre portail.

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