dB 71.2
Récit (songe) d'une nuit d'été . Partie 2 .
J'apprécie le poivre moulu par la main dextre, l'écho tangible de mon imaginaire en cette baignoire et les milliers de plantes en pots, qu'Hermès ne soit pas encore complètement agité par le soir, cette paire d'yeux-hasards qui scrutent les silences et, surtout, ta présence qui éclate à lourdes gouttes de l'autre côté du mur. Hôte virevoltant et survolté, tu ne sembles jamais te poser mais t'assures que tes invités prennent leurs aises, comme la face cachée de l'excès. Alors, quand la plage déserte à marée basse se soulève sur de nouvelles têtes et que je me campe à la fenêtre, ce n'est pas dans l'idée de disparaitre, placardée comme un caméléon sur le ciel en chute. J'écoute, mes oreilles sont des entonnoirs à décibels. Les minutes s'écoulent à mon insu et des discussions sont amorcées, entretenues, avortées, ci et là. J'aime les soirées citadines quand elles m'éclatent en milliers d'idées.
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