Chapitre 18 Le choix
### Marc ###
Le matin me permit de voir Olympe reposée, encore un peu endormie, sa nudité réveilla mon chibre. Quelle beauté cette femme ! Elle avait dormi dans mes bras sans doute repue après un duel intense durant lequel nos corps s’étaient retrouvés. Comme elle était toujours en cuillère contre mon ventre, elle sentit le réveil de ma verge et ouvrit les yeux en arborant un sourire élargi.
- Bonjour Oli, tu as bien dormi ?
- Oui, capitaine, j’ai rêvé de toi.
- C’était un rêve plaisant j’espère ?
- Oh oui, et toi, tu t’es bien reposé ?
- Ce matin, ton corps m’a déjà émoustillé, mais je n’ai pas encore la solution pour annoncer à Thalia qu’elle est ma sœur.
- Demi-sœur, corrigea-t-elle.
- D’accord, mais je dois lui annoncer que les rapports de sexe sont terminés, sous peine de commettre un inceste.
- Marc, pourquoi ne pas lui raconter sans détours ce que l’avocat t’a raconté hier ?
- Je ne vois pas d’autre alternative, attendons qu’elle se réveille.
Ce fut Iona qui émargea la première de sa cabine, totalement nue, les tétons érigés, elle vint se blottir alternativement contre Olympe puis contre moi en caressant le renflement de mon short.
- Bonjour Marc, me dit-elle lorsqu’elle put libérer sa bouche de l’étreinte de son amie. Thalia est réveillée mais ne viendra que dans quelques minutes elle veut d’abord se doucher pour éliminer l’odeur de cyprine et de sexe.
- Ça tombe bien, je dois d’abord t’informer d’une nouvelle importante relative à Thalia.
- Ouch ! ce n’est pas grave j’espère ?
- Oui et non, cela ne concerne que mes rapports avec elle.
- Tu la jettes ?
- Non, Iona, l’avocat m’a appris hier que Thalia est ma demi-sœur, elle est la fille que mon père a engendrée hors du mariage.
- Ah oui, je vois, plus de bonga-bonga !
- C’est bien ça !
- Pour Thalia ce ne sera pas très marrant mais toi, ta cour de femmes est suffisamment étendue, d’autant plus que ton cœur est déjà pris par Olympe et encore Corina ? Si tu veux te divertir, en tant que cardiologue je suis toujours disponible.
- Oui, cela simplifiera mon choix.
Je ne pus continuer ma conversation car Thalia apparut elle aussi nue que la cardiologue et vint se serrer dans mes bras en agrippant mon bâton. J’eus évidemment un choc dû à son approche directe. Je ne fis rien d’autre que l’éloigner de l’équipe et la fit monter sur le pont pour l’isoler des autres.
- Thalia, ma chérie, j’ai reçu hier une nouvelle qui va chambouler nos relations, tu seras toujours dans mon cœur mais ce sera différent. J’ai appris que mon père avait des rapports intimes avec ta maman et que tu es ma demi-sœur.
- Oh, non, tu as eu confirmation ?
- Oui, ma maman avait des soupçons, mais l’avocat a trouvé des papiers dans les affaires de mon père qui le confirme. L’accident d’hélico de mes parents a vraisemblablement empêché qu’ils me communiquent cette info. Mais je t’aime toujours ma petite sœur.
- Donc on continuera à se voir, je pourrais toujours t’embrasser ?
- Oui, mais comme frère et sœur !
Je vis une larme perler dans ses yeux.
- Ce ne sera pas simple mon cher frère, dit-elle avec un sanglot, je me contenterai de coucher avec Olympe lorsqu’elle sera dans ton lit !
- Oui, mais plus de contacts directs avec moi, même si au début ce sera difficile.
- D’accord Marc, mais je te ferai jouir quand même et je prendrai mon plaisir en cajolant Olympe. Pardonne-moi si au début j’aurai encore des reflexes de sexe, il me faudra un certain temps pour ne plus te caresser et t’embrasser comme mon amant…
Elle redescendit dans le carré et alla pleurer dans les bras d’Olympe, qui comprit que le chagrin serait immense. Elle prit ma « sœur » par les épaules et l’entraina dans l’intimité de sa cabine.
### Thalia ###
Olympe me prit dans ses bras, mes seins très sensibles touchaient ses tétons. Nous eûmes des frissons et je me complus dans cette étreinte.
- Olympe, comment vais-je faire maintenant ? je ne pourrai plus faire l’amour avec lui ! je devrai me contenter de le regarder ; déjà penser à son corps et son sexe dressé me fait mouiller !
- Je serai toujours là pour t’aider dit-elle, je pourrai toujours calmer tes pulsions de sexe.
- Tu me laisseras venir dans ton lit même si Marc s’y trouve ?
- Oui mais ce sera uniquement pour te coucher avec moi, je ne veux pas que tu traumatise Marc ! Tu devras éviter de le provoquer en te tenant nue devant lui ou de bronzer à poil sur le pont.
Olympe me serra plus fort et descendit une main vers mon intimité. Lorsqu’elle atteignit mes lèvres intimes, elle me pénétra et entama une masturbation en douceur. Je la couchai sur le lit et écartai mes jambes pour faciliter son accès. Bien vite ma tristesse s’évanouit et je lui rendis ses caresses. Nous eûmes des orgasmes successifs qui trouvaient leur origine dans cet interdit, ce tabou de coucher avec mon « frère ».
Nous finîmes par nous assoupir et ce n’est que plus tard lorsque nous entendîmes le moteur se mettre en route que nous comprîmes que Marc faisait route vers notre port d’attache.
