Sous mon âme lointaine
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J’entends l’aube qui vient sous mon âme lointaine
Elle m’affranchit d’hier, de l’horreur de sa loi
Moi, débris dérivant, énième fou du roi
Chassant ses rêves disparus par centaines.
J’entends l’aube qui vient sous mon âme lointaine
J’entends l’hiver qui meurt sous le temps du départ
J’entends ma vie qui nait loin de mes songes trop noirs
J’irais prendre la mer, quittant enfin la haine
J’entends l’aube qui vient sous mon âme lointaine
L’aurore est si blonde, sa promesse est si belle
De tendres rivages sans nuages et puis elle
Achevant le fracas en ancre si certaine
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