Chapitre 16. Thalia jalouse.
### Marc ###
Le barbecue se déroula comme je souhaitais, les deux garçons comme moi-même avaient revêtu un maillot pour éviter les regards trop insistants des filles. Nos compagnes cependant estimaient avoir le droit de rester seins nus. De plus, elles n’hésitèrent pas à se caresser, s’embrasser sans raison ni excuse.
Je crus même qu’Olympe me provoqua par plaisir en embrassant Thalia avec insistance tout en me regardant du coin de l’œil. Iona osa même caresser le maillot de Panos, ce qui enhardit Thalia à glisser sa main en dessous de l’élastique du mien pour réveiller mon engin. Comme cela ne lui suffit pas, elle me fit une bataille de langues ce qui déclencha des sifflets et des cris de l’assistance.
Thalia rougit de son succès mais ne lâcha prise qu’avec regrets.
Lorsque le feu du brasero diminua, tout le monde sentit la fraîcheur du soir et nous embarquions tous dans l’annexe pour rejoindre l’Eileen, ne laissant que le barbecue sur la plage. Une fois à bord, nous restions encore dans le carré chacun ayant revêtu un survêtement.
Iona et les garçons sur la banquette bâbord et les files et moi sur l’autre bord. Je sortis encore une bouteille de vin blanc et proposai également de l’Ouzo ou du whisky. Alec choisit de m’accompagner au whisky, Panos et Iona prirent de l’Ouzo, mes deux voisines préférèrent le vin.
Panos et moi examinâmes la carte car le lendemain on espérait partir tôt pour entrer dans la réserve sans oublier de récupérer notre brasero qui aura refroidi entre-temps. Iona et Thalia montrèrent des signes de fatigue, Thalia d’ailleurs s’était rapidement écroulée dans mes bras. Je dus la porter dans ma cabine suivi d’Olympe. Je suppose que les autres firent pareil car très rapidement je n’entendis plus de bruit à bord autre que léger clapotis contre la coque.
Thalia était vraiment hors combat et je la laissai dans ses habits, Olympe, elle mit un polo large sortant de mon armoire et se coucha contre mon ventre.
Pendant la nuit je fus réveillé par Thalia qui dans son sommeil cherchait la chaleur de mon corps et comme à trois dans la couchette on n’avait quand même pas beaucoup de place elle finit couchée sur moi. Heureusement elle ne pesait pas lourd et Olympe bougea à peine, gardant une main sur mon sexe coincé entre les cuisses de ma secrétaire. C’était inhabituel mais je finis par me rendormir.
Au matin j’entendis Panos et Alec préparer l’annexe pour récupérer le brasero, je parvins à m’extraire de ma position sans réveiller mes copines. Comme j’avais envie d’un café, je fis chauffer l’eau pour le Nescafé car à bord c’était avec le thé, la seule boisson chaude du matin. Lorsque le canot revint je donnai un coup de main pour ranger le matériel et l’annexe et nous levâmes l’ancre alors que les filles dormaient toujours.
Direction île de Pélagos qui comme la fois précédente nous servirait de base pour le séjour dans la réserve. Durant la navigation (au moteur) nous vîmes au loin des dauphins mais pas de festival à la proue du bateau. Olympe finit par émerger de la cabine suivie de peu par Thalia. Comme il faisait encore relativement frais ce matin, les files portaient un polo et un pantalon en survêtement. Celui d’Olympe était particulièrement attrayant, à mon avis elle ne portait pas de sous-vêtements pour la poitrine car à chaque mouvement ses seins bougeaient librement.
Thalia portait un survêtement au nom de la Fondation, qui avait été conçu il y a quelques années et distribué lors d’une soirée philanthropique à New York. Je lui fis un grand sourire et comme je ne barrais pas elle vint s’asseoir sur mes genoux et mit ses bras autour de mon cou.
– Tu te souviens encore de ce vêtement ?
– Oui, tu l’as encore gardé tout ce temps ? répondis-je.
– À l’époque tu avais un regard plein de désir pour moi, sans la présence de mon père, j’aurais bien terminé dans ton lit ! Tu étais tellement sexy, je crois que c’était la première soirée depuis le décès de tes parents.
– Effectivement, il me fallut plusieurs années pour reprendre l’initiative d’organiser une soirée, après les soirées si bien organisées par maman.
