À mesure que les jours s'écoulaient, la fascination de Sarah pour Hamza devenait de plus en plus évidente. Lors d'une sortie de classe pour un projet de sciences naturelles au parc local, j'ai observé avec une douleur silencieuse comment Sarah cherchait constamment l'approbation de Hamza. Chaque sourire, chaque rire partagé entre eux, me lacérait le cœur.

J'avais tenté, à plusieurs reprises, de la prévenir. Un jour, en rentrant du lycée, je lui ai exprimé mes inquiétudes. "Sarah, tu sais, Hamza a une réputation... Il n'est pas connu pour être le plus sincère." Elle m'a regardé avec un mélange de surprise et d'agacement. "Simo, tu es juste jaloux parce que tu n'as jamais eu de petite amie," avait-elle rétorqué d'un ton moqueur. Ses mots m'avaient transpercé, me laissant sans voix et rempli de doutes.

Les semaines suivantes furent une succession d'émotions contrastées. Lors des cours de révision en groupe, je la voyais souvent échanger des messages avec Hamza, ses joues rosissant de plaisir à chaque notification. En parallèle, nos conversations s'étaient assombries, teintées d'une amertume que je ne pouvais dissimuler.