Chapitre 15 : Un nouveau compagnon

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 Juste avant midi, Dowle convoqua les mercenaires pour une réunion avant leur départ pour le 21e. Dans l’escalier la conduisant au premier étage, Varis croisa Goran, qui lui adressa un signe de la tête. La demi-elfe lui adressa une salutation similaire, reconnaissante pour l’aide apportée. La veille, après être rentrée du café, elle s’était mise en quête d’informations à collecter au sujet de leur destination future. En la découvrant dans les allées de la bibliothèque, Goran lui avait spontanément proposé ses propres lectures. Profitant de sa nature elfique — même en tant que sang-mêlé, elle n’avait besoin que de peu sommeil — elle avait consacré toute la nuit à développer ses connaissances. Quand les premiers rayons du soleil traversèrent les vitres de sa chambre, elle comprenait mieux la sombre réputation entourant l’arrondissement souterrain. Sa superficie gigantesque en faisait un terreau favorable aux activités illégales, soumis à la seule loi des gangs. Quatre puissantes organisations se partageaient cet immense territoire sans que l’administration magique parisienne ne puisse leur contester.

Le genre d’endroit pénible où s’accumulent les ordures, songea-t-elle. Pas étonnant que Zn Succin s’y soit installé.

Lorsqu’elle poussa la porte de la salle de réunion, quatre paires d’yeux se tournèrent vers elle et Goran. Outre l’exécutant et ses deux autres collègues, Varis fut étonné de découvrir une nouvelle tête. Patientant debout, les deux mains posées sur la paume d’une élégante canne, un homme dans la trentaine dévisagea tranquillement les retardataires. Son visage, presque aussi beau que celui d’Elias, intriguait par deux éléments peu communs. D’abord, ses yeux vairons, l’un brun et l’autre bleu, brillaient d’une lueur d’intelligence. Ensuite, ses mèches de cheveux noirs et blancs émergeaient de part et d’autre de son haut-de-forme.

Encore un original… soupira la demi-elfe.

— Ce n’est pourtant pas dans vos habitudes d’être en retard, releva Dowle avec toute sa sympathie naturelle.

— Pardonnez-moi, j’étais absorbé dans une lecture qui m’a fait perdre toute notion de temps.

L’exécutant balaya de la main les excuses de la demi-elfe, passablement agacé. Cependant, il n’insista pas, et se tourna plutôt vers l’inconnu avec des marques de respect inhabituelles.

— Pendant que nous vous attendions, j’ai introduit auprès de vos collègues la personne qui vous accompagnera dans la suite de votre enquête.

Comme s’il n’attendait que ce moment, l’homme s’approcha de Varis et Goran.

— Au plaisir de faire votre connaissance. Je suis Alistar Godwinson.

Luttant pour ne pas laisser transparaître son mépris grandissant à l’égard de cette politesse mielleuse, la demi-elfe échangea une poignée de main formelle avec un sourire de façade.

Voilà qu’on doit maintenant se coltiner un aristo. De mieux en mieux cette histoire.

— Monsieur est le gendre de Lord Godwinson. Je vous prierais donc de le traiter avec le respect dû à son rang, ajouta Dowle.

— Voyons James, pas de ça ici, objecta l’intéressé. Je n’ai pas vocation à exercer une quelconque autorité, au contraire, mon souhait est d’entretenir avec vous une relation respectueuse et égalitaire. Donc, j’insiste bien, comportez-vous normalement avec moi.

Qui crois-tu berner avec cette tirade ? se dit Varis. Faire ami-ami avec notre chien de garde, ben voyons.

Les choses s’accéléraient maintenant qu’un suspect avait été identifié. Dorénavant, l’enquête se concentrait sur la recherche de traces concrètes du Rituel. Sous prétexte de sauver Paris, c’était une chance en or pour Thomas Godwinson de récupérer les précieuses données de recherches d’un rival.

Rien de bien nouveau dans ce monde pourri jusqu’à la moelle.

Malgré ses réflexions cyniques, Varis n’était pas vraiment choquée de la tournure des événements. La demi-elfe avait un long vécu dans le métier, et elle savait depuis longtemps que la morale n’était qu’un outil bien pratique pour dissimuler l’avidité des puissants.

Tant qu’on me garantit ma place pour Nesheph, je suis prête à condamner la ville tout entière, et ses habitants avec.

— Varis… Varis… VARIS ?!

Les interpellations successives de Dowle ramenèrent la demi-elfe au présent.

— Vous m’écoutez ? s’indigna-t-il. Bon sang, un peu de concentration, ce n’est pas dans vos habitudes pourtant !

Toujours prompt à la taquiner, Elias y ajouta son grain de sel.

— Varis, Varis, faites donc un effort ! Ne voyez-vous pas tous les efforts que ce bon vieux James déploie pour nous expliquer clairement la suite ?

