Le discours tenu par Ariston résonnait toujours dans son esprit comme un tintamarre sonore très perturbant. Il avait la volonté d'arrêter la cigarette aussi rapidement qu'il était devenu dépendant mais une barrière invisible semblait l'en empêcher. Il se trouvait devant une absence d'accises où s'appuyer pour s'arrêter. Il se questionnait avec une profonde introspection : " Pourquoi suis je incapable de créer une vision positive et retord contre cette toxicité? Il me faut réfléchir intensément, car pour l'instant, je suis enlisé dans une fatigue nerveuse, attribuable en partie à la cigarette, mais aussi aux défis du chantier qui me font face. Quelques jours après la visite de son fils, Ariston franchit les portes du cabinet d'un médecin pour évaluer sa santé pulmonaire. Aucun problème majeur n'était révélé, mais une évidence surgissait : il devait solliciter de l'aide pour amorcer une véritable renaissance. Rompre avec la cigarette n'était pas une tâche aisée pour Ariston, il luttait avec espoir mais manquait de clarté face à ses mauvaises habitudes issues de la vulnérabilité de son esprit. Ce n'était pas qu'il se sentait mieux après ses rituels tabagismes mais son esprit déclenchait sans cesse la même envie. Il y avait eu une prise de conscience dont sa victoire sur ses rythmes mécaniques apprises dépendait de sa prise en main de la gestion des émotion.