Chapitre 24 - Marielle
Je ne suis plus vierge. Oh mon dieu, je ne suis plus vierge ! J’ai une sensation au fond de moi qui s’est logée depuis que je l’ai senti en moi, quelque chose qui me donne envie de pleurer de joie, comme une libération et une fierté de m’être donnée à cet homme. Il picore quelques chips, un peu de jambon et des olives, on s’embrasse de temps en temps et je me colle contre lui. On finit par s’endormir. Lorsque je me réveille, la nuit est tombée et j’ai de l’énergie à revendre. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Je le regarde dormir et il est magnifique. Je lui pose un baiser rapide et décide de sortir de ma cachette mais la maison est vide et vu les bruits qui viennent de la chambre, Ju et Jack ne s’ennuient pas. Je descends au salon et mets un peu de musique avec le téléphone que Mick’ m’a racheté pour se faire pardonner d’avoir cassé le mien. Je fais quelques étirements et je n’ai presque plus mal. Mes muscles ont besoin de bouger alors je fais quelques pas de danse. J’ai fais du moderne jazz jusqu’à l’arrivée des jumeaux, vu que c’était loin de la maison mes cours, j’ai du arrêter car il n’y avait pas de transport allant jusqu’à la salle et puis ma mère avait besoin de moi. Mais très souvent je danse chez moi car mon corps à besoin de se défouler. Je mets ma musique préférée, celle de Dépêche mode, personal Jesus et commence à danser. Mon corps réclame son corps et j’ondule sous le tempo qui me met dans une sorte de transe sexuelle. Je caresse mon corps, l’étire, je m’assouplis, je me mets à genoux, les cuisses écartées et descends jusqu’à ce que mon entre jambe touche le sol. J’ai envie de lui, j’ai besoin de le sentir en moi. J’ai envie ! Je monte le rejoindre et viens doucement sur lui.
- Salut toi. Dis-je en lui souriant lorsqu’il ouvre les yeux.
- Eh salut bébé, comment tu vas ?
- Très bien et toi ?
- Ca va, il est quelle heure ? Dit-il
- 22h30.
Il s’étire et je sens son érection se former sous moi et mon corps ondule dessus alors que je fonce sur ses lèvres pour l’embrasser.
- T’as envie toi.
- Très, pas toi ?
- Difficile de ne pas avoir envie de toi bébé.
Je lui souris.
- Tu ne saignes plus ?
- Non.
Il m’allonge sur le lit et m’embrasse en me déshabillant. Je me sens très bien lorsque je suis nue contre lui. Il me regarde comme si il m’admirait et j’ai de plus en plus confiance en mon corps et ma féminité. Il me lèche mes tétons et sa main vient contre mon ventre puis entre mes cuisses.
- Oh bébé t’es trempée.
- J’ai… très envie… de toi.
- Hum…dit-il en enfonçant un doigt en moi.
Oh mon dieu que c’est bon quand il bouge son doigt en moi !!! Il me sourit fièrement. Je veux qu’il me possède encore !!! Son sexe se pose à mon entrée…Oui vas-y !!! Je suis déchaînée et haletante et ça le fait rire.
- Mick’ !!!
- Oui oui tu vas l’avoir.
Je veux !!! J’en ai besoin !!! Ouiiiiiiiiiiiii !!! Enfin je le sens rentrer en moi, ça me fait grimacer car c’est encore sensible mais très vite le plaisir prend le dessus. J’aime ses baisers dans mon cou qu’il dévie sur ma poitrine. Il embrasse mes seins, les lèche, aspire mes tétons tout en bougeant doucement en moi.
- Ca va ? Me demande-t-il
- Ohhhh oooouiiii
Je perds le contrôle de mon corps qui ondule et suit les mouvements de Mick’ qui vont de plus en plus vite.
- Encore !!!
Ses traits sont plus durs, sa mâchoire serrée, il va plus vite mais je vois ses muscles très contractés car il doit surement se contenir. Heureusement car je ne supporterai pas plus vite. Je me cale contre lui et son bras s’enroule autour de moi. Je sens que le plaisir a finit de bâtir mon orgasme coincé au fond de moi. Je suis prête à jouir, je ne suis pas loin et lorsque Mick’ déforme le fond de mon vagin, il libère mon orgasme et le sien.
