Chapitre 6 : La planète en ruines

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Les étoiles clignotaient dans le vide spatial, mais l'équipage de l’Alcazar ne prêtait guère attention à leur danse froide et solitaire. Ils étaient trop concentrés sur leur mission, l'Étoile d'Azura.

La destination ? Une planète déserte, un terrain de ruines où, selon les dernières informations qu'ils avaient découvertes, se trouverait le prochain indice menant à l'Étoile. Les coordonnées, extraites d'une vieille carte holographique récupérée à Stillburg, les avaient menés vers cet endroit dévasté, autrefois station de ravitaillement du Consortium Thalassien. Une fédération commerciale bien connue pour son opportunisme, toujours prête à vendre ses services au plus offrant, sans jamais se mouiller dans les guerres qui ravageaient la galaxie. Enfin, sauf quand un profit pouvait en sortir.

Tony observait la planète par les grandes fenêtres de la passerelle. Charismatique, calme en apparence, il était un leader né, mais une pointe de tension persistait en lui. Depuis plusieurs jours, il observait de plus en plus souvent les regards échangés entre Dean et Jed. Ce lien entre ces deux là l'irritait. Dean, bien que son ami, avait demandé la permission de fréquenter Jed, ce que Tony n'avait pas approuvé. Il n’aimait pas cette idée. Pas du tout. Il était le capitaine. Il était celui qui faisait respecter l’ordre sur le vaisseau et les valeurs qui lui étaient chères, et son second devait aussi tenir ce rôle. Et Jed… bien qu'elle soit brillante, elle devait rester concentrée sur sa tâche. Ses pensées furent interrompues par la voix de son navigateur.

— Capitaine, nous arrivons, annonça Eagle, en ajustant la trajectoire de l'Alcazar. On se prépare à l’atterrissage.

Tony hocha la tête, une étincelle de détermination dans les yeux.

— Merci, Eagle. Préparez le Ranger pour descendre. Allons explorer cette planète. Restez sur vos gardes. On ne sait pas ce qu'on va trouver.

À côté de lui, Dean, impassible, vérifiait une dernière fois ses armes, et Jed, concentrée sur ses outils de mécanique, jetait des regards furtifs à Dean, bien qu'elle fût tout aussi absorbée par la situation.

— Je veux Eagle, Howard, Yvan, Jed et Dean à bord du Ranger. C'est parti ! lança Tony avec son autorité habituelle.

***

L'équipe descendit du vaisseau avec le Ranger, un véhicule blindé et robuste, piloté par Eagle. Howard, le tireur d'élite de l'équipe, s'installa à l'arrière avec son fusil.

— Allez, ça va être encore une promenade sympa ! dit-il.

— Tu es sûr que tu veux pas y aller à pied Howard ? T'as l'air en forme, lance Yvan, le chef d'armes, avec un ton moqueur. Yvan, grand, imposant et toujours équipé de ses précieuses épée et rapière, préférait en général marcher, mais aujourd'hui il savait qu'un véhicule était plus sûr.

— Restons concentrés, dit Tony, prenant la parole d'un ton sérieux. Il n'aimait pas laisser son équipage se disperser.

La planète défilait à une vitesse vertigineuse sous leurs yeux, le Ranger dévalant les pentes de la planète aussi vite qu’il en était capable. Un paysage de ruines, de cratères béants et de bâtiments effondrés s'étendait à perte de vue. Tout autour, le silence, pesant et glacé. La station Thalassienne abandonnée semblait perdue dans le temps.

Lorsque le Ranger se gara à proximité du temple, un bruit sourd se fait entendre à l'horizon. Des silhouettes armées s'étaient approchées à grande vitesse. Des pirates. Mais cette fois, ils n’étaient pas là pour une simple attaque. Leurs intentions étaient plus complexes. Leurs visages étaient cachés derrière des masques de combat, mais la silhouette imposante du leader était reconnaissable de loin.

