Le triomphe du plaisir
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Comme tari par hier dans le fracas des corps
Le présent se soustrait, s’oblitère et se perd
Captif de cette nuit quant âme et cœurs exaltèrent
Fureur, rêve et envie par les bras en renfort
Leurs gorges en symphonie croquaient rire et désir
Emprisonnant le temps entre leurs seins taquins
Reines amante, écrouées aux délices de leurs reins
Elles grimèrent nuit et chair en extase à venir.
Enivrés l’un aux autres comme autant de tributs
Extorqués sans regret à la dime due au temps,
Là ! Nos corps enlacés rugissaient le début
Du triomphe du plaisir et son somptueux chant.
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