Devant le départ
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Quelque part dans mon cœur hagard
Résonne l’instinct insatiable du départ.
Et si ensemble, de nos mains jointes, nous fuyions ?
Nous quittions ce pays pour d’autres horizons
Loin du bruit, de la ville, des haines trop vaines
Nous trouvions enfin un temps de silence
Pour planter ici un cèdre, ici un saule, ici un chêne
Nous perdre dans nos rires ou des forêts trop denses
Imaginer le monde éternel à étreindre
Sans un remords, sans un soupir, sans même rien fendre
Délester enfin nos sourires de leurs cendres
Et d’un baiser unir nos âmes sans plus rien feindre.
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