— Je me doutais qu'on ne resterait pas tranquilles bien longtemps, grogna Yvan en serrant la garde de son épée.

Le chef des pirates, un homme grand et musclé, leva les bras dans un geste de paix.

— Du calme, du calme, dit-il d'un ton presque amical. On ne cherche pas les ennuis. On sait ce que vous recherchez, mais ce n'est pas aussi simple que vous le croyez.

Tony fronça les sourcils.

— Pourquoi devrions-nous vous faire confiance ?

Le chef des pirates, surnommé Griffe , observa l'équipe de Tony avec un sourire balafré, ses yeux perçants brillants sous la lumière diffuse des ruines environnantes.

— Vous voulez entrer dans le temple ? Très bien. On sait où se trouve votre carte. Et, croyez-moi, ce temple cache plus que des trésors. Mes gars ont essayé d’entrer, il y a des pièges partout, on peut vous aider mais ça vous coûtera… disons, un sac rempli d'or.

Tony serra les dents, mais il n'avait pas d'autre choix. Le temple regorgeait de dangers et de pièges et il préférait que Griffe et son équipe soient les premiers à tomber dedans. L'idée de remettre une part de son or à ce voleur professionnel lui faisait horreur, mais il savait que l'Étoile d'Azura en valait le coût.

— Un sac d'or, et vous nous menez à bon port, déclare Tony. Mais pas de coup fourré, ou je m'assurerai que vous regretterez de nous avoir croisés.

Griffe rit, un son rauque qui résonna dans l'air stagnant du temple.

— Promis, capitaine. Juré !

***

Les deux groupes avancèrent ensemble à travers l'entrée massive du temple, un dédale de couloirs sombres et silencieux, éclairés seulement par des lampes portatives et des torches à plasma. Les murs portaient des gravures mystérieuses, racontant l'histoire ancienne de cette station devenue sanctuaire oublié.

Mais bientôt, l'atmosphère changea. Il fit plus chaud, le sol trembla légèrement, et un cliquetis sinistre résonna au-dessus de leurs têtes.

— Attention ! hurla Yvan, dégainant son épée.

Devant eux, le couloir se transformait. Des blocs de métal hérissés de pointes surgirent des murs et menaçaient de les écraser. À mesure qu'ils avançaient, des faisceaux laser apparaissaient, dansant entre les obstacles, prêts à découper quiconque les touchait.

— C’est classique, murmura Dean en scrutant la scène.

Jed analysa rapidement les lasers avec son scanner portable.

— Les faisceaux ont des capteurs biométriques. Ils ajustent leur trajectoire si on bouge trop vite ou trop lentement. Sympa, non ?

Howard grimaça.

— Oui, super. Moi, je propose qu'on trouve un autre temple moins… mortel.

Griffe, qui menait le groupe, semblait étrangement calme.

— Pas de panique. Suivez-moi, et tout ira bien, dit-il. Mais à chaque pas, Tony sentait que quelque chose clochait.

Au bout de quelques mètres, ils atteignirent une salle immense. Le sol était une mosaïque de dalles colorées, chacune portant des symboles inconnus. Jed s'agenouilla pour scanner les motifs.

— Ne bougez pas. Ce sol est piégé. Certaines dalles déclenchent des lasers. D'autres… probablement pire.

Griffe se retourna, son sourire carnassier s'élargissant.

— Eh bien, capitaine, je pense que c'est ici que nos chemins se séparent. Il brandit un petit dispositif et, d'un geste rapide, il activa un mécanisme. Une trappe s'ouvrit dans le mur, révélant un passage dissimulé. Il s'y engouffra avec ses trois acolytes, et la porte se referma instantanément, emportant avec lui le sac d'or qu'il avait exigé.

— Merci pour votre générosité ! lança-t-il, en disparaissant dans l'obscurité.

— Sale traître ! rugit Tony. Mais il était trop tard.

L’équipage de l’Alcazar était en proie au doute, devaient-ils faire demi tour ou continuer pour un bout de carte ?

