Chap. VI – Mensonge, langue de bois et trahison

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Nous vivons dans le mensonge. Regardez autour de vous, il est partout. Du politicien voulant se faire élire ou voulant faire passer son texte de loi, des bilans des multinationales soutenues par les politiciens, les informations des médias eux-mêmes rachetés par les multinationales et c’est encore plus proche de chacun de nous plus qu’on ne le pense. Si vous ne le voyez plus alors vous vous êtes transformés en zombies lobotomisés.

Les mensonges ne peuvent subsister que par l’art de son orateur et surtout de son auditoire, mais la réalité réussie parfois à faire tomber le voile et révéler au grand jour la supercherie.

Souffrant de résultats médiocres voir catastrophiques les crabes roi réagissent tous, comme à un instinct naturel enfoui au plus profond de leur ADN, en s’entourant de plus de partisans au sein de la cour pensant que c’est le seul moyen de remonter la rentabilité. Ils ne leurs faut pas longtemps, de leurs points de vue, pour voir qu’aucun progrès ne se produit, mais c’est encore bien trop de temps perdu pour rien qui ne fait qu’aggraver la situation.

Le roi, imaginant n’avoir que sa cour pour lui prodiguer ce qu’il pense être des conseils, ne comprend pas pourquoi, en l’augmentant ainsi, les résultats ne sont pas au rendez-vous. La supercherie continue.

Il est pourtant si simple de comprendre, si simple d’ouvrir les yeux. Il suffit de regarder par la fenêtre pour voir ce qui se passe en bas dans la cour du château, la mule tellement chargée n’arrive plus à se lever sur ses pattes. Et le roi suivant les conseils et son instinct réagit en augmentant le nombre de muletiers qui s’acharnent à coup de bâton pour faire lever la pauvre bête.

On a un plus grand nombre de muletier, une mule sur le ventre pour aucun résultat, aucune rentabilité tout au contraire en ayant augmenté les coûts.

Les mathématiques sont tellement simples à ce niveau que même la plus petite des entités a la capacité de les comprendre. Un muletier guidant deux mules chargées raisonnablement ira plus vite, plus loin, plus longtemps effectuant ainsi plus de chiffres pour un moindre coût. Si on ramène le coût d’un muletier au nombre de mule que l’on pourrait avoir en contrepartie on multiplierait les mules pour chaque muletier que l’on chargerait aussi en guise de bonus.

Comment peut-on en arriver à ne plus être rationnel à ce point, à mépriser autant les entités ?

Cela peut s’expliquer lorsque l’on est déconnecté de la réalité, que les pieds ne touchent plus terre. Pour certains, ils n’ont tout simplement pas la capacité de le comprendre ce qui est tout à fait normal pour les médiocres. Encouragé par les langues de bois de sa cour, le roi continu à croire en sa vision utopique d’un royaume fleurissant.

Ayant augmenté significativement les coûts par l’augmentation des muletiers, la rentabilité n’en est que proportionnellement moindre, le voile commence à tomber et la trahison apparaitre au grand jour.

Plus la cour est importante, plus la rentabilité diminue. La pyramide est à l’envers, posée sur sa pointe qui doit supporter toute la masse de ce qui devrait être la base.

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