Après 4h de route nous arrivons au chalet dans les Alpes. Marie et Julie dorment à poing fermé. Je vais voir le proprio du chalet qui nous a attendus alors qu’il est presqu’1h du matin. Je lui paye le chalet et les courses qu’il a fait pour nous, et nous pouvons nous installer. J’ouvre la portière d’Anna et je m’accroupis pour me mettre à son niveau.

- Eh, on est arrivé ma belle. Dis-je en caressant sa joue

Ses yeux s’ouvrent et ça me tord les tripes de ne pas pouvoir voir le vert de ses yeux.

- On est arrivé. Dis-je pour la sortir de son sommeil

Elle grogne un peu mais finit par sortir de la voiture. Madame n’a pas le réveil facile on dirait bien. Lorsque nous rentrons, la chaleur du chalet nous enveloppe. Le proprio a mis la cheminée en route et il fait bon. Il y a un très grand salon qui fait aussi salle à manger et un coin cuisine dans un renfoncement. Tout est en bois. Je vais voir où mène la porte arrière et vois une super terrasse.

- On va être trop bien ici mon pote. Dis-je à Jack

- Ouais, eh tu ne fais pas le con hein ?

- Non t’inquiète.

On fume une clope et nous rentrons rejoindre les filles qui discutent dans la cuisine.

- Elles ont trouvé leur place c’est bien. Dis-je pour faire grincer des dents.

- Va te faire foutre Parker. Me lâche Julie alors que ça copine me fusille du regard.

Ca fait vraiment chier de plus voir les couleurs ça me manque de ne plus voir le vert de ses yeux s’assombrir lorsque je la fais chier. J’ouvre le frigo voir ce qu’on va pouvoir grignoter et nous sortons quelques cornichons, de la charcuterie et du fromage pour un repas rapide.

- Y a combien de chambres ? Demande Julie

- 2

- Tu déconnes ? Me demande Marielle

- Non, tu m’as tripoté pendant que je dormais, tu peux bien dormir avec moi.

Ca passe ou ça casse. En tout cas elle n’a pas l’air hyper à l’aise. Ca craint pour ma gueule là.

Faut dire que tu n’y vas pas de main morte là.

Ca va je lui ai pas dis que j’allais la baiser.

Question de temps ça.

- Je ne t’ai pas tripoté ! Et je ne dormirai pas avec toi !

Je lève les yeux au ciel et elle me fusille du regard.

- Il me faut une surveillance h24, si je fais une crise. Tu vas pas forcer ta pote à dormir sans son mec quand même.

- C’est bas ça Mick’ !

C’est pourtant vrai, je peux faire une crise de manque à n’importe quel moment mais si j’ai pris ce gîte à 2 chambres c’est surtout pour dormir avec elle. Ouais c’est salaud je sais mais elle m’a tripoté alors c’est ma manière à moi de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Et puis c’est surtout parce que tu sais que ça favorise les rapprochements

Elle m’a tripoté ! Et laissé en rade. Ca se fait pas !

- Jte jure que c’est vrai, demande à Jack. Dis-je pour trouver du soutien

- Ouais j’avoue s’il tape une crise vaut mieux que quelqu’un dorme pas loin et si tu peux éviter de me séparer de ma reine, je t’en serais très reconnaissant Marielle.

Ca c’est mon pote !

Oh le complot.

Elle est foutue elle peut plus dire non.

- Tu me touches, t’es mort jte préviens. Me lâche-t-elle

Curieux de voir ça tiens.

Et voilà c’est parti.

- C’est toi qui me touche quand je dors pour info.

Je me prends un doigt d’honneur et je ricane comme un con.

- Et tu ne fumes pas dans la chambre !

- Ok j’irais sur le balcon comme ça tu te les pèleras.

- Je sens que ça va être les vacances les plus longues de toute ma vie. Ronchonne-t-elle

Et moi je pense que ça va être les plus belles. On finit de manger et on monte les sacs dans les chambres. On a tiré au sort et nous avons eu la plus grande. Elle a un lit immense King size à baldaquin, il est sérieux là le mec, depuis quand on a ce genre de lit putain !

- Super, très…romantique. Dit-elle

- Ouais, on va pouvoir bien dormir. Dis-je en jouant de mes sourcils

Elle lève les yeux au ciel et ça me fait marrer. La chambre communique avec l’unique Salle de bain qui se trouve entre les deux chambres. Baignoire, douche, deux lavabos et un chiotte, parfait.

