dB 71.1
Récit (songe) d'une nuit d'été . Partie 1 .
J'ouvre mon livre à cette page : Strasbourg n'est pas une mégalopole, mais à mesure que les minutes passent, mon pas claque de fatigue. Joli Juillet caquette sur les branches des pins, jacasse sur les câbles électriques, ô j'aime l'été tachyphémique, tapageur, homérique. L'idée que je me fais du "tu" me mène jusqu'à ton toit, en avance, toujours bien avant l'heure : j'ai les talons engourdis, m'est étrangère la paresse des aiguilles. J'atterris, tête-en-ciel, dans une marge et l'on me ramène au texte, verre en main. Maintenant est ici, pas plus loin - ma caboche parfois s'égare. Bonjour, bonjour enchantée, quelques bris des bouteilles passées, pesto rosso sur mes joues, c'est pompidou ou bien, tapis couleur rouge-angoisse jusqu'au dernier étage... Voici donc le fameux bateau à l'étrange plafond haut et son pont craquant sous l'orteil - on a connu plus discret mais l'inverse ne rendrait ce "chez toi" que moins sincère.
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