Le Culte de Marciello
Une brise glacée me ratrappa au bout de l'impasse étroite et me rappella une fois de plus que nous êtions bien au milieu de la saison froide.
Humide et nocturne, elle m'obliga à fermer un peu plus la capuche de ma sombre robe. J'entrainai au passage, d'un geste maladroit, une îde nouilles vide dans sa chute.
Je l'aurais bien ramasser en temps normal, mais l'entassement démentiel de déchets déjà présent dans cette rue n'en fit pas valoir la peine.
De plus, j'avais mieux à faire. En effet, sterriblement en retard au rendez-vous.
Je laissai donc le carton à sa place, par terre, et toquai à la familière porte en bois au bout de l'allée.
Une petite ouverture s'y révela aussitôt et des yeux vinrent rencontrer les miens.
"Que vennez-vous faire ici ? dit la voix.
- De la Bible j'en ferai du charabia. De l'infamie j'en ferai le destin."
Sans même attendre que je finisse, l'individu derrière la porte débloqua les vérous et m'ouvrit.
"Tu es en retard !
- Oui, je sais.
- Qu'est-ce quit'as pris autant de temps ?
- Euh, le traffic."
Je rentrais et commençais à descendre les escaliers en colimaçons de pierre avec Aguarès.
Il me regarda bizzarement, comme s'il doutait de ma parole.
"Et bien, on a faillit commencer sans toi, me dit-il.
- Oh, ça aurait limite été mieux...
- Dis pas ça ! Tu sais bien que le maître n'aime pas qu'on remette en question les traditions. Je vais pas pouvoir rattrapper ton cul à chaque fois !"
Je ne répondis pas. Le faire, ça aurai été prouver qu'il avais raison.
Une fois arrivés en bas, nous fûmes acceuillis par tous les frères nous encerclant sous les grandes colones.
Aguarès me donna une tape sur l'épaule et me chuchotta:
"Bon, essaye de profiter du spéctacle; car moi je vais pas me gêner.", puis il partit rejoindre les autres.
Bien qu'une pression énorme poussait sur mon dos, je savais que je n'avais rien à caindre de la Fratelli. Du moins, pour ma sécurité.
Du moins, pour l'instant...
On s'écarta au milieu pour laisser passer le maître, Baël. Je me prosternai sur le champs. Un automatisme qui m'a sauvé bien des fois.
Malgré sa capuche plus ample encore que les autres, j'arrivais tout de même à ditinguer le bout de son visage stoique, vielli par le temps, pointillé ça et là de rèches et blancs poils de barbe.
Il intonnat, de sa voix naturellemnt forte:
"Tu es en retard Seere.
- Oui Seigneur..."
Silence.
"Encore."
La honte me prit à la tête.
Soudain, je senti le regard de tous les frères me transpercer. Ils me déteste tous, même Aguarès.
Je suis sûr qu'au fond d'eux, ils rêvent que ce soit moi le sujet du prochain rendez-vous.
"Pardonez-moi Seigneur..."
Je baissai la tête, poussant ma soumission au maximum. J'était pathétique à voir.
Baël ne répondit que d'un soupir de décéption; puis reparti derrière l'altar.
Derrière lui se dressait une statue gigantestesque de Marciello, enfermé dans la crypte sous une voûte décorée.
Il était grand, et beau. La quarantaine, un peu enrobé. Un combo casquette et salopette souvent imité, jamais égalé.
Mais surtout, une moustache caractèristique qui fait tout le charme du personnage.
La statue de Marciello se tenait au centre de la crypte, comme il se tient au centre de la Fratelli.
Nous existont en conséquance de ses actions. Nous savons le secret qu'il cache.
Les autre diront que lorsqu'on parle Marciello, c'est le destin qui est en jeu.
Mais c'est faux.
Dans Super Shenanigans Brothers, ce personnage somme toute étrange possède une capacité unique et surpuissante, pouvant le faire sortir de n'importe quelle mauvaise situation et gagner sans effort.
Officellement, elle n'as qu'une chance sur 500 d'avoir ces effets. Autrement, elle est inutile.
En revanche, la réalité est bien différente. Nous savons quoi faire pour engandrer chaos et destruction, mais nous avons décidé volontairent de ne pas le faire.
Nous avons décidé de garder le monde dans une certaine ignorance, une certaine médiocrité pour le petit italien.
Tant est si bien que si CETTE information, le Savoir interdit, venait à s'échapper, plus rien n'aurai de sens.
Les gens ne jouraient plus que Marciello, l'équilibre serait rompu. Le chef dit souvent que des choses bien plus sombre adviendraient.
"Seere !"
Baël me tira de me pensées. Je me releva sur le champs.
"Approche, nous allons commencer."
Ce n'était pas mon vrai nom. Et pourtant, avec le temps, et puisque que Baël semblait une des seules personnes à considérer mon existence dans le monde, j'en oubliait comment je m'appelais vraiment, et devenait le frère Seere pendant un moment; pour lui.