Tony se redressa, balayant l'équipage du regard. La tension était palpable, les pièges activés autour d'eux ajoutant une dose supplémentaire de danger à la trahison de Griffe. Malgré tout, il garda son calme, comme un roc au milieu de la tempête.

— Écoutez-moi bien, tout le monde. Sa voix, grave et assurée, résonna dans la salle, couvrant les cliquetis des mécanismes en action. Griffe nous a trahis, c'est vrai. Ce sale traître a pris notre or et nous a laissés dans ce bordel. Mais est-ce que c'est la première fois qu'on se fait doubler ? Non. Et est -ce que ce sera la dernière ?

Il fit un pas en avant, s'adressant à chacun.

— Mais vous savez quoi ? Ce n'est pas lui qui décide de notre destin. Ce n'est pas un piège ou une salle pleine de gadgets mortels qui va signer la fin de l'équipage de l'Alcazar. Parce qu'on est meilleurs que ça. Plus malins. Et, surtout, on n'abandonne jamais.

Il désigna la salle autour d'eux, son regard brillant d'une détermination féroce.

— On a vu pire, et on s'en est toujours sortis. Pourquoi ? Parce qu'on est une équipe. Parce qu'on sait se battre, réfléchir, et se relever, même quand on est au bord du gouffre.

Tony fit une pause, cherchant à rallumer l'étincelle dans leurs regards.

— Jed, tu es la meilleure mécanicienne de cette foutue galaxie. Ces pièges, ce sont juste des machines qui pensent être plus intelligentes que nous. Désactives-les, désarmes-les, montre-leur qui est le boss ici.

Il se tourna vers Dean.

— Dean, tu es le roi du désamorçage d’explosif. Tu couvres Jed.

Puis, vers Howard, qui serrait déjà son arme.

— Howard, si un de ces pièges à l'audace de bouger d'un millimètre vers nous, je te fais confiance pour lui en coller une.

— Yvan, continua-t-il en croisant les bras, comme Howard tu nous couvres avec tes flingues.

Enfin, il inspira profondément et s'adressa à tous.

— On est l'équipage de l'Alcazar. Pas des amateurs, pas des touristes. On a traversé des champs de météorites, survécu à des embuscades, et échappé à des chasseurs de primes. Ce temple et cette trahison, ce n'est qu'un obstacle de plus. Alors relevez la tête, reprenez votre souffle, et suivez-moi !

Il pointa le doigt vers l'avant.

— On va avancer, ensemble. On va trouver l'Étoile d'Azura. Et ensuite ? On fera regretter à Griffe de nous avoir sous-estimés.

Un sourire déterminé se dessina sur son visage.

— Allez, l'Alcazar. Montrez-moi pourquoi je vous fais confiance, pourquoi je vous ai choisis comme équipage. Ce temple ne nous aura pas. Pas aujourd'hui.

Avec ces mots, il attrapa son arme et s'avança dans la salle piégée, prêt à montrer l'exemple.

À cet instant, une dalle s'enfonça sous le pied de Tony. Le sol entier s'éclaira, et des flèches métalliques se mirent à jaillir des murs, tandis que le plafond commençait à se refermer lentement sur eux.

Jed trébucha sur quelque chose en essayant de désamorcer le mécanisme le plus proche, et son scanner glissa des mains. Une flèche siffla près d'elle, frôlant sa joue. Avant qu'elle ne puisse se redresser, une dalle piégée s'activa juste à côté d'elle, et un autre rayon laser jaillit.

— Jed, attention ! hurla Dean.

Sans réfléchir, il se précipita, attrapant Jed par la taille et la poussant hors de portée du danger juste à temps. Ils roulèrent sur le sol, atterrissant dans un coin plus sûr.

Le souffle court, Jed leva les yeux vers Dean, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Pendant une fraction de seconde, le chaos environnant avait disparu. Elle sentit un mélange de gratitude, de soulagement… et quelque chose de plus fort qu'elle n'avait jamais ressenti.

