Quod venit, periit
~Souris d’un rire qui crisse ;
~~Girouette à tout vent.
~~~La pluie élime l’huis-clos
~~~~Et les brisants mes fondations.
~~~~C’est là un petit rocher,
~~~Perdu, au milieu de l’eau ;
~~Une maison dont je connais
~Le moindre recoin. Ça sent bon
~La bise des hivers d’antan,
~~L’écho passé des rires d’été,
~~~Les embrassades jaunes aprés
~~~~Les gouttes au coin des joues rougies.
~ᵯ Peut-être il y a-t-il du bon ?
~~ᵯ Isolé las, à balayer
~~~ᵯ Tout l’horizon, ces formes que j’aime !
~~ᵯ Il faut éclairer, tenir bon,
~ᵯ Éprouver, que ce rien ne passe ‽
~~~~Je souris, d’un rictus humide,
~~~Celui qu’ignore contusions,
~~Fêlures ceignantes, râles sibilants ;
~Autant d’éclats que j’égrène.
~Ce petit rocher noyé,
~~C’est un bastion pour les âmes
~~~En peine, enjouées ou perdues.
~~~~Une citadelle que je garde
~~~~Malgré tempêtes et déluges,
~~~Malgré grabuges, erreurs,
~~Malgré terreurs, et défaites.
~Je persiste et souris.
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