Je m'éxécutai alors, et rejoignis les rangs de la Fratelli.
Le maître, toujours derrière l'altar, passa en revu ses hommes, puis scanda:
"Mes frères ! Nous avons été une fois de plus victimes de trahison ! De blasphème ! De tragédie !"
Les dits frères s'échangèrent des regards et murmures inquiets. De la comédie, puisque tout le monde savaient déjà pourquoi nous êtions là.
Quelqu'un a tenté de fuiter le Savoir interdit.
"Calmez vous mes frères, calmez vous. Soyez rassurez car nous savons qui a commis tel crime !"
Des gouttes de sueur commencèrent à parler mon front. Je n'avais pourtant rien à me reprocher.
Ou du moins, je n'avais rien fait de tout à fait condanable par la Fratelli.
Je ne pouvait pas empêcher cette peur de la secte malgré mon amour inconditiennelle envers celle-ci.
Un méchanisme d'auto-défense de ma vie d'avant certainement. J'aurais bieu eut envie de m'en débarasser depuis le temps.
"Qu'on apporte les déchu !"
C'était Andromalius. Il était trainé sur le sol par deux frères, avant d'être jeté devant l'altar.
Andromalius était ce qui pouvait se rapprocher le plus d'un ami parmi la Frateli.
Il semblait sincérement effrayé par celle-ci, et ne venait jamais à ce genre de rendez-vous.
Il me faisait part de ses doutes, et je l'écoutait. Je comprenais ce qu'il ressentait.
Baël s'addressa au pauvre homme:
"Andromalius, tu as le droit d'être jugé, puisque telle est notre loi."
Le maitre fit le tour pour aller à s'addresser face à lui.
Il était affalé sur le sol, à bout et amoché de toutes parts, de grosses gouttes de sueurs coulant sur ses sales habits écorchés.
Ils ont dû le garder en isolement pendant des jours.
"Andromalius, reprit Baël. Tu as été prouvé coupable de trahison, fourberie et lacheté envers la Fratelli. Mais ton plus grand crime a été d'abuser du Savoir interdit face à des individus éxtêrieurs à la communauté.
- S'il vous plaît Seigneur, ayez pitié !", plaida soudainement l'accusé les larmes au yeux en appréhension de ce qu'il va se passer.
Il s'aggripa à la robe du maître, le priant de le pardonner. La peur de la mort se lisait sur son visage.
" J'était obligé ! Je devais gagner ce tournoi !"
Sans écouter ce que Andromalius disait, Baël attrapa le calice de métal posé au préalable sur l'altar.
"Pour toi, le voleur, ton avidité sera puni par le nombre de fois qu'elle t'as sauvée."
Il le frappa une première fois le fémur d'une vitesse surprenante.
"Une première fois, lors du second match, pour humilier ton advesaire !"
Il le refrappa deux fois. L'homma criait de douleur.
"Deux fois, au troisième match, car tu ne pouvait pas te ratrapper au terrain !"
Il le frappa quatre fois ensuite. En écoutant pau dessus des beuglements, on pouvait entendre ses os se briser.
"Quatre fois, au quatrième match, parce que après tout, foutu pour foutu, autant le faire !"
Il le frappa de façon multiples et violante, des giclées de sang s'envolant tacher les collones de la crypte.
Baël ne comptait plus. Il laissait sa rage aller.
"Et finalement, après le 5ème match, tu t'en va sans honneur avec l'argent de la compétition ! Sait tu la probabilité qu'une telle chose arrive ?!"
Andromalius, les jambes brisées de toutes parts, ne répondi que par un douloureux sanglot.
Le prêtre reprit:
"Une chance sur 4500 qu'une telle chose arrive. Penses tu cela équilibré ?"
Cette fois-ci, il n'attendit même pas de réponse de la part de l'accusé.
Il commandat directement à ce qu'on le remette en isolement.
Le deux frères qui l'avais trainé jusqu'ici s'exécutèrent, et le remenère dans les ténèbres de la crypte, alors qu'il recommenca à crier.
Baël repartit de son côté, et l'assemblé se fit plus disparate.
La trahison de mon ami était une très mauvaise nouvelle pour moi. Naturellement, parce que c'était une personne que j'apprécié.
Mais, aussi, car ma connexion avec lui donner une même idée à toute la Fratelli:
Que je serais le prochain avec les jambes brisées.
Je pouvais sentir, plus encore qu'avant, les regards des frère m'empalé vivant. Ils rêvent que je trahise la communauté.
Mais je ne leu ferai pas ce plaisir.
Pourtant, en passant ma main sur mon visage, je senti une matière visqueuse qu'y était posé.
Une tache de sang, propulsé sur mon front.
Je m'essuie complétement et quitta la crypte, sous les yeux de Marciello, devenu un peu trop macabre à mon goût.
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