– Tu as déjà pensé au programme de la prochaine réunion ?
– Non Thalia, je prendrai contact avec ton père lorsque cette histoire de Luke sera retombée.
– Tu crains qu’il vienne encore nous perturber ?
– Tant qu’il est entre les mains de la justice, non. Les détectives vont surveiller à ce qu’il ne trouve pas le moyen d’obtenir une libération sous caution. Nous allons bientôt entrer dans la réserve marine. Ne soyez donc pas étonnées de voir apparaître très rapidement la vedette rapide de la réserve.
– Comment, ils peuvent nous voir ?
– Oui, bien sûr ! Nous sommes visibles sur leur radar et je crois qu’ils peuvent aussi nous voir par satellite.
Je recherchai la crique où Corina et moi nous étions venus avec le Zéphyr, cela me rappelait de nombreux souvenirs. On était seulement cinq mois plus tard et je savais déjà que le délai d’un an pour avoir sa réponse à ma demande était devenu inutile. Même si Corina ne m’avait pas répondu clairement, je savais désormais qu’elle ne laisserait pas tomber sa préférence.
Je fus interrompu dans mes souvenirs par Panos qui me signala l’approche de la vedette de la réserve.
Cette fois c’étaient des fonctionnaires de la douane, à voir leurs mines sévères et renfrognées, ils s’attendaient sans doute à des touristes égarés dans la réserve. À part moi tous les membres de mon équipage comprenaient parfaitement le grec et très vite Panos put remettre les choses au clair en exhibant notre autorisation en bonne et due forme. Du coup l’atmosphère devint plus cordiale. Ils semblaient plus intéressés par le physique des femmes à bord et par le luxe du voilier.
Ils nous rappelaient les instructions fondamentales : ne rien jeter par-dessus bord, ne pas nourrir les phoques, nous pouvions cependant nager avec un tuba (grâce à l’autorisation spéciale sur le document) mais que nous devions rester à plus de 15 mètres des animaux, se méfier des femelles avec des jeunes car elles peuvent être agressives. Comme la fois précédente, ils nous indiquèrent le canal radio de la réserve pour signaler les incidents et de les avertir lorsque nous quitterions la réserve.
J’avais repéré la crique où nous avions accosté la fois précédente en reportant sur le GPS les coordonnées du système utilisé sur le Zéphyr. C’est donc sans problème que nous retrouvions la crique minuscule où nous ancrâmes, en sécurisant avec un bout à terre. Comme la météo annonçait un temps calme on ne devrait pas prendre de sécurités supplémentaires.
### Thalia ###
Les marins de la vedette, firent quand même la visite intégrale du bateau pour soi-disant vérifier si nous n’avions pas d’équipement de plongée avec bouteille. Leurs regards traînaient plus sur la poitrine d’Olympe et Iona. Ils restaient courtois, devinrent même très aimables lorsqu’ils apprirent qu’elles étaient médecins.
Panos et Alec sortirent l’annexe pour sécuriser l’ancrage, pendant que nous les filles, on s’apprêta à plonger dans l’eau de la crique. Marc nous prévint de rester à distance de la grotte où la présence des phoques était possible.
Après notre baignade, de commun accord nous prîmes un bain de soleil seins nus, en espérant que nous ne serions plus dérangés par les surveillants de la réserve. Panos, entreprit une nage vers la grotte et revint peu après en nous rassurant que l’abri était vide mais que des traces de séjours récentes étaient visibles.
Olympe et Iona préparèrent le repas du soir et nous mangeâmes dans le cockpit sans faire trop de bruit. Ce n’est qu’après avoir mangé que Panos entendit les bruits d’approche des mammifères curieux. Plusieurs têtes curieuses émergèrent, Alec repéra un jeune qui renifla à plusieurs reprises. Comme nous restions absolument silencieux, ils abandonnèrent rapidement leur inspection replongèrent pour s’éloigner. J’avais au moins la certitude qu’ils étaient proches de notre bateau.
Lorsque la nuit tomba, Marc alluma les feux de position du bateau, c’était d’après lui uniquement pour respecter le règlement, car pour les phoques cela pouvait créer un supplément de curiosité. En remontant sur le pont Marc apporta un sweater à Olympe et moi, Panos fit de même pour Iona.
Je me blottis dans les bras de Marc et Olympe fit pareil de l’autre côté. Nous restâmes encore un long moment, après que les deux garçons eurent disparu et que Iona nous salua pour la nuit.
