Chapitre 39 - Prémices ...
Cet homme veut ma mort.
Alors que mon corps est sur les starting-block pour entamer certainement la plus belle course de ma vie, Riley décide de prendre son temps. Il joue avec mes nerfs et mon corps, en me torturant délicieusement. Je n'ai aucune idée de la façon dont il s'y prend, ni même en soit que c'était possible, mais son baiser s'intensifie et ralenti en même temps.
C'est délectable, mais insoutenable.
Nos souffles se mêlent, s'enlacent, et se confondent. D'un coup, le corps de ce Dieu vivant s'éloigne de moi sans prévenir. J'en ressens alors une grande souffrance que je ne peux expliquer. Pourtant, il ne me quitte pas pour autant. Riley m'admire, me contemple et je l'espère me désire. Ses yeux brillent comme s'ils se reflétaient dans la lumière de la lune. Il me tend doucement ses mains pour me relever. Je n'hésite pas et les saisis. Son contact m'électrise une seconde fois. Debout devant lui, sa tête se penche délicatement sur le côté et il continue la contemplation.
Je me mords la lèvre volontairement cette fois. King le remarque, mais ne dis rien. Doucement, il s'approche de moi en un pas et je sens ses mains se rapprocher du bouton de mon jean noir. Je me retiens de ne pas baisser les yeux pour l'observer en plein ouvrage. La peur d'être plongée dans le plus merveilleux des rêves, m'empêche de baisser les yeux.
Depuis le jour où nous avions fait l'amour dix ans plus tôt, je n'avais encore jamais ressentie autant de douceur de sa part. Ceci m'a toujours étonné chez lui. La plupart des gens, même les femmes qu'ils fréquentent ne voient que la bête en lui. Mais, il sait se montrer si doux que je me désarçonne instantanément. Riley m'offre un léger baiser sur mes lèvres, avant de s'agenouiller devant moi à hauteur de mon nombril. Passant ses mains sur l'intérieur du tissu de mon pantalon, il recouvre ma peau d'une chair de poule incontrôlable.
Je frissonne.
Ses mains sont si chaudes et si douces que dans un mouvement de grâce absolue, il tire mon pantalon vers le bas et l'hôte totalement de mes pieds sans s'arrêter un instant. Il observe longuement le tissu noir recouvrant mon intimité et sourit infiniment. Le rouge colore mes pommettes.
Reconnaît-il la nouvelle collection ?
Avant de me dominer de toute sa hauteur, il m'embrasse les cuisses à l'aide de ses mains. Riley remonte doucement en passant sur mon nombril avec soin puis sur mes côtes et le dessus de ma poitrine. Croulant sous les baisers torrides dont il me recouvre, ma tête bascule en arrière, les yeux clos, délivrant mon cou de mes cheveux moites.
Dans un même élan, ses mains caressent ma peau en remontant vers mes épaules pour ôter le dernier bout de tissu recouvrant mon corps. Il ne reste plus que mon soutien-gorge noir assortis à mon string.
Bizarrement, je ne suis plus gênée. Un jour, il m'a dit qu'il préférait toucher les femmes avec de la chair plutôt que des sacs d'os. Je n'ai plus honte de mon corps aujourd'hui. L'air frais de la pièce me caresse la peau, et mes tétons délivrés à l'instant par Riley durcissent a l'air et pointent vers mon assaillant. Pendant un long moment, il les contemple. Puis, il m'embrasse de nouveau, et me caresse.
Saisissant tout d'abord tendrement, et entièrement mon sein qui tient presque dans la paume de sa main, il en pince l'extrémité en le stimulant ce qui me chatouille le bas-ventre. Kingsrock s'attaque à mon cou. Son grognement vibre sur ma peau, et je ne peux réprimer un sourire satisfait. Sa langue s'échappe pour venir recouvrir ma peau brûlante de désir. Je n'en peux plus, c'est un vrai supplice. J'essaie de le délivrer de sa chemise, mais il finit par terminer mon intention, sans s'arrêter de m'embrasser.
Grand Dieu.
Mon souvenir ne lui fait pas honneur...
Déjà à l'époque il était absolument magnifique, mais aujourd'hui le poids de l'âge embellit davantage ce Dieu vivant. Sa peau lisse et des muscles forts se dessinent sous mes doigts en parcourant son torse. Je profite de mon accès en le parsemant de petits baisers chauds et désirable. Son souffle s'intensifie, je sens que la frustration de ne plus me dominer le gagne.
Très vite, il me bascule en arrière de façon à ce que mon dos rencontre l'assise confortable du canapé. Je suis allongé de tout mon long. Mes côtes ressortent légèrement sous la cambrure de colonne vertébral. Comme par nécessite, il me domine encore de sa hauteur et me toise. Je sais qu'il aime ça. Je me mords la lèvre comme pour l'inviter à venir me rejoindre, et il ne tarde pas.
Penché sur moi, Riley écarte doucement mes cuisses et m'embrasse tendrement la partie la plus moelleuse protégeant d'ordinaire mon intimité. Je tressaille. Le bout de son nez me chatouille la peau, et vient se poser sur le cœur gonflé de mon désir. Il embrasse mes lèvres inférieures par-dessus la dentelle caressant ma peau humide. La finesse du tissu me laisse ressentir la chaleur ardente de ses lèvres impatientent de m'honorer.
— Je t'en supplie.
Sous ma demande déformée par l'embrasement de l'instant, le lion rugit, et passe à la vitesse supérieure. Un de ses doigts tire sur le tissu et s'attaque à sa proie. Sa bouche embrasse enfin l'amertume de mon corps brûlant. Je sens sa langue s'immiscer dan la fente et frôler mon clitoris gonflé.
Je lâche un cri.
En un rien de temps, Riley ne joue plus à me torturer car il en souffre autant que moi. King me dévore littéralement, il me goûte, il me baise avec sa bouche jusqu'à plus soif. Sa langue lampe intégralement toute mon intimité. Ses doigts s'enfoncent dans la chair de mes hanches mais la douleur n'est rien comparé au plaisir.
Continuant sa torture, son muscle tourbillonne ma chair, dévorant ainsi tout le nectar que mon corps lui offre en cadeau. À ce rythme, il ne me faut pas plus de cinq minutes pour que mon sang monte dans les tours. La pression dans l'air est à son maximum et une vague de plaisir déferle en moi, me picotant les orteils au passage comme à chaque fois que je jouis.
Mon héros me laisse le temps de redescendre un peu en pression et en profite pour ôter son pantalon dévoilant ainsi une poutre magistrale dressée pour le plus grand bonheur de mes yeux. Je salive de nouveau, excitée à l'extrême. Je me redresse rapidement et me retrouve à ses genoux contemplant son sexe débordant de vitalité.
Non sans expertise, je saisis d'une poigne plutôt ferme la base de son attirail avant de l'insérer au plus profond dans ma bouche en un seul coup.
Sa virilité gonfle encore jusqu'à l'extrémité de ma gorge, et son étreinte me coupant de tout oxygène arrache un grondement profond de la gorge de mon amant. Pris de pulsion, il me saisit la tête par les cheveux, et me force à aller encore un peu plus loin...
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