Le lendemain je me lève avec le sourire et c’est en fredonnant la chanson de Dépêche mode que je prépare le petit déjeuner pour tout le monde.
- Eh beh, t’as l’air d’être en super forme toi ce matin. Me lance Julie avec un sourire qui va vouloir me faire parler.
- J’ai très bien dormi.
- J’en doute pas. Alors…raconte.
Et voilà qu’est ce que j’avais dis.
- Bah…c’était top.
- Ah bah ça je m’en doute vu qu’on t’a pas vu de la journée mais qu’on t’a entendu toute la nuit. Ricane-t-elle
- Vous m’avez entendu ? Je fais tant de bruit que ça ?
- Ah bah t’esp as très discrète mais ce n’est pas grave hein, au contraire, nous ça nous a chauffé.
Oh mon dieu !!! Elle éclate de rire alors que je suis morte de honte.
- Il a été doux j’espère ? Me lance-t-elle
- Il a été parfait Ju’, vraiment parfait.
Elle me regarde et me sourit comme lorsqu’elle veut jouer le rôle de la grande sœur.
- Puce, on parle de Mick’ là hein, t’attache pas trop à votre « relation » mime t’elle
- Et pourquoi ça ? Dis-je en croisant les bras
- Parce que Mick’ ce n’est pas le genre à ce mettre en couple Marie, il baise les filles puis les jette. Alors éclate-toi mais n’oublie pas que c’est avec Mick’ que tu le fais.
Elle n’a pas tord, Mick’ m’a rien promis mais je ne peux pas cacher que j’aimerai qu’il change juste pour moi. Je suis bien avec lui et même si on s’est détesté toute notre vie et bien là j’ai plus envie de me chamailler avec lui.
- Ce soir c’est boite de nuit les meufs !!! Crie Jack en sautant des dernières marches de l’escalier.
- Ta gueule !!!! Hurle Mick’ de la chambre qui a du se faire réveiller par la voix portante de Jack.
- Lève-toi et viens voir ce que ta meuf vient de nous préparer.
- Ce n’est pas ma meuf !!!! Et j’arrive.
Et voilà, il vient de confirmer ce que vient de me dire Julie qui me regarde avec un sourire compatissant. Je ravale ce que je ressens et tente de lui sourire lorsqu’il vient nous rejoindre à table.
- Putain c’est trop bon. Dit Jack en dégustant mes gaufres au miel.
- Bon alors on se fait une boite ce soir ? Demande Mick’
- Bah si ça tente ces demoiselles y en a une à 15 bornes, elle n’a pas l’air très grande mais ça peut être cool d’aller danser un peu.
- Bien sur que ça nous tente, en plus Marielle danse trop bien !!! Dit Julie.
Je lui souris.
- Tu fais toujours de la danse ? Me demande Jack.
- Je ne prends plus de cours mais je danse toujours à mes heures perdues. Ca fait partie de moi la danse.
- Putain tu te rappelles quand on les matait depuis le velux de leur salle de danse ? Demande Jack à Mick’ que je regarde étonnée de cette révélation.
- Comment oublier, c’est comme ça que j’ai appris que ma bite pouvait durcir dans mes mains.
Jack éclate de rire alors qu’avec Julie on manque de s’étouffer.
- T’en fais plus toi non plus ? Demande Mick’ à Julie
- Non j’ai arrêté bien avant Marie. Ca ne m’intéressait plus.
- Et toi Marie pourquoi t’as arrêté ? Me demande Jack.
- Et bien ma mère ne pouvait plus m’emmener à cause de mes petits frères et puis fallait que je l’aide alors j’ai arrêté.
- Putain mais t’en as fais depuis petite, t’aurais pu devenir prof ou un truc dans le genre.
- J’entrainais déjà les plus petites quand j’avais 14 ans mais bon c’est comme ça.
- Eh, ce soir tu nous fais un méga show ! Crie-t-il excité
Mick’ me regarde sans rien dire tout en me souriant. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête mais j’aimerais bien savoir. Au lieu de parler il mange sa 3ème gaufre au beurre salé. J’avais pu voir qu’il aimait ça car il met du beurre salé dans tous ses plats. Pendant toute la journée on se sera pas trop parlé, juste des broutilles alors que j’ai envie de me coller dans ses bras, de faire l’amour comme cette nuit. Je dois me faire une raison mais mon cœur n’est pas d’accord je crois.
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