Une quinzaine de minutes plus tard, la plaie se referma :

• C’est... c’est Yan qui t’as fait ça ? demanda la jeune femme aux mains toujours plaquées contre son ventre.

Il resta alors plaqué contre le sol, ne répondant pas à la question, il l’a fixa simplement.

• M’ssieur Hennry, vous aurez des livres qui parleraient de la statue ? demanda Marlow en face à face avec la jeune arrivante, son regard était sombre et rejeter de la haine envers cet individu.
• Oui, mais... tu sais c’est juste une simple statue, informa Hennry en tapant des lettres sur un clavier.
• J’aimerai étudier son système d’engrenages papy, avoua Marlow. Même si son passé m’intéresse plus.

Alors que Marlow, dévisagea la jeune Aïda, celle-ci s’excusa pour son acte des plus barbarasse, mais l’homme ne l’entendit pas de la même chose, et il s’assit et frappa violemment le crâne de la jeune femme, avant de se lever marcher tout en le long des hanches de la jeune femme, il arrivera au niveau de ses épaules, puis, il marcha comme si elle était un simple gravier sur son passage.

Il observa les étagères remplis de livres, il s’arrêta et lui dit d’un air colérique.

• Je n’accepte pas les excuses d’une personne qui me tape sans me connaître, sans savoir mon vécu ! Mon nom ! T’es vraiment qu’une suceuse de première ! s’énerva Marlow Mortimère. Sale Sorcière ! Tu fais que de suivre les avis des autres sans même avoir les couilles de suivre ton propre avis ! Lâcheuse ! Si tu ne t’affirmes pas et que tu ne crains pas de prendre des risques… tu n’arriveras à rien ma chère Aïda !
• Je sais... qui tu es... tu t’appelles Marlow Mortimère... tu as actuellement 19 ans, tu vie au centre du village en face de la statue d’Aléa... tout le monde te déteste parce que ta mère...
• Ma mère n’a rien à voir là-dedans ! On parle de moi espèce de conne dégénérée ! explosa Marlow, en se retournant et en frappant du pied.

Alors qu’Hennry revenu avec une palette de livres, il vu la jeune femme à terre tout tremblante, alors que son petit-fils restait frustré et coléreux.

• Aïda... ne lui parle pas de sa mère, ce n’est pas sa maman, informa le plus âgée. Quant à toi Mortimère ! Sa sœur jumelle est morte à cause des atrocités qu’Lug... ta mère adoptive a fait.
• Merci d’avance pour les livres papy, sorti-t-il en se calmant un peu.

Il prit le premier livre sur la pile. Puis, il revenu sur ses pas et s’assit sur l’un des bancs boisés le plus prêt. Il commença sa lecture, tout en regardant la jeune femme du coin de l’œil, elle restait allongée sur le sol, son ventre plat et doux était dévêtu, sa peau était soyeuse et si pure que ça rendait fou le jeune homme.

Il savait que son acte était déplacé, c’est pourquoi il voulait lui venir en aide. Mais s’il acceptait de se soumettre à elle, alors il lui permettait également de l’insulter et de le rabaisser. Et ça il le refusait, ça faisait partie de ses valeurs intérieures de se faire respecter par qui que ce soit.

Il ne l’en voulait pas, il savait qu’elle était de nature calme, gentille et généreuse, non sa colère était porter envers tous le village d’Anechéreman, personne n’avait essayé de savoir qu’il était vraiment, seul les ragots et les potins porter en son nom faisait que tous le monde le détester. Il avait honte de vivre, de ressentir cette haine envers son peuple, envers les gens qu’il l’avait nourri, il n’arrivait pas à mettre sa rancœur de côté.

• Je suis... je suis désolée Marlow... commença Aïda, en se levant et s’excusant comme la culture japonaise l’aurait fait.

Il ne répondit pas ! il tourna la page. Sa rage était bien trop grande, pendant plus de 7 ans les personnes de son village se sont acharnées contre lui, jours après jours, il devait subir de nombreux coups, des insultes, des menaces de morts, en plus d’un abandon inexplicable, mais au fond les personnes qui s’obstinaient à le rabaisser, n’était pas là pour le connaitre mais bel est bien pour se venger de sa mère adoptive qui avait désormais disparu de sa vie.

Pourtant, le jour où son père et son frère se fit tués, la vie de Marlow bascula, cette nuit ou il entendit la voix de la statue raisonnée en son âme, il savait pertinemment qu’elle était reliée à son passé. Malgré toute ses questions qu’il lui avait posées, il avait reçu pas la moindre réponse.

La jeune femme prit l’un des livres, puis elle commença à le lire :

• Moi aussi... marmonna Marlow.
• Quoi ? demanda Aïda de sa douce voix, tous en s’approchant de lui.
• Je suis aussi désolé, si j’aurais su que ma mère, allait sauvagement assassinée une innocente j’aurai plu l’en empêcher, elle pratiquait cette barbarie devant mes yeux et j’étais incapable de m’en rendre compte, balança Marlow affecté et dégoûté par son être.
• Mais... tu n’avais que 12 ans lorsqu’elle a commencé à faire ça, jamais... tu aurais pu la sauver, informa la jeune femme qui s’attrista de voir l’état psychologie dans lequel était plongé Marlow.
• J’aurais certainement pu faire quelques choses... ajouta Marlow écœuré.

