le pourquoi du comment

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Ariston s'octroya un moment de répit avant d'investir le bureau majestueux de Transakin. Il restait toujours intrigué face à cette accoutumasse dont chaque inspiration le rendait vulnérable aux charmes toujours aussi énigmatiques de la cigarette. Il inhalait la substance et s'immergeait dans un confort de roi. Il avait l'intime conviction que la recette pour résoudre les problèmes des ouvriers résidait dans cette compagne addictive. Mais il se trompait, car ce doux poison ne faisait que lui murmurer ce qu'il savait déjà : l'homme de valeurs qu'il était. C'est pour se rendre confiant à ce refrain familier qu'il fumait. En effet, dans son métier artistique, il se heurtait souvent à la stérilité créative, et les valeurs telles que son être en consumait étaient essentielles à Ariston pour progresser. Il déchaînait sa passion dans les intérieurs les plus grandioses de sa commune, composés d'escaliers sinueux, de pièces octogonales, voire de salons inégalés. Il avait le sentiment d'avoir créé plusieurs œuvres originales depuis qu'il fumait, et il ne voulait pas rompre avec ce complice, même si sa vie devait s'arrêter. Il attendait avec une latence de son fort intérieur un déclic, un dépassement de lui-même dont son être spirituel se soulèverait pour avancer au-delà de ce moment agréable.

Après cette pause, ressentie par Ariston comme une expansion de ses valeurs, il affronta Transakin, accompagné d'une poignée d'ouvriers. C'était un homme débordant de jovialité et de bienveillance pour lui et ses hôtes. Selon sa philosophie de pensée, les gains de ses possessions acquis par son statut le revêtaient d'une notoriété enviable envers la classe réclamant une part de son trésor. Il ne comprenait pas la notion de partage. Ariston allait avoir une mission ardue avec lui. Il s'installa sur un fauteuil couleur pourpre d'un confort inégalable. Ses ouvriers, debout, restaient en faction. Transakin prit également place pour témoigner de sa compréhension des tourments d'Ariston. Ariston dit à Transakin : « Monseigneur, vous devez accorder à ces vaillants ouvriers une contribution substantielle liée aux travaux du parc municipal ! » Transakin répondit d'un ton morne : « Pourquoi devrais-je accorder plus de gains pour moins de travail ? » « Non, vous n'y êtes pas, ils ne souhaitent pas se prélasser devant le labeur qui est le leur. » répliqua Ariston, en ajoutant : « Ils réclament une compensation pour la pénibilité de leurs travaux. Il faut les comprendre. Chaque jour, ils doivent lutter contre l'inflation et les aléas du chantier qui exigent une vigilance constante 24h sur 24.

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