Ariston, en perpétuel adversaire de son addiction, observait les ouvriers du chantier dont il était le maître d'ouvrage se révolter pour une plus grande compensation salariale par le maire de la ville. Malgré ses va-et-vient pour apaiser ses subalternes, il était indéniable que la tension s'accrût entre les parties impliquées. Un désaccord persistait entre les deux contrevenants quant aux sacrifices nécessaires pour augmenter leur niveau de vie.

Des inégalités criantes s'établissaient entre Ariston, porte étendard de son employeur , le maire, et ses ouvriers, ces derniers étaient contraints à des arrêts de travail et des grèves variées pour défendre leurs droit à la dignité de la vie. Pour prévenir une catastrophe, Ariston prit la décision de contacter le maire via son téléphone portable, un homme d'une réalité sociale différente, imbu de sa personne et de notoriété publique.

Selon les ouvriers, la situation était devenue intenable lorsque le maire décida d'augmenter la charge de travail sans aucune compensation salariale, ou du moins en fonction des objectifs préétablis par Ariston dont le maire s'octroierait le droit de superviser l'état de fatigue des ouvriers. Naturellement, les ouvriers, insatisfaits de leur situation, ont fait savoir par l'intermédiaire d'Ariston que leur destin ne se conjuguerait pas au hasard. Unis dans leur revendication, ils exigeaient de véritables avancées salariales et rejetaient les simples promesses dictées par les intérêts électoraux du maire, impatients d'obtenir le renouvellement du parc municipal.