Au grand départ 4

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Aïda regardait Marlow et Aléa se disputaient, la situation semblait si plaisante pour la jeune femme, qu’un léger sourire suivi de rire se dessina sur ses lèvres pulpeuses. Intrigué part le timbre de sa voix, le jeune homme encore vaseux se retourna en direction de son amie d’enfance.

  • Que me vaut ce sublime sourire ? questionna-t-il aussitôt sans hésiter.

  • Rien, simplement que je constate que durant toutes ses années, je t’ai extrêmement mal jugé, ça m’affecter énormément les souffrances que tu as subies par ma faute, j’ai passé plus de la moitié de ma vie à te détester à cause de la mort de ma sœur et je me rends compte que c’était une terrible erreur, expliqua Aïda désolée.

  • Tu sais, de nos jours, via les réseaux sociaux, notre avis personnel est vite, voire très vite mis à rude épreuve... Oui, je ne vais pas le cacher, j’ai énormément souffert par ta faute et c’est très difficile pour moi d’accepter tes excuses, mais j’ai dans l’idée que chaque personne mérite pardon…

  • Je comprends tous à fait Marlow, répondit de sa douce voix Aïda.

  • C’est cool ça ! Par contre, c'est moi ou… tu arrives à entendre Aléa ? questionna Marlow.

  • Oui, j’arrive à l’entendre… c’est grâce à toi Marlow, lorsque tu es tombé dans les pommes, j’ai dû te stabiliser émotionnellement. expliqua Aïda.

  • T’as pénétré mes souvenirs ? demanda furax Marlow.

  • Je sais, c’est très intuitif, mais je n’avais pas le choix, expliqua-t-elle.

D’un pas énervé, Marlow se rapprocha d’Aïda arrivait en face d’elle, il l’a prise dans ses bras et la serra fort :

  • Tu n’as rien ou moins ? questionna le blondinet inquiet.

Au premier abord, Aïda se crispa, elle eut subitement peur face à Marlow, une panique qui l'a fait se défendre d’instinct avec ses bras sur son visage. Elle crut qu’il allait la brutaliser.

  • Je… je vais bien Marlow ne t’en fait pas, souffla-t-elle aux creux de son oreille, la jeune noiraude.

Ce délicat et doux timbre traversa en une fraction de seconde le corps de Marlow, c’était un timbre à la fois rassurant et envoûtant, malgré tout, il se délassa d’elle délicatement, la fixa de haut en bas et finit par lui renvoyer un discret sourire.

  •  Arrête de me mater, ça me gêne, expliqua aussitôt Aïda, en croisant les bras et se retournant d’un quart de tour.

  • Excuse-moi, je voulais juste te regarder de plus près… ça fait longtemps qu’on n'a pas discuté tous les deux, se défendit-il.

  • Ou veux-tu en venir au juste Marlow ? s’intrigua aussitôt la jeune apprenti.

  • Simplement que… Ça fait longtemps qu’on ne sait pas parler, j’ai encore le souvenir de lorsqu’on jouait à chat dans ma maison, j’ai l’impression de ne pas t’avoir vue grandir Aïda, expliqua-t-il du mieux qu’il peut.

  • On dirait une phrase de darons et ça fait flipper, ce souvenir dans, tu parles remonte à plus de 14 ans en arrière, il faut te mettre à la plage mon loulou !

Aussitôt son affirmation faite, elle tourna les talons et partit en direction de la maison de Marlow. Inconsciemment, il se mit à la suivre sans dire mots, comme hypnotisé par cette femme, il restait à marcher sur ses pas, mais s’arrêta net lorsqu’il vue au loin flotter, non pas la statue d’Aléa, mais belle est bien l’esprit de Lïnda.

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