Ariton et transakin
Le bourgmestre de la ville, interrompit avec détermination son meeting et se précipita en direction de sa commune, où les émeutiers, les travailleurs, s'en prenaient à son palace.
Ce n'était pas simplement une structure de verre, mais sans aucun doute une œuvre d'architecture magnifiée à la grandeur de son occupant. Sur la façade la plus élevée, le nom Transakin et ses initiales T.A, A pour Armured, brillaient en lettres dorées. Les vitres teintées de noir évoquaient le pelage d'un corbeau, et conférait à cette demeure une aura de malice et de sournoiserie. Dominante la cité de sa stature imposante, les portes doubles de son royaume, résistantes aux chocs, s'ouvraient sur un jardin d'un hectare où trônaient ses voitures de luxe, une piscine étincelante, et un terrain de golf paisible.
Les émeutiers, confrontés à la forteresse impénétrable de Transakin, furent contraints de faire face aux chiens tueurs. Même empreints de colère, ils durent renoncer à leurs assauts devant cette défense robuste.
Ariston, observait la scène à distance, alluma calmement une cigarette et reprenait contact avec le maire. D'une voix empreinte de préoccupation, il exprima : « Bonjour Monseigneur, pourriez-vous organiser des pourparlers avec les travailleurs, dont la violence semble être à la mesure de leur détresse ? » La réponse de Transakin fut empreinte de nervosité : « Venez demain, dans mon bureau au troisième étage de ma demeure. Nous pourrons discuter sans abois des sautes d'humeur de mes ouvriers. »
Après avoir raccroché, Ariston se dirigea vers les tentes dressées par les travailleurs près de la demeure de Transakin. En effet, au lieu de retourner au travail, Les ouvriers désoccupés avaient bravé les interdits pour se réfugier non loin de son palace.
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