Je profitai de l’obscurité pour glisser ma main sur les abdominaux musclés de Marc. J’eus quand même un signe d’appréciation de sa part car il serra mon épaule contre son torse. Je m’aventurai plus bas et glissai ma main sous son short. La réaction fut soudaine, Marc gémit doucement lorsque je saisis son membre dressé. Est-ce que la réaction de Marc me trahit ? mais rapidement je sentis la main d’Olympe rejoindre la mienne et força mes doigts à reculer pour faire de la place. Sans aucun doute Olympe devait avoir les mêmes envies que moi, pauvre Marc ! Il subissait une attaque en règle de son gréement par deux pirates bien décidées à profiter du clair de lune.
Ce fut Olympe, plus hardie qui descendit le short de Marc, découvrant la mâture du capitaine et se pencha vers l’objectif de son désir. Comme je n’avais pas lâché son sexe, je sentis la bouche humide par sa salive glisser au plus près et mes doigts furent absorbés dans le mouvement. Marc devait trouver cela très plaisant car il s’étendit sur la banquette dans un grognement, laissant ainsi plus de place à notre jeu.
Je parvins à garder un doigt dans la bouche d’Olympe ce qui me fit des crampes dans mon bas-ventre en sentant la langue d’Olympe se battre entre mon doigt et le pénis de mon patron.
– Les filles qu’est-ce que vous voulez me faire ? gémit Marc.
– Moi, dit Olympe, je veux te sucer, mais ta secrétaire ne me laisse pas le champ libre !
– Je ne veux pas intervenir dans votre assaut, je vous rappelle que je suis la victime de votre vice !
– Dis-nous comment tu arbitrerais cette lutte ? demandais-je, je ne suis pas décidée à te laisser sucer dans le partage.
Sous le clair de lune qui illumina la scène et de ma main libre je soulevai le sweater de la chirurgienne pour pincer les tétons d’Olympe.
– Thalia, tu es une salope, ce n’est pas fair-play.
Du coup elle se retira de la fellation pour tirer sur mon pull pour me dénuder. Il s’ensuivit une lutte à celle qui enlèverait les vêtements de l’autre. Marc perçut la bataille et nous arrêta avant que la bataille ne s’envenimât.
– Arrêtez toutes les deux ! Ou je vous jette à l’eau pour vous calmer ! Je ne pourrai pas vous départager quoique c’est Thalia qui a pris l’initiative. Puisque vous êtes quasi nues toutes les deux, vous allez enlever vos pantalons de survêtement et vous caresser mutuellement mais sans violence ou coups bas. Celle qui jouira la première aura gagné et pourra disposer de mon harpon. L’autre pourra s’asseoir sur ma bouche pour profiter de ma langue et jouir à son tour.
Ce fut un jugement de Salomon ! Olympe avait déjà son pantalon sur ses genoux et fut la première à glisser sa main sur mon intimité. Je ne voulais pas gagner mais Olympe fut trop adroite et je dus abdiquer dans un râle. Je compris trop tard qu’Olympe avait en fait gagné car j’étais incapable de reprendre une fellation aussi rapidement alors que mon adversaire allait profiter de la langue de Marc dans son vagin.
– Oh oui, Marc continue dit-elle, en serrant la tête de Marc entre ses cuisses.
Je parvins à reprendre mes esprits et je n’eus qu’une solution : masturber Marc pour qu’il doive interrompre ses caresses à ma rivale. Lorsque Marc éjacula, je sus que j’avais gagné car il ne pouvait pas continuer sa caresse. Je décidai de pousser le vice jusqu’au bout et continuai la caresse jusqu’à ce que la dernière goutte de sperme vînt rejoindre le flot sur le ventre d’Olympe. Puis j’entrepris de lécher l’éjaculat et glissai mes doigts dans son antre mouillé pour achever le travail de Marc.
J’obtins ainsi partiellement ma vengeance, car pendant qu’Olympe voyait des étoiles je repris la fellation de Marc qui m’offrit une deuxième salve.
– Je demande un cessez-le-feu gémit Marc, si vous voulez dormir avec moi, vous allez faire la paix.
– D’accord ! dit Olympe, Pardon Thalia ! C’était une erreur de se battre alors que Marc pouvait profiter de nous deux.
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