Empli d'un mélange de soulagement et de conscience aiguë face à l'ampleur de sa récente réalisation, Ariston prit son téléphone et appela Gustave et Aristide en visioconférence.Ces entrepreneurs étaient des partenaires indéfectibles d'Ariston dans le domaine de la construction, veillant à fournir la main-d'œuvre et le matériel nécessaires à ses projets avec une précision sans faille.Dans leur échange, Ariston leur rappela avec conviction : "Soyez prêts, car les trvaux reprennent dès aujourd'hui. Nous avons un défi considérable à relever, interrompus à juste titre pendant trop longtemps."Gustave et Aristide répondirent d'un ton assuré, témoignant de leur loyauté inébranlable : "Patron, nous sommes prêts à reprendre là où nous en étions."

Soutenu par ces deux collaborateurs dévoués, Ariston se rendit chez sa fille pour partager avec elle la bonne nouvelle.En chemin, alors que des vagues de tensions internes se dissipaient de son esprit, il alluma une cigarette.Là, il retrouva sa fille, à l'âge propice pour fonder sa propre famille, mais dont le devoir actuel était d'assister son père.Elle contribuait avec ardeur à insuffler une touche d'originalité à toutes les créations de son père.Elle était bien plus qu'une muse pour Ariston, une muse irremplaçable dont il ne pouvait se passer.Conscient du sacrifice qu'elle consentait, il admirait son engagement inébranlable.Elle prenait son rôle de muse avec une gravité exquise, n'hésitant pas à critiquer le travail d'Ariston lorsqu'il s'écartait de la ligne directrice établie.

Ensemble, ils avaient forgé de nombreuses pièces d'intérieur, touchant autant les gens fortunés que ceux moins nantis, acquérant ainsi une renommée bien méritée au sein de leur communauté.Aujourd'hui, Ariston annoncerait à sa fille que la grève avait pris fin, que le bourgmestre Transakin avait cédé à toutes leurs exigences.

Ainsi, elle pouvait de nouveau contribuer à l'aménagement du parc municipal, destiné à rayonner entre les habitations de la population.Un parc majestueux, orné de somptueuses infrastructures en marbre, insufflerait une nouvelle vie à l'atmosphère citadine.Il est essentiel de souligner que c'est uniquement en période pré-électorale que le bourgmestre semble se préoccuper de sa cité, préférant généralement inviter des amis hauts fonctionnaires à se pavaner dans sa demeure somptueuse, inaccessible pour la plupart des gens ordinaires.