Une société de femmes-fleurs

Une minute de lecture

On entend souvent les femmes être comparées à des fleurs.

L’adolescente, fleur en bouton pleine de promesses…

La jeune adulte, fleur éclose, pleine d’attraits : couleurs, parfums…

La femme mûre, qui peut avoir porté ou non des enfants, et tôt ou tard vouée à se faner, et se flétrir…

Si les femmes étaient des fleurs… alors les hommes seraient :

– des profanateurs : cruels, ils s’attaquent aux femmes-boutons-de-fleurs, attirés par la promesse qu’elles représentent, les détruisant au passage. La femme-bouton-de-fleur risque de faner avant même d’éclore, irrémédiablement détruite. Si elle survit, sa floraison sera ternie par la souffrance, ses pétales frémissant de peur.

– des abeilles : ils butinent d’une femme-fleur-éclose à l’autre, et se désintéressent totalement qu’elles portent ou non des enfants-fruits.

– des fleuristes : ils coupent une femme-fleur-éclose, la mettent dans un joli vase ou l’entourent de beaux rubans : ça fait joli. Si elle flétrit, peu importe qu’elle ait porté des enfants-fruits : ils la jettent sans pitié, lui reprochant d’avoir fané et en prennent une autre, à laquelle ils feront subir le même sort.

– des jardiniers : ils prennent soin de la femme-fleur. Lorsqu’elle donne naissance à un enfant-fruit, même fanée, ils continuent de prendre soin d’elle, jusqu’à ce qu’elle fleurisse de nouveau.

Et toi, mâle humain qui lit ce texte, de quelle sorte es-tu ? Un jardinier avisé, je l’espère, pour le bien de ta femme-fleur...

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