Histoire 1: L'étrange réapparition du croquemort d'un tout petit village, au millieu de complètement nulle part.
Tout commença le jour de la mort du vieux croquemort du coin de la rue, qui s’occupait toujours joyeusement de mesurer les cercueils des gens et de passer par toute la procédure d’un croquemort. Mais depuis sa mort, quelque chose d’un peu excentrique arriva dans notre ville à tous. Un vieil homme était venu avec une caravane énorme remplie de je-ne-sait-quoi. Nous étions tous venus le voir, devant la porte de l’église, là où il était en train de prier. Il n’avait rien dit, même pas après sa prière. Il était juste resté là, devant l’église, à nous regarder d’un air brut, sec et un peu mal au début, puis s’était tourné vers la porte de l’église, avait marmonné quelques mots grognons et était parti. Moi-même, je n’avais pas vraiment compris la situation, et j’ai l’impression que personne n’avait une simple petite idée de ce qui pouvait s’être passé. Cet homme mystérieux, avec cet air étrange et sa caravane, venant prier devant notre église, et repartant quelques minutes après, n’était qu’un excentrique qui n’avait aucune opinion sur le monde, à mon avis. Mais venir dans ce village en particulier, en plein hiver, avec une caravane remplie d’objets et de brics-à-bracs, ça n’avait pas beaucoup de sens.
Enfin, pour la plupart des gens dans ce village, cet homme était un excentrique, bourru, grognon, catholique, et qui était un vendeur de ferrailles et chiffons. Je ne savais pas réellement pourquoi tout le monde était en train de parler de lui-même après deux semaines et demie, jusqu’à lundi matin de la semaine dernière, le 31 décembre. Ce matin-là, je m’étais levé d’un bon pas, pas aussi déprimé que d’habitude. J’avais regardé par la fenêtre, comme chaque matin, et j’avais vu de la neige partout dans le village, comme depuis le premier décembre exactement, pas avant cela. Puis, après tout cela, j’étais allé à la poste voir mon courrier. Je n’en avais pas reçu ce jour-là, comme la plupart du temps. Bref, j’étais allé à la poste, et une jeune dame était venue me parler d’un certain Croque-moulin. Ce Croque-Moulin, c’était le nom du Croque-mort de notre village qui était décédé depuis quelque temps déjà. Elle a poursuivi son récit et m’avait dit qu’un vieil homme dans une caravane voulait me voir devant l’église de notre village, à minuit. Cela m’avait donné des frissons jusqu’à l’heure de rencontre. Je ne savais plus vraiment si j’étais en train de rêver ou non. Voyez-vous, je ne crois pas à dieu. Je ne crois pas du tout à la vie, la mort et puis la résurrection après le décès. Mais quand j’avais appris les nouvelles que la jeune dame m’avait données, j’avais moult doutes et moult confusions jusqu’à minuit.
Soit cette jeune dame de la poste mentait, soit elle disait bel et bien la vérité et elle cachait quelque chose. Je l’avais vu dans son visage, un peu douteux. Remplis d’incertitudes, j’étais allé à minuit voir si ce mystérieux personnage s’était planté. Et, en effet, il était là, juste devant l’église, encore en train de prier, j’en avais des picotements aux mains et peur aux fesses et à mon dos tellement j’en avais peur. Et c’était là qu’il se tourna et m’adressa la parole pour la première fois, toujours avec son regard bourru et authentique, ainsi que déprimant et bien fort fâcheux. Il me salua gentiment, et je fis de même, les mains et le corps tremblant. Sans parler, il s’était levé et m’avait montré un corps, un vieux cadavre, venant de sa caravane. Il me dit alors que c’était le corps du frère du Croque-Moulin, notre croque-mort bien aimé du village. Il me dévoila à ce moment-là son visage, posant une douce bougie sous son front;c’était le visage de Croque-Moulin. Il était toujours intact, vivant, et en bonne santé. Et c’est justement là que tout se compliqua. J'était retourné me couché quelques heures après cela, mais sans succès, car je ne pouvais pas détourner mon attention du "cadavre" que j'avais alors apporté chez moi et rangé dans mon placard pour l'examiner le lendemain avec mon équipe de médecins professionnels, quand il allait probablement se reveiller.
Quand le frêre du croquement s'était reveillé le lendemain, il croyait être au paradis, vers dieu. Le croquement lui-même avait dit avoir ressenti la même émotion à son reveil.
Et de toute façon, je ne sait même plus pourquoi je suis en train d'écrire cette histoire car je suis mort moi-même, en ce moment. Et là, de ce pas, je vous dit, à plus, et bonne nuit, hein.
Par les ancêtres de la mort: Elketrah kolltrehkarth dilkk latrokklsk.
LA FIN.
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