Serrant les dents pour ne pas se laisser prendre à son jeu, Varis eut le plaisir de le voir le demi-vampire se faire corriger par l’exécutant.

— Cessez avec vos simagrées. Rappelez plutôt à votre collègue l’objectif du jour.

— Nous allons rencontrer Dorothée, la cheffe de l’Arène, qui semble mener des investigations sur les enlèvements d’enfants, énuméra Elias.

Dowle acquiesça, apportant des précisions sur leur destination. Le 21e était divisé entre quatre organisations de force presque égales : les Charmeurs, dirigés par la redoutable Mélina, gardienne du quartier des plaisirs ; la Garde de Fer, autrefois mercenaires sans valeurs, devenus depuis l’ascension de son jeune chef, Léo, les protecteurs des opprimés ; les Chuchoteurs, rassemblement de mendiants expert dans la collecte d’informations, sous la tutelle du mystérieux Homme Trouble ; et enfin les Parieurs, maître de l’arène de combat, sous les ordres de la vénérable Dorothée. Ces quatre clans, rivaux de longue date, garantissent, depuis les arrivées de Léo et Mélina, une certaine forme de paix.

— Ceci étant dit, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance.

C’était bien la première fois que l’exécutant prônait ouvertement leur réussite, et l’arrivée d’un Godwinson n’y était assurément pas étrangère. Après ça, les mercenaires et leur nouvel ami rejoignirent le carrosse qui stationnait devant l’hôtel particulier. La présence de l’étranger instaura un silence de plomb, personne n’osant prendre l’initiative de la conversation. Amère, Varis songea que cette situation devait au moins convenir à Goran. Cependant, même lui ne semblait pas à l’aise dans cette situation, les lunettes fumées faisant des allers-retours entre la fenêtre et la silhouette de leur surveillant.

Finalement, l’inénarrable Elias fut le premier à briser la glace avec Alistar, qui faisait un bon interlocuteur. La demi-elfe écouta d’une oreille la conversation, qui tournait autour des accès au 21e arrondissement. De par sa nature souterraine, seul deux d’ascenseurs assurait sa connexion avec la surface, situé au même endroit dans le 3e arrondissement. Le premier était divisé en quatre grands compartiments, destinés à l’approvisionnement en denrée inaccessible ; le second assurait le transport de personnes, et c’était naturellement celui-ci qu’allait emprunter le groupe.

— Deux ascenseurs, seulement dans le 3e, c’est peu non ? remarqua Marcus. Comment font les gens vivant sous le 1er ou encore le 7e ?

— C’est simple, réagit poliment Alistar. Ils restent en bas.

— Je… ne vous suis pas, admit-il.

— La majorité de la population, qui n’habite pas en dessous du 3e, naît, vit, et meurt sans jamais rejoindre la surface.

L’explication de l’aristocrate jeta un froid sur le moustachu, qui se détacha dès lors la discussion, sonnée. Varis n’y prêta pas plus attention, Elias l’ennuyant au possible.

Leur véhicule s’immobilisa sur une grande place circulaire, face à la façade grandiose du bâtiment abritant les ascenseurs. Un soin particulier avait été apporté aux détails, à l’image du reste de l’arrondissement. Statuts et moulures habillaient la pierre, dans le plus pur style haussmannien. L’endroit étant noir de monde, les mercenaires durent lutter contre le flot ininterrompu de personnes entrant et sortant pour parvenir jusqu’au seuil. Ils n’étaient cependant pas au bout de leur peine.

Tel un coffre au trésor, l’extérieur était peu de chose devant la splendeur de l’intérieur. L’opulence caractéristique de l’aristocratie était ici sublimée par l’or et le pourpre habillant sols et murs, mais qui était bien peu de chose face à l’illusion recouvrant le plafond. Au sein d’une vaste voûte, dans une valse stellaire, une pluie sans fin d’étoiles filantes illuminaient les moindres recoins du bâtiment. Des constellations aux formes hétéroclites se dessinaient et disparaissaient, dans un ballet cosmique éphémère. Pourtant, personne n’accordait d’importance à cette sublimation galactique, la foule se mouvant dans toutes les directions. Bousculé à plusieurs reprises, Marcus manqua de disparaître si Elias ne s’était pas saisi de son bras. Le moustachu pestait contre les gens, mais ses jurons se noyèrent dans le tumulte baignant le hall.

Du coin de l’œil, Varis aperçut Alistar les interpelant. La demi-elfe joua des coudes, en s’assurant que sa capuche était toujours sur sa tête. Cela ne l’empêcha pas d’entendre des commentaires désobligeants à l’égard de ses oreilles pointues, chose dont elle avait malheureusement l’habitude.

Tous des porcs.