- Et merde ! Crache ma coloc de pieu depuis la salle de bain.

- Quoi t’as tes règles ?

- Mais non pfff j’ai oublié ma brosse à dents.

- Tiens, prends la mienne.

- Une brosse à dents ne se prête pas Mickaël.

- Pour info on partage le même pieu, et je n’ai pas envie d’avoir l’haleine d’un phoque à coté de moi, donc tu te laves les dents ou tu dors dehors.

Elle ronchonne mais accepte ma brosse à dents. Je profite de ce temps pour aller me fumer une clope à l’air frais de la montagne.

- T’es en train de geler toute la chambre Mickaël !

- Putain tu vas me casser les couilles tout les soirs comme ça ?

- T’avais qu’à prévoir 3 chambres. Dit-elle les bras croisés.

Putain ça lui fait des sacrés nichons cette position. Et puis ce petit pyjama noir, j’aime beaucoup. Il lui tombe à la perfection sur les hanches et son haut arrive au dessus son nombril.

- Allez au lit princesse Anna.

Elle grogne mais va se mettre sous les grosses couettes. Je me déshabille et sens son regard sur moi.

- Fais-toi plaisir. Dis-je

- N’importe quoi. Dit-elle en se tournant pour ne pas me voir.

Je retire un à un mes vêtements et va la rejoindre.

- A force d’être au bord tu risques de te casser la gueule tu sais.

- C’est mon problème. Bonne nuit.

- A toi aussi.

Je n’aurais pas cru que ça aurait été si compliqué de partager mon lit avec elle mais là je me tape une gaule d’enfer et impossible de dormir. Faut que je me branle, ou mieux, qu’elle me branle. Putain n’importe quoi moi.

- Arrête de bouger stp je n’arrive pas à dormir. Râle-t-elle.

Un bon coup de rein te ferait pioncer.

- Désolé d’être vivant. Dis-je

- Dis pas ça stp. Dit-elle d’une fois grave.

Aurait-elle flippé de me perdre ? D’après Jack elle ne m’a pas lâché. Je compte bien sur ces vacances pour en savoir plus sur la raison de son intérêt pour moi alors qu’elle ne cesse de me montrer l’inverse.

- Je suis désolé de te mêler à tout ça. Dis-je

Ouhhh des excuses, ah ouais carrément.

Ta gueule.

Elle ne dit rien et un silence pesant s’invite. Bordel j’ai tellement envie d’elle, son petit pyjama me hante. Comment elle est en dessous, rasée, épilée, naturelle, une petite touffe. Faut que je sache, ça me hante. A sa respiration elle ne dort pas.

- Faut que je te pose une question Marie.

Non, tu ne vas pas oser !

- Quoi encore ?

- T’es épilé ou pas ?

Oh putain tu as osé !

- Quoi ?

- Ta chatte, tu l’entretiens à quel point ?

Ouais fallait que je sache et pas sur que lui mettre la main dans son pyjama pour savoir est la meilleure solution.

Je confirme.

- Non mais t’as un vrai problème toi ! Ca ne te regarde pas !

- Ca me perturbe, j’ai besoin de savoir.

- T’es un gros malade toi.

- Vas y dis moi, tu m’as peloté et j’ai rien dis.

- Je ne t’ai pas peloté !!!

- Attend arrête, tu m’as caressé le ventre et tu l’as embrassé, j’en suis sur que t’aurais fini par me la sucer.

- Stop, c’est bon je vais dormir sur le canapé. Tant pis pour toi si tu fais une crise.

Je lui attrape le poignet pour la garder près de moi et en un mouvement je la mets sous mon corps.

- Lâche-moi !!! Putain t’es nu en plus !!!

- Ouais c’est comme ça que je dors avec ou sans meuf dans mon pieu.

- Lâche-moi Mickaël ou je crie !

- Hum j’aime bien quand une femme crie.

- Stp, lâche-moi, tu vas me faire quoi ? Me violer ?

Merde, elle croit vraiment que je compte la forcer à coucher. Je la lâche aussitôt et me remet à ma place.

- Je ne voulais pas te faire peur, je voulais juste…

- Ferme là Mick’

- Marielle, jte jure que je ne ferai jamais un truc qui va à l’encontre de ce que tu veux, putain ça fait chier !

Je me lève et enfile mon bas de pyjama et me casse en bas. C’est trop compliqué de dormir avec elle.