— Tu es complètement fou, murmura-t-elle, accompagné d’un rire nerveux.

Dean sourit, son regard captivé par le sien.

— Tu peux compter sur moi.

Jed détourna les yeux, mais son cœur battait à tout rompre. Elle se rendit compte qu'elle ressentait plus que de l'amitié pour lui. Beaucoup plus.

Le groupe se redressa, soudé malgré la trahison. Les pièges n'avaient pas encore révélé toutes leurs surprises, mais l'équipe de l'Alcazar avançait, prête à affronter les dangers à venir...

Sous les ordres de Tony, l'équipage s'activa avec une coordination parfaite, chacun jouant son rôle. Jed se précipita vers un panneau de contrôle près de la porte massive qui leur faisait face, ses mains expertes manipulant un terminal poussiéreux et partiellement désactivé.

— Ce système est obsolète, grogna-t-elle, concentrée, mais je peux peut-être le relancer. Donnez-moi deux minutes… enfin, si on reste en vie jusque-là.

Les dalles du sol s'éclairent sporadiquement, activant des flèches métalliques et des rayons de plasma jaillissant des murs. Howard prit position, son fusil automatique prêt. Avec un tir précis, il neutralisa une flèche en plein vol, puis une seconde, dans un ballet rapide, incroyable et coordonné.

— Tu peux prendre tout ton temps, Jed, on s'occupe de faire danser ces pièges, plaisanta-t-il, une pointe de stress dans la voix.

Yvan, avec son pistolet automatique en main et son épée attachée à sa ceinture, se plaça à ses côtés.

— On tient la ligne. Les gars, bougez pas trop vite. Ces flèches n'aiment pas les mouvements brusques.

Les tirs résonnaient dans la salle. Dean était toujours près de Jed pour la couvrir et Tony avançait en tête de peloton, veillant à la sécurité immédiate et surveillant les mouvements dans la pièce.

Jed parvint enfin à contourner le système.

— Ouais ! Préparez-vous, la porte s'ouvre… maintenant !

Un grincement métallique résonna alors que la porte s’ouvrait lentement, révélant une salle sombre.

***

En entrant, ils tombèrent sur une pièce bien différente du dédale de pièges qu'ils venaient de traverser. Des caisses éparpillées, des morceaux de machines éteintes et des gravats jonchaient le sol. L'endroit, autrefois une salle de stockage ou de maintenance, semblait avoir été abandonné à la hâte.

Jed s'approcha d'une console au centre de la pièce et activa un petit générateur. Une lumière bleutée éclaira faiblement la pièce, révélant des symboles anciens gravés sur les murs et des objets brisés qui semblaient avoir une grande valeur par le passé.

Howard fouilla les caisses.

— Rien d'utile ici. Juste des pièces détachées, des outils rouillés et… attends, c'est quoi ça ? Il souleva un objet métallique en forme de disque.

Dean s'approche pour l'examiner.

— Un ancien projecteur holographique. Si on a de la chance, il fonctionne encore.

Jed s'agenouilla pour inspecter un tas de débris. En dégageant soigneusement les restes, elle trouva un objet brillant : un fragment de carte holographique. Elle l'essuya sur sa manche et le brandit.

— C'est ça ! Le morceau qu'on cherche !

Tony s'approcha, un sourire de triomphe éclaira son visage.

— Bien joué, Jed. Allez, il est temps de décamper !

Mais avant qu'ils ne puissent se réjouir, un bruit sourd résonna derrière eux. Un mécanisme dans le temple s'était réactivé, et des sentinelles automatiques, des drones armés de canons à plasma, arrivaient depuis un couloir adjacent.

— On dirait que le temple n'a pas apprécié qu'on prenne sa carte, lança Howard en rechargeant son arme.

Alors que les sentinelles automatiques s'avançaient, Dean, examinait les murs de la salle. Son regard s'arrêta sur une fissure inhabituelle dans la paroi au fond. Il s'approcha rapidement, son instinct lui soufflant qu'il y avait plus ici qu'il n'y paraissait.

