Plic,Ploc,
Plic,Ploc,
Voilà des sons naturels,
Qui résonnent,
Depuis des Âges éternels...
Avançant dans la Campagne Française,
Tout en me mettant à l'aise,
A pied,
Si j'avais eu l'idée,
Que ma voiture me prenne,
à contre pied.
Sur une bosse j'ai roulé,
Sur ma caboche, une chèvre s'est logée,
Prenant ma tête pour un rocher,
Et l'instant d'après pour un bidet,
Histoire de, se laisser aller...
Jojo était inscrit sur son médaillon,
Prête à trouver, Son Bouc Charmant,
Si son éleveur ne l'avait pas égaré,
Elle m'aurait sans doute, déjà quitté...
L'histoire aurait pu s'arrêter là,
Si la Nature n'avait pas,
Déversé sa Joie,
Face à mon plus grand, désarroi...
Ma voiture dans le Fossé,
La chèvre en guise de baudet,
Echangeant résolument nos places,
A mesure que le temps passe...
Une goutte, puis deux, puis trois,
Le paysage qui me paraissait si inerte,
Me tient à présent, en alerte,
Se rapprochant... à chacun de mes pas...
La pluie, fine et délicate,
Chargea un peu plus,
Chacune de mes pattes,
Déjà bien tendues...
Le Rideau continuait d'avancer,
Et les Flaques s'effacèrent,
Les gouttelettes se transformèrent,
Puis la chèvre me lançà un regard lunaire,
Face à cette météo d'hiver...
A mesure que la Journée passe,
Je m'enfonce dans une forêt dense,
Ou l'eau et les ombres font la danse,
Dès lors que mon passage,
Ne laisse plus aucu-nes tra-ces...
Pour chercher un abri,
Si l'Espoir m'est encore permis,
Avec Jojo en bonne amie,
De continuer de se faire bercer...
Par la douce mélodie,
De la pluie...