En remontant sur le pont je compris que tout le monde avait appris la nouvelle, Iona vint m’embrasser et me câlina.
- Ne soit pas triste, tu perds un amant mais tu gagnes un frère, qui sera toujours à tes côtés, il ne te laissera pas tomber en cas de coup dur.
- Oui, mais il me faisait grimper aux rideaux en faisant l’amour avec moi ! Ce sera interdit.
- Tu trouveras bien vite un autre gars qui te fera oublier ses talents.
Je voulus quand même avoir confirmation mais il m’était impossible de téléphoner à ma mère pour lui demander de but en blanc si elle avait couché avec le père de Marc. Néanmoins je pus profiter qu’on avait à nouveau le réseau téléphonique pour demander des nouvelles de maman et lui proposer de se voir dans les prochains jours. Maman répondit quasi instantanément, heureuse d’avoir de mes nouvelles.
Le retour au Pirée me sembla plus rapide que le voyage aller, Marc m’embrassa sur le quai en promettant de me contacter rapidement pour faire le point du calendrier pour la Fondation.
### Marc ###
C’est avec beaucoup de regrets que nous débarquâmes nos affaires sur le quai après que Panos eut accosté.
Tout le monde fit les adieux mais je gardai quand même Olympe en lui proposant de remonter à mon appartement. Ce qu’elle accepta avec un grand sourire.
J’avais bien l’intention de remettre un peu d’ordre dans mes relations féminines. Lorsque nous fûmes seuls, Olympe grimpa sur mon corps dans le divan, elle avait un but déterminé et sans détours défit mon short pour prendre mon chibre en bouche. Faible comme toujours, devant cette initiative je la laissais réaliser son désir. Elle parvint à me donner mon plaisir sans délai et je pus reprendre mes esprits après un orgasme fulgurant.
- Olympe, tu restes encore un peu avec moi ? Tu ne reprends le travail à l’hôpital que dans deux semaines.
- Oui Marc, si tu le veux on pourra se balader un peu dans Athènes et les environs et faire l’amour sans limite ni être dérangés.
- Olympe, je voudrais aussi te poser une question délicate, nos relations sont bien établies mais j’ai toujours un accord avec Corina que je voudrais rompre. Elle ne m’a pas fait part de sa décision de rester lesbienne et de repasser hétéro, je voudrais prendre les devants et éviter une crise de jalousie. Je te demande si tu serais prête à rester avec moi lorsque j’aurai demandé à Corina de me rendre ma liberté. Tu ne dois pas me répondre aujourd’hui mais dans quelques jours je compte en parler avec elle pour faire le point.
- Marc, je suis heureuse que tu m’en parles. Je n’ai pas d’hésitation, je serai contente d’aplanir le terrain sachant que Corina me laisse le champ libre.
Je connaissais sa réponse mais au moins j’étais soulagé qu’elle fût du même avis. Je pris ses lèvres et entamai un long baiser profond. Olympe me rejoignit et elle remit le couvert pour mon plus grand plaisir. Nous eûmes une longue lutte sexuelle, ses seins qui m’avaient tant impressionnés lors de l’interview de sélection, se ballottaient au rythme de mes à-coups et firent encore gonfler mon désir
Sachant qu’on devait se voir pour le prochain Conseil d’administration je téléphonai à Corina pour convenir d’un rendez-vous. Elle fut surprise de m’entendre.
- Hi Marc, je croyais que tu naviguais avec les phoques.
- Non Corina, on a dû écourter la croisière, mais je te contacte car je voudrai qu’on parle de nous, de la Fondation et du Conseil d’Administration.
- Ok Marc, je suis disponible cette semaine.
- Cela me convient, fixons le jour : après-demain et le lieu : chez toi ?
- D’accord.
Je me rendis dans son appartement, où elle me montra son plaisir de me revoir. Elle était habillée sobrement mais je devinais ses tétons érigés sous sa blouse et elle me prit dans ses bras en caressant ma joue avec ses lèvres.
J’aurais bien voulu prolonger ce contact mais je devais rester raisonnable et ne pas lancer directement le débat sur le plan sexuel.
- Je suis content de te voir cette semaine me dit-elle, car la semaine prochaine je pars en voyage avec mon amie. On a prévu une longue absence consacrée à l’amour, si tout va bien nous allons nous paxer et prendre un appartement en commun. Elle est traductrice comme moi et nous partagerons notre clientèle.
Du coup j’avais déjà réponse à une des questions que je comptais débattre avec elle.
- J’en conclus que c’est définitif et que tu me libères de mon engagement ?
- Oui Marc, mais si un jour tu le désires, je pourrai toujours te câliner en souvenir du passé.
- Je te remercie Corina, mais j’ai rencontré une chirurgienne qui travaille depuis pour la Fondation et j’ai la ferme intention de me mettre en ménage avec elle si cela lui convient.
- Ah, je suis content pour toi, me dit-elle avec un franc sourire, je ne voulais pas de choquer en te laissant seul. Surtout que je constate que ton corps est toujours bien actif en voyant la bosse dans ton pantalon. Malgré mon désir pour les femmes tu es toujours bien attractif.
Je parvins quand même à garder mes distances, je ne voulus pas profiter en lui faisant des avances en ce moment.
- Il faudra que nous fixions une date pour le prochain Conseil d’administration, je compte élargir le conseil des administrateurs en proposant Olympe comme membre permanent, tu restes bien sûr dans ta fonction.
- Merci Marc, j’apprécie la confiance que tu as en moi.
Ce n’est avec un soulagement certain que je retournai vers mon appartement où Olympe m’attendait.
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