Mardi 15 janvier 2019

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Ce matin, c’est Geneviève qui doit tirer Bernard du lit :

— Dis donc, t’as ronflé dur cette nuit.

Il a encore le cerveau tout embrumé.

— M’étonnerait, c’est Capucine.

— Mouais, c’est ça, proteste Geneviève en se levant.

Le petit-déjeuner est rapidement avalé.

Au fait, lance Geneviève, tu te rappelles que Julien vient manger avec sa nouvelle copine dans quinze jours, Chloé sera là, bien sûr, mais sans Mathieu, il sera à un concert, je crois.

— Tu inquiètes, on va enfin voir l’Arlésienne !

— Ah ! ce coup-ci c’est pas moi qui médis.

— Je ne médis pas, je trouve simplement que cette personne est assez énigmatique, mais très belle.

— Eh ho, tu vas pas draguer ta future belle-fille !

— Ouh là, tu vas vite, non ?

— Peut-être, mais franchement il a l’air très accro notre Julien.

— N’empêche que j’ai hâte de la voir.

— Moi aussi, allez ! je suis déjà en retard, et elle dépose un baiser rapide sur les lèvres de Bernard.

Toute l’équipe se retrouve au complet ce matin au poste. Éric vient mettre Geneviève au courant de ses recherches de la veille.

— Excellent, la liste se réduit, espérons.

— J’attends une heure, le temps que les bijouteries ouvrent, et on va savoir.

— Ouais, peut-être, soupire Geneviève.

Il se plonge dans la paperasse, mais d’une manière distraite. L’impatience grandit et à l’heure dite il décroche. Rien au premier.

— Allez, celui-là est à Colmar.

— Bonjour, Brigadier Lefebvre du commissariat de Saint-Louis. Il s’agit d’une enquête et je voudrais savoir si vous auriez eu, voici quelques années, une demande de restauration pour une paire de boucles d’oreilles de valeur. Un bijou des années trente.

Silence, signe d’une intense réflexion.

— Ah, qui sait !

— Écoutez, ça me dit quelque chose, mais ce n’est pas moi qui ai effectué ce travail. Il faut que je retrouve, car nous avons ici des compagnons qui passent et c’est sans doute l’un d’eux. Je m’en occupe, je vais chercher. Je vous tiens au courant.

Lefebvre est satisfait, il appelle le dernier bijoutier par acquit de conscience et va voir Geneviève pour l’informer.

— Donc à Colmar ? Pourquoi pas. Incroyable ce concours de circonstances pour en arriver là.

— Eh oui, mais c’est quand même le résultat d’un vrai boulot de flic non ?

— Certes, mais le point de départ reste cette rencontre improbable entre ces deux bijoutiers.

— Ah, mais dans toute enquête il faut une part de chance.

— C’est vrai et on pourrait citer de nombreux exemples. Bon, croisons les doigts.

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