Chapitre 40 - Intense...
Au bout d'à peine quelques va-et-vient dans ma bouche, ses mains m'attirent violemment en arrière. Il me soulève rapidement, et m'embrasse ardemment. Son haleine fraîche se mélange au goût de son sexe inscrit sur ma langue.
C'est terriblement grisant.
Riley finit par enlever mon string sans perdre de temps. Se penchant un instant vers la table d'appoint situé à côté du canapé, j'entends le bruit familier du papier plastifié qui se déchire, mais je n'y prête pas réellement attention. Je suis bien trop obnubilé à mater ce corps magnifique s'étirant sous mes yeux subjugués. Une légère nuance rosée se démarque malgré ce chef-d'œuvre. La rencontre de ses côtes avec mon bureau lors de la bagarre laisse déjà des traces de guerre.
Sans me lâcher des yeux, Riley enfile la capote d'une main experte. Alors que je ne m'y attends pas, il me saisit les hanches pour me retourner sans ménagement. Je lâche un petit cri de surprise, mais me concentre tout de suite lorsque je le détecte écarter légèrement mes lèvres pour s'insérer de tout son long en moi, sans même les prémices d'une pénétration douce et lente.
J'expire bruyamment tentant de graver dans ma mémoire la sensation de sa virilité touchant de bord à bord toute mon anatomie J'aime le sentir en moi. Sa queue me remplit et m'écarte de la plus délectable des façons.
Pendant un bref instant, il se fige en moi comme pour savourer sa dominance. Me saisissant les poignets sur les côtés, il les glisse délicatement dans mon dos courbé, alors que mon visage s'engouffre un peu plus dans le coussin du canapé pour palier une certaine stabilité.
Riley fait en sorte que je ne bouge pas les mains en les englobant avec la sienne puissante, avant de me caresser la fesse de l'autre puis de la claquer à plusieurs reprises. À chaque collision avec ma peau, de petites décharges électriques se diffusent dans ma chair, dans mon sang et dans mes os. Ce bref contact me chauffe et me brûle, resserrant naturellement mon vagin sous les impacts. Je mouille encore un peu plus, et me sens prête pour affronter la tempête qui m'attend.
Lentement, Riley entreprend de me marteler en douceur puis avec dynamisme. Il est fort et athlétique, sans même le regarder, cela se sent au rythme assuré de son bassin.
Il ne montre aucun signe de fatigue, et continue de me combler pendant encore et encore. Une douce chaleur monte encore en moi mais je ne compte pas jouir tout de suite. Je veux savourer l'instant. C'est presque aussi bon que la jouissance. Au bout d'un moment, Riley ralentit le rythme, puis se retire, me faisant grogner de désapprobation.
Une torture de plus ? Je n'y survivrais pas.
Sans attendre son accord, je me redresse, et me retourne pour lui faire face. Il ne s'attendait pas à ça. La peau rougissante par l'effort et le souffle haletant, ses yeux m'explorent emplit de désir. Je coupe court à sa gêne apparente et l'embrasse de toute ma force et avec une sensualité à pleurer.
Visiblement satisfait, il me rend mon baiser au centuple, manquant de peu de me faire jouir avec sa langue contre la mienne. Je le sens gronder en moi et ses mains galopent sur mon corps entièrement nu et avide de lui.
S'attardant sur mes fesses en les malaxant, King finit par me relever délicatement tout en me collant à son corps. Dans une entente parfaite, nos corps s'emboîte à la perfection et m'arrache un rugissement enivrant de satisfaction. Cette position est magique. Je ne me suis jamais senti aussi complète...
Et même, presque à déborder de lui.
Ma tête s'évanouit en arrière, et il se lance dans un mouvement expert de bassin. Nos corps écrasés l'un contre l'autre se mettent à suer sous l'effort et le rythme effréné.
Sa bouche continue de camoufler la peau de mon cou sous une vague de baisers, entre deux bouffées d'oxygène. Sentant le plaisir monter ardemment, je saisis son visage. Il ne ralentit pas, et me fixe droit dans les yeux. J'ai envie qu'il me voit jouir.
Sans perdre mon courage, je laisse mon visage se déformer par le plaisir. Mais je ne lâche rien, et continue de l'observer avec passion. Il me contemple, me scrute, me brûle du regard. Ce n'est que lorsque ma gorge déploie un son magistral pour lui faire part de son talent, qu'il me suit de justesse dans une musique rauque et profonde en terminant sa danse en moi par quelques coups encore plus intense.
Complètement vidés et comblés, nous restons entrelacés encore quelques minutes. Ses bras enserre mon corps, et mon visage s'enfouit dans son cou. Un parfum musqué léger s'y échappe mêlé à de la sueur et ma propre odeur. J'aimerais rester ainsi toute ma vie.
Au moment où il se met à bouger pour sortir de ce méli-mélo de chair, la horde de papillons en furie continue de stagner dans mon bas-ventre. Riley croise de nouveau mon regard dans un silence devenu coutumier chez lui. J'ai l'impression que tout a changé, ses yeux ne sont plus autoritaires, il ne me regarde plus de haut. Maintenant, je suis son égal. C'est presque avec tendresse que je le contemple en train de me sourire, puis d'embrasser une dernière fois, mes lèvres endoloris de notre débâcle.
— Attends ici je reviens.
Sa voix se fait basse, son souffle est encore irrégulier, mais je l'écoute, et le contemple marcher vers le rideau rouge. Riley m'offre un spectacle divin sur ses fesses, étonnamment musclés et rebondis en même temps.
Quelques instants plus tard, j'entends le grincement d'un mitigeur de douche usé, et de l'eau en jet qui se fracasse contre les parois d'une vitre. Ivre morte de plaisir, je m'affale littéralement sur le canapé, respirant encore nos effluves émanant de ma propre peau ainsi que du tissu de l'assise.
Je ne regarderais plus jamais ce canapé de la même manière !
Ma respiration et encore rapide et je parviens juste à calmer les battements de mon cœur, si ardemment torturé. J'ignore combien de temps s'écoule, mais lorsque j'aperçois King revenir le corps luisant avec une serviette nouée autour de la taille, je sens que les papillons ne sont pas prêts de partir...
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