Ariston, ce matin, s'apprêtait à ressentir les émotions d’ une expérience extraordinaire lors de sa rencontre cruciale avec Ahipo. Ce dernier, d'une stature de 2m débordait d'un charisme irrésistible, avec son sourire en pointe. Des fossettes se dessinaient sur sa peau brunâtre Il lui avait assuré que les premières manifestations concrètes de sa carrière ouverte allaient émerger. Ainsi, Ariston contempla l'aboutissement initial de son ambitieux plan. Deux ou trois étapes subsistaient encore, mais avec la confiance acquise au cours de la première moitié de l'année, il se sentait assuré quant à la progression des travaux.

Mis en avant sur un socle de marbre, plombait en l’air : deux colombes aux ailes déployées, Elle mesurait deux mètres de large, étaient adossées à la tête d'un homme de paix tenant un livre et des mémoires. Cet homme se tenait debout, absorbé par la lecture de son ouvrage. Cette forme dont la mise sur pied était de forme cylindrique élevait le marbre de pied au plafond à une hauteur imposante de sept mètres. Adhipo s'approcha et lui demanda : « Est-ce à la hauteur de vos attentes ? »

Ariston, ébloui par la grandeur de la composition surélevée, répondit avec enthousiasme : « C'est tout simplement magnifique. Je n'aurais pas pu rêver d'une introduction plus remarquable. Vous avez suivi les plans à la perfection, et même enrichi l'ensemble avec ces petits détails supplémentaires tels que le livre et les colombes. Bravo pour votre maîtrise. Je suis extrêmement fier de vous. »

Adhipo répliqua humblement : « Ce travail est l'émanation du bien-être que les ouvriers ressentent et qu'ils vous expriment leur gratitude pour lui accorder. »