Akiko

2 minutes de lecture

Les deux soldats furent interrompus par l'arrivée d'une jeune femme en uniforme, qui les salua avec cordialité.

« Salut les garçons ! Vous avez l'air joyeux dis-donc.

- Salut Akiko, fit Manuel. Nan, c'est juste à cause du Coq. Tu sais, l'espion.

- Ah, lui ! J'ai intercepté trois de ses messages en deux semaines. Une perle oui. Eh bien ?

- Bah on a réussi à en avoir un dernier. C'est son message final, et bien évidemment on l'a récupéré comme les autres.

- Et qu'est-ce qu'il décrit cette fois-ci ? nos effectifs ? Le positionnement de nos troupes ? Notre armement ?

- Non, là c'est un peu plus intéressant que ça. Tu sais qu'il utilisait toujours le même code moisi. Ben là c'est pareil sauf qu'il faut aussi prendre la fin. Et quand on voit le choix de certains mots précis dans ses phrases... Tiens, regarde par exemple : telle une nuée, escomptez mon retour... Franchement, qui utilise un vocabulaire pareil sinon pour dissimuler un message ? Mais le pire, comme je t'ai dit, c'est qu'il a vraiment écrit qu'il fallait aussi utiliser la fin. tu parles, il aurait pu dire les débuts et les fins.

- Quoi ? C'est du délire ! On va se retrouver au chômage en fait. Les gens comme nous ne servent plus à rien avec des espions aussi nuls que celui-là.

- Et attends ! intervint Stanislas en riant. il nous a laissé une annexe, des fois qu'on serait perturbés par une série de mots sans aucune ponctuation. Lis !

- Ah... Mmmh... Oui, je vois. Eh ben. Les gars, franchement, c'est trop facile là, il peut pas être si nul le Coq. Enfin même dans un film comique on n'ose pas faire ça.

- Bah en attendant, ça marche. et puis on a pu récupérer tous ses messages jusqu'à maintenant, et son pays n'a obtenu aucune information que nous n'ayons pas interceptée en même temps. Avec ce message, la boucle est bouclée.

- Mouais... N'oubliez pas d'envoyer le message crypté à l'état-major quand même. Au moins ils jugeront par eux-mêmes.

- Comme tu veux, consentit Manuel. Bien ! Moi je retourne dans mon petit bureau. Si le Coq refait des siennes, prévenez-moi je veux rien manquer ! »

Mais le Coq n'enviya aucun message supplémentaire, et les trois militaires terminèrent leur journée sans évènement particulier.

Annotations

Vous aimez lire Fabenstein ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0