Ariston à la recherche d'un soubresaut de fortune
Dans un tourbillon de frustration et de stress, Ariston porta la cigarette à ses lèvres, et dégustait chaque inhalation de cette fumée empreinte d'une trompeuse d'arômes dont sa portée sur son esprit réveillait un kaléidoscope d'émotions. La découverte et les travaux interminables l'avaient laissé anéanti, impuissant face aux obstacles de son chantier repoussé aux calendes grecques.
Il savait pertinemment que Transakin ne serait pas toujours satisfait dans la tournure que prend son chantier et qu'il devrait rendre des comptes tôt ou tard, même si ce qui se tramait n'était pas de sa faute. Pris d'une réflexion introspective, il décida avant d’allumer une autre cigarette de donner un sens à sa dépendance à la cigarette et scrutait avec acuité ces instants qu'il considérait jusqu'à présent comme un bref répit d’une puissance incommensurable
Peu après d’avoir brulé sa cigarette, Ariston composa les numéros de Gustave et d'Aristide pour annoncer la fin des travaux jusqu’à nouvel ordre. Les deux hommes, déconcertés, lui lancèrent : "Es-tu conscient que notre projet traîne en longueur et que toute avancée semble impossible ? Comment nous débarrasser de l'énorme fardeau financier lié aux 35 ouvriers du bâtiment ?" D'une voix frémissante d'agitation, Ariston répondit : "Oui, je le sais. Mais que peux-tu y faire ? Nous sommes à l'arrêt, et on attend que les équipes du patrimoine exhument la relique découverte par nos ouvriers. Cela peut prendre des jours. Je devrai communiquer les résultats des fouilles au bourgmestre Transakin. J'imagine qu'il s'attend à garder le butin." Dans un ton calme, Aristide ajouta : "Prends soin de toi, Ariston, et préviens-nous lorsque les travaux reprendront. Tu es le maître d'œuvre ici, et sans ta vision, nous sommes des abeilles à la recherche de leur ruche. À bientôt."
Après avoir raccroché, Ariston ressentit une envie brûlante de fumer dont l’inhalation lui procurait des émotions dans chaque fibre de son être. Il s'était promis d'observer ces moments afin de ne pas répéter les erreurs du passé. Mais avant d'observer, il devait donner une direction et un sens à ce qu'il observait. Un flot de questionnements surgit et exigeait des réponses aussi percutantes que possible.
Ainsi, Ariston entreprit de mettre en pratique la méthodologie acquise au fil de ses innombrables tâches pour ses clients
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