Narcisse aphone sous la pleine lune de mars

le gouffre d’un ciel trop peureux de rire

Et les hommes dans ma main nue

gardent le secret de l’absence

Et les hommes dans ma main nue

charrient les eaux troubles

Durée proche de rien, l’incertitude d’être la fleur

de tous les reflets et qu’elles me ressemblent

Elle est dans ta chevelure ses seins balancent

de tous les étés l’étamine infuse l’écho

je bourgeonne encore Et les hommes

les mains nues pincent la corde

Et les hommes nus

pincent l’accord de l’oiseau l’entrave la chute

L’ivresse dévore tout un peuple sous la pulpe de mars

Pallas-je te vois sous la branche où Narcisse noie le poisson

Elle est dans sa chevelure ses seins balancent

Et l’homme dans ma main nue

fabule, heureux des flûtes des pans de tentures

l’écume de tous les reflets grignote la gloire de l’agrume

Narcisse… elles me ressemblent…