Certainement précaire en un vaste terrain
L’eau pousse hier au vent et advienne l’abyme
Qui désossé luira comme plume sans encre
Et adossé à moi qui ne suis qu’un soupir
Quand le matin fondra comme la neige folle
Quand le jour d’après lui destituera demain
Nous serons endormis, qu’importent les échos
De nos nuits de nos jours de nos présents passés
Alors bon que dire, que faire, devenir ?
Pour tout perdre en effet il nous faut accéder
A un futur été à un prochain automne
Ne pas grandir trop vite et regarder au loin
Là où l’ombre est tapie dans une aube incertaine
Là où le crépuscule sourit doucement