— Capitaine ! Par ici ! cria-t-il en touchant une dalle légèrement surélevée. Une ouverture discrète se dévoila dans un grincement, révélant un tunnel étroit qui descendait vers l'obscurité.

Tony jeta un coup d'œil aux drones qui progressaient.

— Belle trouvaille, Dean. Allez, tout le monde, dans le tunnel !

Howard, resté en arrière, les couvrait en envoyant des tirs précis pour ralentir les sentinelles.

— Partez en premier, je les retiens un peu.

— Howard, pas de sacrifice héroïque ! grogna Tony.

— Pas d'inquiétude, je suis plus rapide que je n'en ai l'air. Il fit un clin d'œil avant de rejoindre le groupe en courant.

Le passage souterrain était étroit, mal éclairé, et le bruit des mécanismes au-dessus d'eux résonnait sinistrement. Jed avançait rapidement, éclairant avec sa lampe torche qu'elle avait bricolée.

— Tu es sûr que ce tunnel mène quelque part, Dean ? demanda-t-elle, une pointe de stress dans la voix.

— Pas vraiment, répondit-il avec son calme habituel. Mais c'est mieux que de rester là-haut.

— Formidable, grogna Yvan en ajustant l'épée à sa ceinture pour ne pas qu'elle cogne contre les parois. J'espère que la chance est avec toi, Dean.

— Elle nous a toujours sortis des ennuis, non ? lança Dean avec un sourire discret, malgré l'urgence.

Tony, juste derrière, lança un regard vers Howard couvrant leurs traces.

— Howard, grouille-toi, on ne peut pas s'éterniser ici.

— J'arrive, Capitaine, répondit Howard en descendant le tunnel à toute vitesse, une dernière flèche de plasma ricochant sur le mur derrière lui.

Le groupe déboucha enfin dans une ouverture où une faible lumière filtrait. Devant eux, une lourde grille bloquait la sortie.

— Jed, c'est à toi, ordonna Tony en pointant la grille.

Jed posa sa lampe et s'agenouilla devant le mécanisme de verrouillage, observant le système antique.

— C'est un miracle que ça tienne encore debout. Donnez-moi trente secondes. Elle sortie sa barre Halligan pour forcer le passage. La porte sauta avec une facilité déconcertante.

— Tout le monde dehors ! Ordonna Tony.

Ils émergèrent enfin à l'air libre, retrouvant le Ranger où Eagle les attendait, le moteur ronronnant doucement.

— Je commençais à m'inquiéter, dit Eagle en abaissant le pare-soleil. Vous aimez vraiment arriver au dernier moment.

— On aime vivre dangereusement, répondit Tony en bondissant à bord, suivi du reste de l'équipage.

Jed se laissa tomber sur un siège, haletante mais triomphante.

— Cette fois, c'est officiel : je mérite une augmentation.

— Je la signerai quand on sera en sécurité, rétorqua Tony.

Eagle fit bondir le Ranger hors des ruines, laissant derrière lui les sentinelles et le temple. Il prévint avec son communicateur holographique sa sœur Esmeralda, de faire chauffer les moteurs de l’Alcazar, la navigatrice était restée avec Joe le maître d’équipage et les autres matelots pour préparer un départ rapide.

La course jusqu'au vaisseau fut brève mais tendue. Les ruines semblaient presque vivantes, comme si elles s'effondraient derrière elles. En atteignant l'Alcazar, le massif vaisseau brillait sous le faible soleil de la planète, ses propulseurs déjà actifs et prêts pour le décollage.

Tony tapa sur l'épaule d'Eagle.

— Bon boulot. Maintenant, faisons ce qu'on fait de mieux : nous échapper.

Le Ranger grimpa à bord de l’Alcazar par la rampe qui remontait et le vaisseau décolla à une vitesse fulgurante.

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