Néanmoins, elle essaya de ne pas y prêter trop attention, suivre l’aristocrate dans cette masse informe et grouillante étant déjà suffisamment difficile. Au terme d’une longue attente, ils finirent par parvenir à l’un des nombreux guichets, où une employée, visiblement épuisée, délivra le fameux sésame. Après ça, ils filèrent vers les lourdes portes dorées de l’ascenseur n° 2, dont l’envergure démesurée permettait de faire entrer des dizaines de personnes simultanément, donnant un avant-goût de la prouesse mécanique et magique à l’œuvre.

Soudain, le bourdonnement ambiant fut supplanté par le grincement des rouages qui s’immobilisaient, et les tuyaux aux extrémités de l’édifice expulsèrent un nuage de fumée, dissipant momentanément le spectacle astral. Lentement, l’élévateur se dévoila, provoquant un important mouvement de foule qui manqua de séparer les mercenaires. Cependant, une fois dedans, ils purent profiter d’un calme relatif, le nombre de passagers étant naturellement contrôlé. Usé par tant de péripéties, Marcus s’abandonna sur l’un des nombreux divans en velours pourpre émaillant cet intérieur confortable, accompagné d’Elias et Goran.

Enfin, soupira Varis, un peu d’espace.

Préférant rester debout, la demi-elfe redressa subitement la tête en entendant un lointain cliquètement que seule son ouïe fine pouvait capturer. Ses yeux découvrirent alors un maigre échantillon de l’impressionnante machinerie à l’œuvre, l’engrenage d’or pur s’activant dans un silence presque absolu.

— Fascinant, n’est-ce pas ?

Alistar s’était approchée d’elle sans un bruit, le regard également dirigé vers le plafond. Pas spécialement emballé à l’idée de converser, la demi-elfe fut soulagé de le voir poursuivre sa petite balade.

— Nous arriverons dans une dizaine de minutes, ajouta-t-il en s’éloignant. Profitez-en, le 21e n’est pas connu pour son confort.

Pour qui se prend-il, ce jouvenceau ?

Malgré l’avertissement, les mercenaires furent surpris par ce qu’ils observèrent en sortant. À l’extérieur de la station d’arrivée, l’atmosphère était étrangement similaire à celle du 3e arrondissement. Seules l’odeur d’humidité, caractéristique des sous-sols, et l’absence de ciel prouvaient que la surface était loin.

— C’en est presque… décevant, souffla Elias.

En l’entendant, Alistar s’arrêta momentanément pour s’adresser à eux.

— La section sous le 3e ne représente qu’une infime partie de cet endroit. Vous allez bientôt pouvoir le constater par vous-même, mais la misère représentée dans les ouvrages est bien souvent édulcorée.

Alors que les mercenaires échangeaient des regards sceptiques, l’aristocrate ajusta son chapeau en se remettant à marcher.

— Pourtant, c’est bien dans les tréfonds de l’enfer que né l’espoir, murmura-t-il pour lui-même.

Pour le moment, les rues larges et propres, bordées de bâtiment luxueux, n’accréditaient pas vraiment l’affirmation de l’aristocrate. Varis en venait à se questionner sérieusement sur sa conception de la pauvreté, quand s’élargit l’avenue à l’orée d’une vaste place. Offrant une vue panoramique, elle révélait le plus grand secret de Paris. Construite en contrebas, dans le lit d’une ancienne nappe phréatique, s’étendait une gigantesque cité souterraine, éclairée de milliers d’éclats lumineux en suspension.

— Toute la partie sous le 3e arrondissement est surélevée par rapport au reste, et ce relief est comme une frontière entre deux mondes, expliqua Alistar. Voici la réalité du 21e arrondissement : un bout de terre contrôlée et entretenue par l’administration magique. Et le reste, bidonville s’étendant au-delà de l’horizon, où vit l’écrasante majorité de la population. Les Champs Élysées toisant le Tartare, les biens nés asservissant les grouillants.

La diatribe de l’aristocrate, suintant d’une amertume sincère, éveilla quelque peu l’intérêt de la demi-elfe.

Bien vu, bonhomme, ironisa-t-elle. Mais n’appartiens-tu pas à cette caste dont la seule légitimité repose sur la naissance ?

— Il n’existe que deux escaliers pour descendre, lourdement gardés pour empêcher ceux d’en bas de rejoindre la surface, poursuivit-il.

— Pourquoi empêche-t-on les gens de monter ? Qui sont ceux qui permettent ça  ? s’indigna Marcus.

— Voyez ceci comme une métaphore de notre société, cher ami. Plus vous montez, plus les privilèges sont rares et grands. Pour les élites de la surface, la population du 21e est indésirable. Ce sont des déchets sans valeur que l’on confine. Une des tragiques conséquences de la domestication de l’homme par l’homme.

