Lundi 19 octobre 2018
Le capitaine Dietsch prend connaissance des différents rapports de la scientifique et reste quelque peu perplexe. Il frappe au bureau du commandant.
— Mon commandant ! Voilà le rapport d’autopsie et c’est pour le moins curieux, dit-il en lui tendant les papiers. Pas de surprise, la mort est due aux chocs sur le crâne. Mais le légiste insiste sur le fait que ces coups ont été donnés avec une très grande force, comme un déchaînement de violence et largement plus que ce qu’il fallait pour donner la mort. Et puis aussi, nous avons trois traces ADN, et que des femmes, pas d’homme.
— C’était donc vraiment un chaud lapin ce Schwartz !
— On peut supposer qu’une des trois traces vient de sa femme, restent quand même deux autres suspectes.
— Si on veut vraiment avancer et ne pas perdre de temps, il va falloir faire des prélèvements ADN sur sa femme, mais aussi sur toutes les femmes du village, du moins dans une certaine tranche d’âge. Et avec ça, pas de trace d’une intervention d’un autre homme, un mari quelconque qui l’aurait tué ?
— Eh non, justement. Pas de trace sur la pierre non plus, et, vu le terrain, il ne faut pas compter sur des empreintes.
— Ça voudrait dire que c’est une de ces deux femmes qui l’aurait tué ? demande le commandant en regardant Dietsch d’un air décontenancé. Incroyable ! Et avec une force anormale presque, du moins pour une femme, vraiment étrange. Bon je vais prendre la température du côté du juge pour voir comment on peut mettre en place ces prélèvements d’ADN, ça nous promet un sacré bordel !
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