Aïda regardait discrètement la scène cachée derrière l’un des murs de l’appartement de Marlow. Cela faisait quelque temps qu’elle était tombée amoureuse de Yan, il était attentionné, drôle et gentil avec elle, mais lorsqu’elle vit la face cachée de son petit ami, elle ne pouvait rester encore avec lui, elle détestait les hommes qui brutaliser et qui n’ont aucun respect envers les femmes et apprendre que son amoureux en faisait partie, l’avait profondément affecté. C’est pourquoi elle prit cette douloureuse décision, lors du combat opposant Yan à Marlow, elle comprit que malgré les apparences du blondinet, il n’était pas mauvais, l’acte qu’il avait fait l’avait profondément touché, s’interposer entre Yan qui s'apprêtait à la défigurer pour des divers avis l’avait profondément affecté. C’est pour cela qu’elle prit les devants et le quitta. Elle ne pouvait pas aller à l’encontre de ses principes, ce n’était pas dans sa nature.

Marlow revenu vers elle, il s’arrêta à ses flans et lui annonça :

• C’est Yan, il te cherche, tu devrais aller lui parler Aïda, expliqua le blondinet en frôlant la main de la jeune femme.

• Il m’a insulté, n’est-ce pas ? Selon lui, je suis une lâcheuse, comme sa mère, c’est pour ça qu’il s'est énervé contre moi, il a cru que je te préfère à lui, mais ce n’est pas le cas…

• Vas lui parler ma belle, je pense qu’il en a besoin.

Un peu déstabilisée et mal à l’aise, elle longea doucement le couloir avant de sortir de la maison. Elle vit, Yan affalé au sol, dos collé contre le mur, il était triste et semblait n’avoir plus aucune raison de vivre. Le voir dans un tel état l’avait fortement affecté, aussitôt en face de lui, elle se mit à le soigner à l’aide de sa magie guérisseuse.

• Yan, t’es vraiment un abruti quand tu t’y mets, regarde-toi ! Te mettre dans un tel état, Marlow n’a rien à voir là-dedans, c’est entre toi et moi et ça a toujours été entre toi et moi, je ne suis pas comme ta mère Yan… simplement que je ne peux pas tolérer qu'en lève la main sur moi, déclara calmement l'apprenti médecin.

• J'en suis désolé Aïda, c'est plus fort que moi, ça me dégoûte d'en être arrivé là ma douce, j'ai essayé de tout mon cœur, mais j'y arrive pas, j'ai cette rancœur qui me bouffe à petit feu, c'est douloureux... qu'est-ce qu'il a de plus que moi lui ? demanda Yan aux bords des larmes.

• Je comprends Yan, ce que ta mère t'a fait subir étant encore nourrisson est impardonnable voir ignoble, mais Marlow a autant souffert que toi, essaye d'apprendre à le connaître, peut-être que t'arriveras à te sentir mieux ? Et je ne suis pas spécialement venue le voir par amour, non son état m’inquiété et... je ne voulais pas qu’il fasse une quelconque connerie, expliqua de sa douce voix envoûtante Aïda.

Dans son appartement, Marlow écoutait la conversation entre Yan et Aïda, il était assis par terre à droite de l'entrée, sa tête était ancrée dans ses genoux, il regardait le mur en face de lui.

• Elle a tellement une belle voix, elle est calme et rassurante, pensa-t-il.

Le blondinet était plongé dans un état mélancolique, qui laissa place à la tristesse, cette émotion négative s’activa à l’égard des ressentis de peine de son cousin, une compatissant qui lui procura instantanément, un pincement aux cœurs insoutenables qui coupaient sa respiration. Il était submergé par une douleur accablante qui l’empêchait de se mouvoir ou d'avoir une quelconque envie de vivre.

Des sons ainsi que des flashs de souvenirs qui ne l’appartenaient pas venues dominer entièrement son esprit. Des cris accompagnés de pleurs, créa une dissonance acoustique insupportable dans l’esprit du jeune homme de 19 ans, lorsque des coups de feu furent tirés, il perdit tout sens de la réalité, il plongea dans ses souvenirs.