Ah ! La plupart des aristos ne sont même pas conscients des injustices dont ils sont responsables. Seuls les plus cyniques comprennent et œuvrent activement à perpétuer ce système. Petit futé, ne crois pas que tu puisses nous manipuler à ta guise en nous prenant par les sentiments.

Pourtant, si la demi-elfe s’agaçait intérieurement de ces belles paroles, quelque chose venait d’ébranler ses convictions les plus intimes. Cela n’avait duré qu’un fugace instant, mais elle ne pouvait le réfuter. Derrière la sérénité des pupilles vairons sommeillaient les braises de sentiments profonds, conflictuels.

— Assez tergiverser, déclara Alistar. Nous avons de la route.

— Où allons-nous ? demanda Elias.

— Sur le territoire des Parieurs. Nous partons pour l’Arène.

Pendant que les autres s’éloignaient, Varis embrassa une dernière fois cette spectaculaire vue. D’ici, le tableau de cette ville souterraine était simplement beau, sans fioriture. Mais cette vision biaisée, non objective, ne durerait pas. Car quiconque s’aventure dans les tréfonds de ces quartiers malfamés ne posait plus le même regard aussi émotif sur cette scène.

Au terme de quelques détours, les mercenaires arrivèrent finis au pied d’un des gigantesques escaliers évoqués par leur guide. Celui-ci n’avait pas exagéré la description : large de dix mètres, et long d’une quarantaine, une foule dense pouvait aisément s’y tenir. Des Braves, dans leurs uniformes immaculés, étaient de faction de part et d’autre des marches, établissant deux barrages qui transformaient l’édifice en sas. Tant de sécurité paraissait trop exagérée, peu de personnes montant ou descendant. Les deux mondes étaient véritablement isolés, l’un réfutait littéralement l’existence de l’autre.

Tout au long de leur progression, Varis accorda plus d’intérêt à l’aristocrate. Agacée par l’idée prenant racine dans son esprit, elle désirait ardemment la réfuter, confirmer ses impressions initiales au détriment de cet instant où l’espérance l’avait saisit.

Oui, ça ne peut être que le fruit de mon imagination…

Mais plus la demi-elfe luttait, plus les signes étaient évidents. Lorsque l’aristocrate salua les gardes, une infime crispation parcourut son corps. Mordillant son pouce, la demi-elfe ne parvenait pas à accepter ce que sa rationalité avait déjà compris. Alistar Godwinson était une anomalie. Ses manières distinguées, sa démarche dominante, ses paroles mielleuses et convaincantes ; derrière une façade parfaitement construite, cet homme se haïssait.

Et alors ? s’emporta-t-elle. Ce ne sont que les états d’âme d’un petit gars privilégié. Au fond, ces individus sont les pires hypocrites !

Serrant les dents, Varis préféra focaliser son esprit sur ce qui l’entourait. Au terme des marches, les mercenaires se retrouvèrent sur un chemin boueux. Le choc des mondes ne s’était pas fait en douceur, il fut immédiat, brutal. Face à eux s’étendait l’ombre d’une ville antique subissant de plein fouet les ravages de l’érosion temporelle. Les artères propres laissèrent place à un dédale de rues en ruine. Les bâtiments, dont l’usure témoignait de l’âge, menaçaient de s’effondrer, consolidés bien souvent avec des matériaux de fortune. Véritables témoins et victimes de la pauvreté ambiante, les habitants étaient à l’image de ces habitations, fatigués et abîmés, laissés à l’abandon.

Mais, par delà ce triste voile de misère, il y avait ici des trésors inestimables : des gens de toutes origines ethniques déambulaient, formant une foule hétéroclite unique au monde. Dans les tableaux de vie quotidienne, la solidarité, qui faisait défaut dans la richesse du 3e, émergeait là, telle une fleur tenace poussant dans un océan de décombres. À bien y regarder, les bâtiments eux-mêmes étaient dotés d’un charme authentique qui faisait défaut à ceux d’en haut. Le pavé des rues, manquant à certains endroits, témoignait des vies anonymes qui s’étaient succédé ici, dans ce monde où jamais le soleil ne s’était levé. La demi-elfe, peu émotive, se surprit à ressentir un semblant de sympathie pour cet endroit. Peut-être était-ce le fait d’avoir vécu quelques jours dans un univers artificiel, rempli de faux semblants, qui lui permettait d’apprécier, au moins un peu, ce trou à rat. L’esprit apaisé, elle ne remarqua pas qu’Alistar avait ralenti pour se porter à sa hauteur.

— C’est beau, n’est-ce pas ? souffla-t-il. Beau et triste en même temps, comme les deux faces d’une pièce. Vous ne me croirez sans doute pas, mais sachez que tout ce que je fais et ferrais, c’est pour ces gens.

Prise de court, Varis n’eut pas le temps de réagir que, déjà l’aristocrate se détachait d’elle.A

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