dB 35

Une minute de lecture

J’ai flairé la mort, un tapissé du granit assoiffé de sens, on me tapotait l’épaule comme un athlète grec avant sa fin et j’avais tout du sablier. Les hauts murs de côtes calcinés par le soleil, espérant abriter la cité, s’élevaient comme des remparts, et j’étais face à la pierre, blessée par l’amour de l’ombre.

J’ai foiré l’amour, plongé mes mains dans un puits sans onde, en suis ressortie sans autre image que celle de ma coquille mais je portais en moi le suc du monde et le monde n’en voulait pas, ne se goûtait plus. C’était la mue des lys, chaque pétale au sol constituait le repas des prochains pistils à mûrir et l’air était dépourvu des fragrances d’antan.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Laroutourn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0