Face à cette révélation, Aïda posa sa main contre l’avant-bras de Marlow, celui-ci regarda sa main avant de longer le membre de la jeune femme et de fixer ses beaux yeux noisette. Elle fit de même et tous deux gênés commencèrent à rire.

• Ah ! Enfaîte... moi c’est Aïda... commença la femme en donnant sa main pour le saluer.
• Aïda Nekman, 19 ans, en dernière années de fac de médecine, option chimie, la meilleure de la classe et en couple avec Yan Mortimère mon cousin, t’as mère est médecin spécialisé, tandis que ton père et pilote de chasse, inutile de te présenter poupée je sais qui tu es, balança d’une traite Marlow, en regardant son livre.
• Euuuuh... répondit-t-elle en rétractant le bras.

Le grand-père de Marlow se mit à rire, avant de dire, tous en s’asseyant en leur compagnie.

• C’est parce que Yan parle s’en cesse de toi... informa le vieil homme.
• Oui... c’est ça, accorda Marlow dans un timbre de voix qui semblait néanmoins faux.
• Mais... attends, Marlow, pourquoi Yan s’acharne-t-il contre toi ? Il sait la vérité lui ? demanda Aïda.

Marlow continua sa lecture, tous en regardant Aïda en face de lui.

• Yan est jaloux de Marlow, répondit Hennry.
• Mais pourquoi ? Il est tellement plus brillant, plus beau, plus drôle, plus sympa... parfait quoi !

Furax Marlow, prit son livre, le ferma avec violence et parti plus loin, sur le chemin, il commença à parler tous seul :

• Il est tellement plus... plus ! Arght ! Si tu savais qui il est vraiment crois moi tu me préférais largement, poupée ! Tu mérites tellement mieux, il va tellement te faire souffrir !

Au moment où il balança le dernier mot, la porte d’entrée s’ouvra, ce fut Yan Mortimère en question:

• Coucou papy ! Tu ne devineras jamais qui j’ai vu aujourd’hui, sorti Yan en marchant dans le long couloir remplit de table de banc ainsi que de livres.
• Hahaaha ! Viens Yan ! Il y a quelqu’un pour toi ! J’ai ma petite idée, en rit le grand-père.

Il arriva vers son grand-père, lorsqu’il vu Aïda il lui embrassa les mains :

• Coucou ma belle ! Alors comment tu vas ? demanda l’homme à genou.

Il n’attendit pas la réponse de sa copine, et courut en direction d’une ombre qu’il avait reconnu :

• Ah ? Mais qui voilà ? C’est l’abruti de première ? T’es pas encore mort ? demanda Yan avant de lui donner un violent coup dans le ventre avec des coups de poings américains.

Ne si attendant pas, Marlow n’a guère eu le temps d’esquivait, il reçut de plein fouet un coup de poing dans le ventre et tomba contre une étagère de 4 mètres remplit de livres. Ceci chuta, il finit par se faire engouffrer dans tous se savoir, tombant du ciel.

Entendant des vacarmes, Hennry ainsi que Aïda se précipitaient en leurs directions, puis arrivaient à destination, ils virent, Yan entrain de sautillé tel un sportif de MMA, en face d’une pille de livres.

Petit à petit, Marlow sorti de ce tas de bouquins, puis tout affaiblie et ensanglanté, il regarda fixement Yan, alors que la moitié de son corps l’ordonnait de s’allonger sur le sol.

• Yan ! C’est bon il a eu son compte ! Si tu continues tu vas le tuer ! hurla Aïda.
• Tais-toi ! Jeanna tu n’as pas ton mot à dire ! rétorqua Yan.
• Jean... Jeanna ? souffla la jeune femme.

Yan retourna son regard rouge contre la jeune femme, il alla en sa direction et porta le coup fatal entre sa jugulaire, Marlow eu tout juste le temps de se déplacer furtivement en direction de la jeune femme, il se fait griffer la joue du côté droit, pourtant il réussit à faire lâcher prise Yan qui étouffer Aïda.

• Cela ! Tu l’as touchera pas ! hurla Marlow en regardant le sol. C’est moi ton adversaire !

Lorsqu’il sorti le dernier mot, il plaqua son regard jauni contre Yan, celui-ci prit peur me ne recula pas pour autant, il longea son coup de poing américain à travers la tracher de son cousin, puis à la volé il expédia un puissant coup dans sa gorge. Dans un état second Marlow, resta figé :

• Marloooowwwwwwww ! Marloooowwwwwww ! Défends-toi ! Reprends-toi ! Tu vas mourir sinon ! Tu mérites de vivre ! Marlow ! Rentre en résonnance ! hurla la voix qu’il connaissait si bien, le dernier mot résonna dans tous son esprit.
• Qui est... qui est tu au juste ? demanda Marlow en s’approchant de la silhouette en face de lui.

Alors qu’il rentrait de plus en plus son poing entrer dans la gorge de Marlow. Yan s’apercevait avec effroi que Marlow était dans un état second, Marlow prit alors le bras de son cousin, et lui fit une clé de bras si puissant du reste, qui lui déboita l’épaule, lui cassa la clavicule et son avant-bras. Puis il revenu à ses esprits et tomba à terre à cause des égratignures.

• Qu’est... qu’est-ce qu’il vient de se passer ? souffla Aïda au chef des lieux.
• Il est rentrait en éveille ! avoua Hennry.
• En éveille ? demanda la jeune femme.

Alors que Aïda et Hennry s’assirent sur l’un des banc, Hennry commence à lui racontait l’histoire de l’éveille de Marlow.