Lundi 7 janvier 2019
Lorsque le brigadier Lefebvre arrive à son bureau, le téléphone sonne.
— Oui, Lefebvre.
— Bonjour, monsieur Lefebvre, je suis Ernst Schneider, le bijoutier de Strasbourg, au sujet de cette paire de boucles d’oreilles que vous m’aviez apportée.
— Ah oui, je me souviens très bien.
— Voilà, je ne sais pas si vos recherches ont abouti, mais j’ai peut-être du neuf.
— Non, nous n’avons pas pu suivre leur trace. Donc toute nouvelle information est la bienvenue.
— Eh bien voilà, j’ai discuté, la semaine dernière, avec un collègue de Langres, que je n’avais pas vu depuis longtemps. Je lui ai parlé de cette histoire qui est remarquable et ça lui a rappelé quelque chose. Dans un salon, il y a deux ans environ, lors d’une conversation entre collègues, l’un d’eux lui a dit avoir eu à restaurer une paire de boucles d’oreilles qui dataient des années trente. Il vous faudrait le contacter. Pas cette semaine, il est en déplacement, mais à partir de lundi prochain. Qui sait ? C’est peut-être notre affaire.
— Voilà une information importante, je vous remercie beaucoup, donnez-moi les coordonnées. Et encore merci, dit Lefebvre en griffonnant le numéro de téléphone.
— Service.
Il rattrape Geneviève qui allait quitter la salle. Il lui fait part de l’information.
— Alors ça ! justement alors qu’on désespérait. C’est très bien, on va croiser les doigts, je vous laisse faire. J’ai un rendez-vous au commissariat central et j’ai encore des choses à préparer. Encore merci, Éric, j’ai le cœur plus léger !
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