C'était mon ami
Ma tête appuyé contre son cœur, je songeai à une vie sans mon ami. Sans personne pour m'aimer comme il le fait...
Il prit dans sa main un morceau de plastique puis le pressa, presque aussitôt, la vitre encore noir il y a de ça 2 minutes, se retrouva envahie de personnes en costume nous souriant, puis, ils se mirent à bavarder tous ensemble avec ferveur.
Le changement d'ambiance n'affecta en rien l'humeur de mon maître qui se mit à écouter attentivement leurs propos. Il pressa de nouveau le plastique, les gens dans la vitre parlèrent alors bien plus fort. Mon maître remarqua mon apeurement, il se baissa, puis posa son front contre le haut de ma tête, tout en chuchotant des paroles certes apaisante, mais que je ne comprenais pas.
"Tu n'as rien à craindre Jack, ce n'est que la télé."
Le simple timbre de sa voix suffit à m'apaiser. Il déposa un baiser sur mon front puis me caressa les oreilles...
Je m'endormis donc, en espérant que cette tranquillité restera comme elle l'est, pour toujours...
Le lendemain, une plainte déchirante m'arracha des mains de Morphée. Tous les sens en éveils, je scrutai alors tout ce qui m’entoura, je vis mon maître debout en train de se tenir le dos. L'expression de son visage trahissait une violente douleur. Il me regarda amoureusement, puis sourit pour montrer que tout allait bien. Toujours pas convaincue, je me rapprochai de lui en couinant. Il se baissa, non sans difficulté, puis m'étreignit avec affection.
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