Au grand départ 5

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Elle demeurait encore malgré les années dans son corps d’enfant, n’ayant pas pris de l'âge depuis sa mort. Lïnda le regardait au loin de ses grands yeux bleu vif qui brillaient grâce aux rayons du soleil.

Intrigué et surpris, il l’a regardée, de sa fine bouche elle semblait lui chuchoter quelque chose, mais il ne parvenait pas à comprendre. Elle s’obstinait cœur et âme à faire passer son message. Vêtu d’une robe de soie sombre ainsi que de ballerines.

Marlow se concentra sur ses longs cheveux ondulés qui arrivaient à mi-dos, ils volaient aux grès du vent tout en se dirigeant vers une forêt aux loin.

Elle restait à flotter dans les airs à côté d’un lampadaire en métal. Elle était sur le côté droit de l’immeuble de Marlow, mais demeurait cependant très loin de lui.

  • Prends soin d’elle et retrouve-moi, souffla la jeune enfant.

  • Lïn…Lïnda ? questionna le blondinet en faisant un pas vers elle.

Aussitôt ce geste entamé, aussitôt le corps céleste de son amie d’enfance disparut dans la brume. Il resta quelques instants à observer le lieu où se trouvait Lïnda. Après qu'Aïda lui fit signe, il s’exécuta et partit la rejoindre.

Quelques instants plus tard, ils revirent à son appartement accompagnés de son amie qui la devancait toujours. Ils rentraient tous deux dans la demeure. Aussitôt à l’intérieur, Marlow, parti chercher les livres qu’il avait pris de chez ton grand-père.

  • La statue, il a un truc avec la statue et je suis certain de trouver quelque chose là-dedans, sauf que… je sais pas, c'est bizarre, expliqua Marlow en prenant un livre et l’ouvrant.

  • On dirait que la statue est reliée à un esprit.

  • Un esprit ? Pourquoi dis-tu ça, Aïda…

  • Tu ne l’as jamais réellement vu physiquement, Aléa ? Elle t’apparaît comme une voix, si je comprends bien ?

  • Si… j’ai déjà son corps de métal bouger mécaniquement, respirer, mais c’est tout…

  • Mais jamais t’as vu son esprit flotter ?

  • Non, jamais…. Y a un esprit à l’intérieur ?

  • C’était mon impression en tout cas, mais je vais t’aider : ensemble, on va sûrement trouver quelque chose, une petite piste. À peine eut-elle fini sa phrase qu’une sonnerie retentit à leurs oreilles.

Tous deux regardèrent la porte :

  • Tu attends de la visite ? questionna Aïda.

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